Le directeur départemental de campagne du président Laurent Gbagbo à Adzopé est confiant pour son candidat. Dans cet entretien, le ministre des Mines et de l’Energie, Léon Emmanuel Monnet insiste sur l’unité qui prévaut au sein des cadres et des populations pour garantir la victoire du président Gbagbo.
Notre Voie: A quelles actions pourrait-on s’attendre sur le terrain, les jours à venir, en attendant le 29 novembre 2009?
Léon Emmanuel Monnet : Je dois avouer que concernant les trois départements d’Adzopé, d’Akoupé et de Yakassé-Attobrou, nous avons installé la direction départementale de campagne(DDC) de Laurent Gbagbo dès la fin de l’année 2004, lorsque nous avons été désigné DDC. Et nous l’avons fait dans une dynamique unitaire. Même lorsque l’autorité a décidé du détachement des deux départements d’Akoupé et de Yakassé-Attobrou, nous avons toujours maintenu cette dynamique unitaire. Donc nous continuons de travailler. Nous sommes toujours sur le terrain. Maintenant que le président Laurent Gbagbo a annoncé sa candidature, nous passons à une phase supérieure. Ce ne sera plus de simples réunions au niveau des villages comme par le passé. Mais ce sera des manifestations importantes que nous ferons aux chefs-lieux de nos 5 cantons. Et puis, plus nous nous approcherons des élections, plus nous allons descendre aux chefs-lieux des communes. Et vers la fin, nous allons faire la campagne dans chaque village des trois départements que compte le pays akyé de la région d’Adzopé. Donc, comme vous le constatez, le plan de travail est déjà tracé depuis longtemps. Par rapport à cela, nous préparons la victoire de Laurent Gbagbo, dans une dynamique unitaire.
N.V : Le président du PDCI Henri Konan Bédié était récemment dans la région où il a fait plusieurs déclarations publiques selon lesquelles, le FPI est mort dans le pays akyé. Comment réagissez-vous à cela ?
L.E.M : Lorsque des gens ont lu ces déclarations dans un journal pour lequel le FPI n'existe plus à Adzopé, ou n'a existé que le temps d'avoir tous les députés du département d'Adzopé, ils nous ont interpellé en ces termes : "Monsieur le ministre Monnet, vous-même vous êtes au PDCI, puisqu'on dit que tous les Akyé sont désormais au PDCI". Soyons sérieux. Je ne réponds pas à ce genre de déclarations. Je ne fais pas la campagne dans les journaux ni à la télévision. Ma méthode de travail est connue. Le terrain, rien que le terrain, c'est ma devise. Nous sommes donc sur le terrain. Nous sommes sereins quant à l'issue des résultats dans cette partie du territoire national qui est composée des départements d'Adzopé, d'Akoupé et de Yakassé-Attobrou. Notre objectif qui nous a été indiqué par la direction du parti, c'est 85°/° de voix pour le président Laurent Gbagbo. Nous pensons que cet objectif, nous allons allègrement l'atteindre et même le dépasser largement. C'est ce qui est essentiel pour nous.
N.V : Justement à ce propos, avez-vous un message fort à l'endroit de vos militants et sympathisants, et au-delà à tous ceux qui souhaitent que Laurent Gbagbo continue de diriger la Côte d’Ivoire?
L.E.M : Je pense que dans le pays akyé d'Adzopé, ils sont très nombreux ceux qui voient de la même façon que le Président Laurent Gbagbo. Lui-même en est conscient, et il a une grande confiance en nous. Nous aussi, nous le lui rendons bien. C'est possible qu'il y ait de petites tendances qui veulent une dislocation de cette dynamique unitaire que nous avons mise en œuvre pour le développement dans les trois départements d'Adzopé, d'Akoupé et de Yakassé-Attobrou. Mais nous pouvons être culturellement soudés. Et faire en sorte que la culture akyé soit la même dans les trois départements. Et que notre unité soit toujours maintenue.
N.V : Monsieur le ministre, que dites-vous particulièrement à l'endroit des cadres ?
