Serge Mélèdje Agnéro, président de l'Union des socialistes du Fpi (Usfpi) était le 29 octobre dernier à Gohitafla où il a animé un meeting à la place du marché de la commune. C'était à l'occasion de l'investiture du mouvement de soutien au chef de l'Etat, ''L'Eveil de Gohitafla pour la réélection de Laurent Gbagbo'', placé sous la présidence du ministre Lida Kouassi Moise. ''Gohitafla, a déclaré Serge Agnéro, est érigé en sous-préfecture depuis 1964 et ne mérite pas de se trouver dans cette situation de zone enclavée. Confiez votre sort à Laurent Gbagbo au prochain vote et vous verrez que ce calvaire sera un lointain souvenir pour vous.'' Leur a-t-il conseillé. Sur la question de 1,9 million de personnes enrôlées introuvables dans les fichiers historiques, Serge Agnéro a voulu, on ne peut plus clair : ''Les croisements doivent se faire jusqu'à ce qu'on évite de donner le droit de vote à toute personne qui n'a pas le droit. Ce n'est pas de la xénophobie, c'est la constitution qui nous impose cette démarche''. Il a, par ailleurs, mis en garde les populations contre les politiciens véreux qui viendront, en ces temps de campagne électorale, sillonner la région dans le souci de leur promettre des pluies de milliards. Pour le président mouvement sus-évoqué, M. Zaouly Bi Zaouly Hubert, Gohitafla se sent plus proche du candidat Laurent Gbagbo que les autres. Il a justifié ce choix de la population par l'assistance militaire mise à la disposition de cette sous-préfecture qui a été, plusieurs fois, attaquée en vain par les ex-rebelles. S'appuyant sur les mêmes propos, le doyen d'âge, Bian Bi Zougou, chef central de Gohitafla a émis le vœu des populations de recevoir le candidat Laurent Gbagbo dans la localité, avant les élections, pour lui témoigner leur reconnaissance. Comme doléances, les têtes couronnées de la région, qui ont fait de Serge Agnéro, un fils de la région, ont demandé l'érection de Gohitafla en département, ils ont remis à l'invité spécial, un bélier et un pagne traditionnel pour le chef de l'Etat.
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Source : Com. Serges Agnéro
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Source : Com. Serges Agnéro
