Le problème de la sécurité à Bouaké préoccupe au plus haut point le préfet de la région de la Vallée du Bandama, préfet du département de Bouaké, Konin Aka.
Toutefois, il a indiqué que cela n’est pas spécifique à Bouaké et à la région parce que c’est un phénomène national. “A notre niveau, le problème de sécurité paraît plus préoccupant parce que nous sommes dans une zone qui sort d’une crise armée le plus de 7 ans”, a dit le préfet de Bouaké. Malgré cela, il pense que si les Forces en présence sur le terrain, à savoir les Forces nouvelles, le Centre de commandement intégré (Cci) et la Licorne arrivent à conjuguer leurs efforts, elles pourront réduire considérablement ce phénomène qui prend de l’ampleur à Bouaké. “Face à cette situation préoccupante, nous avons décidé, à notre niveau, que les éléments du Cci se mettent en rapport avec leurs frères d’armes des Forces nouvelles qui sont sur le terrain depuis le 19 septembre 2002. Et qui maîtrisent un certain nombre de paramètres pour qu’ensemble, ils puissent travailler, la main dans la main pour assurer la sécurité des populations de Bouaké”, a-t-il dit.
Ainsi, pour faciliter les choses Konin Aka a souhaité qu’il y ait des concertations entre l’état-major des Fn et le commandement supérieur du Cci en vue d’harmoniser leurs positions pour que la cohabitation entre les forces profite aux populations qui sont confrontées depuis un certain temps à un véritable problème de sécurité. Mais il a relevé qu’il a attiré l’attention que cette cohabitation qu’il souhaite entre lesdites forces ne peut se faire que sur la base de texte qui sera pris par les deux chefs d’état-major, les généraux, Philippe Mangou et Soumaïla Bakayoko.
“C’est à partir de leur accord que cette cohabitation va se répercuter sur l’ensemble des éléments sur le terrain”, a-t-il fait remarquer. En attendant, le préfet de Bouaké et préfet de région a décidé de prendre ses responsabilités en demandant aux deux forces de travailler de concert en effectuant des patrouilles mixtes afin de rassurer un tant soit peu les populations de Bouaké. Aussi, a-t-il souligné qu’en principe, depuis la passation des charges entre les com’zones et les préfets, le 26 mai dernier, il ne devrait plus s’adresser directement aux Forces nouvelles pour des problèmes de sécurité ou pour le maintien de l’ordre à Bouaké.
Pour la simple raison que désormais son interlocuteur sur le plan sécuritaire, c’est le Cci, selon les textes. Cependant, Konin Aka constate que jusqu’à ce jour, cette force n’est pas totalement redéployée sur le terrain et son fonctionnement toujours pas effectif. “Par exemple à Bouaké, sur près de 5 commissariats de police, il n’y a qu’un seul qui fonctionne et avec quel moyen? Il y a également une seule brigade mixte qui a été ouverte et qui fonctionne. que faisons-nous pendant ce temps sur l’ensemble de la région de la vallée du Bandama?», a-t-il déploré.
Avant de dire qu’il est conscient que depuis le 26 mai, le problème de sécurité à Bouaké lui incombe et qu’il a la mainmise sur les éléments du Cci, qui malheureusement ne sont pas encore opérationnels.
Adjé Jean-Alexis
Correspondant régional
Toutefois, il a indiqué que cela n’est pas spécifique à Bouaké et à la région parce que c’est un phénomène national. “A notre niveau, le problème de sécurité paraît plus préoccupant parce que nous sommes dans une zone qui sort d’une crise armée le plus de 7 ans”, a dit le préfet de Bouaké. Malgré cela, il pense que si les Forces en présence sur le terrain, à savoir les Forces nouvelles, le Centre de commandement intégré (Cci) et la Licorne arrivent à conjuguer leurs efforts, elles pourront réduire considérablement ce phénomène qui prend de l’ampleur à Bouaké. “Face à cette situation préoccupante, nous avons décidé, à notre niveau, que les éléments du Cci se mettent en rapport avec leurs frères d’armes des Forces nouvelles qui sont sur le terrain depuis le 19 septembre 2002. Et qui maîtrisent un certain nombre de paramètres pour qu’ensemble, ils puissent travailler, la main dans la main pour assurer la sécurité des populations de Bouaké”, a-t-il dit.
Ainsi, pour faciliter les choses Konin Aka a souhaité qu’il y ait des concertations entre l’état-major des Fn et le commandement supérieur du Cci en vue d’harmoniser leurs positions pour que la cohabitation entre les forces profite aux populations qui sont confrontées depuis un certain temps à un véritable problème de sécurité. Mais il a relevé qu’il a attiré l’attention que cette cohabitation qu’il souhaite entre lesdites forces ne peut se faire que sur la base de texte qui sera pris par les deux chefs d’état-major, les généraux, Philippe Mangou et Soumaïla Bakayoko.
“C’est à partir de leur accord que cette cohabitation va se répercuter sur l’ensemble des éléments sur le terrain”, a-t-il fait remarquer. En attendant, le préfet de Bouaké et préfet de région a décidé de prendre ses responsabilités en demandant aux deux forces de travailler de concert en effectuant des patrouilles mixtes afin de rassurer un tant soit peu les populations de Bouaké. Aussi, a-t-il souligné qu’en principe, depuis la passation des charges entre les com’zones et les préfets, le 26 mai dernier, il ne devrait plus s’adresser directement aux Forces nouvelles pour des problèmes de sécurité ou pour le maintien de l’ordre à Bouaké.
Pour la simple raison que désormais son interlocuteur sur le plan sécuritaire, c’est le Cci, selon les textes. Cependant, Konin Aka constate que jusqu’à ce jour, cette force n’est pas totalement redéployée sur le terrain et son fonctionnement toujours pas effectif. “Par exemple à Bouaké, sur près de 5 commissariats de police, il n’y a qu’un seul qui fonctionne et avec quel moyen? Il y a également une seule brigade mixte qui a été ouverte et qui fonctionne. que faisons-nous pendant ce temps sur l’ensemble de la région de la vallée du Bandama?», a-t-il déploré.
Avant de dire qu’il est conscient que depuis le 26 mai, le problème de sécurité à Bouaké lui incombe et qu’il a la mainmise sur les éléments du Cci, qui malheureusement ne sont pas encore opérationnels.
Adjé Jean-Alexis
Correspondant régional