L.E.M : Au niveau des cadres de nos trois départements, aujourd'hui, il est clair que nous sommes résolument engagés pour la campagne du Président Gbgbo. Et ce, dans une dynamique unitaire. Il ne faut pas se disperser. Il ne faut pas s'auto-distraire et distraire les autres à vouloir s'engager dans des opérations solitaires. Il y en a qui l'ont tenté et ont lamentablement échoué. Et ceux qui s'engagent dans cette voie en essayant de faire des actions parallèles, à ce que nous avons commencé depuis 2005, qu'ils sachent qu'à la limite, ils perdent leur temps. Restons soudés. Le moment venu, le parti va nous donner des instructions. Et je pense que chacun devrait savoir qu'en ma qualité de DDC, je suis donc le leader de cette campagne dans nos trois départements. Sur ce plan, je me battrai pour que ceux qui, loyalement, ont travaillé pour l'avènement du Président Laurent Gabgo au pouvoir, et tous ceux qui continuent d'œuvrer à sa victoire aux prochaines élections, puissent être ceux que le parti devra désigner pour briguer des postes électifs qui sont aujourd'hui tellement nombreux.
N.V : Voulez-vous faire allusion aux opportunités offertes par la politique de décentralisation initiée par le Président Gbagbo ?
L.E.M : Tout à fait. Dans notre région, le nombre de communes est passé de 4 à 25. Nous aurons désormais 3 conseils généraux à Adzopé, Akoupé et Yakassé-Attobrou. Peut-être que nous aurons également des postes de député supplémentaires.
En somme, il y aura tellement de postes à pourvoir qu'il est inutile de céder à la précipitation et autres maladresses. Je recommande tout simplement aux uns et aux autres la confiance. Pour nous permettre d'aller à une victoire certaine du Président Laurent Gbagbo qui, du reste, saura comment nous récompenser. De par notre solidarité qui fera notre solidité, la base également saura nous récompenser. Nous y travaillons ardemment. Et les semaines à venir, nous initierons un travail minutieux, un travail sérieux, pour obtenir une large victoire du Président Laurent Gbagbo dans notre région. Sur ce point, nous pouvons affirmer que le peuple akyé a déjà donné son onction à la candidature du Président Laurent Gbagbo.
Interview réalisée à Adzopé par Patrice Tapé tapepatrice@yahoo.fr
Notre Voie: A quelles actions pourrait-on s’attendre sur le terrain, les jours à venir, en attendant le 29 novembre 2009?
Léon Emmanuel Monnet : Je dois avouer que concernant les trois départements d’Adzopé, d’Akoupé et de Yakassé-Attobrou, nous avons installé la direction départementale de campagne(DDC) de Laurent Gbagbo dès la fin de l’année 2004, lorsque nous avons été désigné DDC. Et nous l’avons fait dans une dynamique unitaire. Même lorsque l’autorité a décidé du détachement des deux départements d’Akoupé et de Yakassé-Attobrou, nous avons toujours maintenu cette dynamique unitaire. Donc nous continuons de travailler. Nous sommes toujours sur le terrain. Maintenant que le président Laurent Gbagbo a annoncé sa candidature, nous passons à une phase supérieure. Ce ne sera plus de simples réunions au niveau des villages comme par le passé. Mais ce sera des manifestations importantes que nous ferons aux chefs-lieux de nos 5 cantons. Et puis, plus nous nous approcherons des élections, plus nous allons descendre aux chefs-lieux des communes. Et vers la fin, nous allons faire la campagne dans chaque village des trois départements que compte le pays akyé de la région d’Adzopé. Donc, comme vous le constatez, le plan de travail est déjà tracé depuis longtemps. Par rapport à cela, nous préparons la victoire de Laurent Gbagbo, dans une dynamique unitaire.
N.V : Le président du PDCI Henri Konan Bédié était récemment dans la région où il a fait plusieurs déclarations publiques selon lesquelles, le FPI est mort dans le pays akyé. Comment réagissez-vous à cela ?
