Le parti de Pascal Affi N'guessan, le Front populaire ivoirien (Fpi) a introduit, depuis quelques jours, une étape dans le processus électoral en cours en Côte d'Ivoire. Se substituant ainsi aux structures légales et semant le doute dans l'esprit des Ivoiriens, qui ne comprennent rien dans l'action du parti au pouvoir.
Les militants du Fpi se livrent, en effet, à la collecte des récépissés de recensement électoral sur toute l'étendue du territoire national. Le samedi dernier, nous nous sommes rendus sous le coup de 13 heures 15 minutes, dans les locaux de la mairie annexe sis à Yopougon Niangon (Allocodrome). Ici, un ordinateur est installé. Ainsi qu'un dépliant où il est marqué Fpi. Nous interrogeons les personnes rencontrées à l'entrée de ces locaux en ces termes : " il parait qu'on peut consulter la liste électorale ici ?". Et notre interlocuteur de nous répondre en ces termes, "oui. Vous venez avec votre récépissé, nous faisons la photocopie ici et nous procédons à la vérification. S'il y a des erreurs sur votre nom, nous vous enregistrons pour le contentieux. Nous profitons par la même occasion pour faire le point de nos militants qui sont sur la liste". Notre interlocuteur à qui nous n'avons pas décliné notre identité nous invite donc à venir avec notre récépissé. Comment ont-ils pu avoir la liste alors que la Cei ne l'a pas encore publiée ? Difficile de répondre. Toujours est-il que cette façon de procéder du Fpi n'est pas légale. Mieux, les Ivoiriens ne savent même plus s'il faut croire en l'action des structures officielles telles que la Cei, et l'Ins qui ont piloté l'opération. Cette situation a amené la Cei à publier un communiqué pour se désolidariser." Des informations de plus en plus persistantes font état de ce que, depuis un moment, des individus procèdent à la collecte des récépissés identification et élection sur l'ensemble du territoire national sous le prétexte de consulter leur nom, sur la liste électorale provisoire. La Cei dégage sa responsabilité dans ces actions qui sont de nature à saper le processus électoral", pouvait-on retenir du bref communiqué de la Cei en date du 4/11, signé du porte-parole adjoint, Bamba Yacouba. Mais cela n'a pas dissuadé les militants du Fpi. Hier encore, des cas similaires nous ont été signalés depuis Grand Lahou et San Pédro par les délégués départementaux du Pdci que sont le professeur Yao N'guessan Alfred et George Denise.
Jules Claver Aka
Les militants du Fpi se livrent, en effet, à la collecte des récépissés de recensement électoral sur toute l'étendue du territoire national. Le samedi dernier, nous nous sommes rendus sous le coup de 13 heures 15 minutes, dans les locaux de la mairie annexe sis à Yopougon Niangon (Allocodrome). Ici, un ordinateur est installé. Ainsi qu'un dépliant où il est marqué Fpi. Nous interrogeons les personnes rencontrées à l'entrée de ces locaux en ces termes : " il parait qu'on peut consulter la liste électorale ici ?". Et notre interlocuteur de nous répondre en ces termes, "oui. Vous venez avec votre récépissé, nous faisons la photocopie ici et nous procédons à la vérification. S'il y a des erreurs sur votre nom, nous vous enregistrons pour le contentieux. Nous profitons par la même occasion pour faire le point de nos militants qui sont sur la liste". Notre interlocuteur à qui nous n'avons pas décliné notre identité nous invite donc à venir avec notre récépissé. Comment ont-ils pu avoir la liste alors que la Cei ne l'a pas encore publiée ? Difficile de répondre. Toujours est-il que cette façon de procéder du Fpi n'est pas légale. Mieux, les Ivoiriens ne savent même plus s'il faut croire en l'action des structures officielles telles que la Cei, et l'Ins qui ont piloté l'opération. Cette situation a amené la Cei à publier un communiqué pour se désolidariser." Des informations de plus en plus persistantes font état de ce que, depuis un moment, des individus procèdent à la collecte des récépissés identification et élection sur l'ensemble du territoire national sous le prétexte de consulter leur nom, sur la liste électorale provisoire. La Cei dégage sa responsabilité dans ces actions qui sont de nature à saper le processus électoral", pouvait-on retenir du bref communiqué de la Cei en date du 4/11, signé du porte-parole adjoint, Bamba Yacouba. Mais cela n'a pas dissuadé les militants du Fpi. Hier encore, des cas similaires nous ont été signalés depuis Grand Lahou et San Pédro par les délégués départementaux du Pdci que sont le professeur Yao N'guessan Alfred et George Denise.
Jules Claver Aka