L.E.M : Lorsque des gens ont lu ces déclarations dans un journal pour lequel le FPI n'existe plus à Adzopé, ou n'a existé que le temps d'avoir tous les députés du département d'Adzopé, ils nous ont interpellé en ces termes : "Monsieur le ministre Monnet, vous-même vous êtes au PDCI, puisqu'on dit que tous les Akyé sont désormais au PDCI". Soyons sérieux. Je ne réponds pas à ce genre de déclarations. Je ne fais pas la campagne dans les journaux ni à la télévision. Ma méthode de travail est connue. Le terrain, rien que le terrain, c'est ma devise. Nous sommes donc sur le terrain. Nous sommes sereins quant à l'issue des résultats dans cette partie du territoire national qui est composée des départements d'Adzopé, d'Akoupé et de Yakassé-Attobrou. Notre objectif qui nous a été indiqué par la direction du parti, c'est 85°/° de voix pour le président Laurent Gbagbo. Nous pensons que cet objectif, nous allons allègrement l'atteindre et même le dépasser largement. C'est ce qui est essentiel pour nous.
N.V : Justement à ce propos, avez-vous un message fort à l'endroit de vos militants et sympathisants, et au-delà à tous ceux qui souhaitent que Laurent Gbagbo continue de diriger la Côte d’Ivoire?
L.E.M : Je pense que dans le pays akyé d'Adzopé, ils sont très nombreux ceux qui voient de la même façon que le Président Laurent Gbagbo. Lui-même en est conscient, et il a une grande confiance en nous. Nous aussi, nous le lui rendons bien. C'est possible qu'il y ait de petites tendances qui veulent une dislocation de cette dynamique unitaire que nous avons mise en œuvre pour le développement dans les trois départements d'Adzopé, d'Akoupé et de Yakassé-Attobrou. Mais nous pouvons être culturellement soudés. Et faire en sorte que la culture akyé soit la même dans les trois départements. Et que notre unité soit toujours maintenue.
N.V : Monsieur le ministre, que dites-vous particulièrement à l'endroit des cadres ?
L.E.M : Au niveau des cadres de nos trois départements, aujourd'hui, il est clair que nous sommes résolument engagés pour la campagne du Président Gbgbo. Et ce, dans une dynamique unitaire. Il ne faut pas se disperser. Il ne faut pas s'auto-distraire et distraire les autres à vouloir s'engager dans des opérations solitaires. Il y en a qui l'ont tenté et ont lamentablement échoué. Et ceux qui s'engagent dans cette voie en essayant de faire des actions parallèles, à ce que nous avons commencé depuis 2005, qu'ils sachent qu'à la limite, ils perdent leur temps. Restons soudés. Le moment venu, le parti va nous donner des instructions. Et je pense que chacun devrait savoir qu'en ma qualité de DDC, je suis donc le leader de cette campagne dans nos trois départements. Sur ce plan, je me battrai pour que ceux qui, loyalement, ont travaillé pour l'avènement du Président Laurent Gabgo au pouvoir, et tous ceux qui continuent d'œuvrer à sa victoire aux prochaines élections, puissent être ceux que le parti devra désigner pour briguer des postes électifs qui sont aujourd'hui tellement nombreux.
N.V : Voulez-vous faire allusion aux opportunités offertes par la politique de décentralisation initiée par le Président Gbagbo ?
L.E.M : Tout à fait. Dans notre région, le nombre de communes est passé de 4 à 25. Nous aurons désormais 3 conseils généraux à Adzopé, Akoupé et Yakassé-Attobrou. Peut-être que nous aurons également des postes de député supplémentaires.
En somme, il y aura tellement de postes à pourvoir qu'il est inutile de céder à la précipitation et autres maladresses. Je recommande tout simplement aux uns et aux autres la confiance. Pour nous permettre d'aller à une victoire certaine du Président Laurent Gbagbo qui, du reste, saura comment nous récompenser. De par notre solidarité qui fera notre solidité, la base également saura nous récompenser. Nous y travaillons ardemment. Et les semaines à venir, nous initierons un travail minutieux, un travail sérieux, pour obtenir une large victoire du Président Laurent Gbagbo dans notre région. Sur ce point, nous pouvons affirmer que le peuple akyé a déjà donné son onction à la candidature du Président Laurent Gbagbo.
Interview réalisée à Adzopé par Patrice Tapé tapepatrice@yahoo.fr