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Politique Publié le mardi 10 novembre 2009 | Notre Voie

Bédié et Ouattara, des ennemis de la Côte d’Ivoire

Pour une meilleure compréhension, remontons au sens du mot. Du mot grec gangraina qui signifie pourriture, la gangrène est, en médecine, la mort d’une cellule ou d’un tissu à l’intérieur d’un organisme vivant. Mort du tissu ou de la cellule due à un arrêt circulatoire ou à une infection quand un segment du membre est touché. On parle de la gangrène quand la mort du tissu conduit à l’irréparable. Sur le terrain politique, cela s’est vérifié, depuis la mort d’Houphouet, la guerre de succession engagée par Bédié et Ouattara s’est, aujourd’hui, transformée en une véritable gangrène, des ennemis du bien-être des Ivoiriens. Ces disciples d’Houphouet ont malheureusement renoncé à la philosophie de paix de leur maître pour une conviction fondée sur la violence et la terreur. Ainsi, depuis 1993, la guerre sans merci que Ouattara et Bédié se sont déclaré sur le corps chaud d’Houphouet a atteint-elle son point culminant le 24 décembre 1999. Date du coup d’Etat suscité par Ouattara pour chasser Bédié du pouvoir. Comme si cela ne suffisait pas, Alassane Dramane Ouattara est revenu à la charge avec une rébellion armée qui a consacré la partition du pays depuis le 19 septembre 2002. Et de fil en aiguille, durant cette rébellion, les deux héritiers d’Houphouet, présenté comme apôtre de paix, vont se révéler encore comme l’axe du mal, le duo nuisible qui détruit la Côte d’Ivoire et endeuille le pays. Peu importe la défense de la République et l’intérêt supérieur de la Nation. Ils sont guidés par leur appétit. Bédié et Ouattara s’en foutent si le pays brûle. Pourvu que le pouvoir leur revienne. Dans cette course, ils applaudissent des deux mains la rébellion. Alassane Ouattara a eu l’audace, depuis Béoumi, de déclarer, à la face de la Côte d’Ivoire, que la rébellion et le combat des rebelles lui ont été indispensables. Dans le même temps, il condamne la réaction de l’armée ivoirienne qui a engagé une opération de défense du territoire et des Ivoiriens. Dans l’esprit de Ouattara, les Ivoiriens n’ont pas le droit d’être protégés par leur armée. Ils doivent croiser les bras et se laisser massacrer par les rebelles. Comme qui s’assemble se ressemble, à Korhogo, Henri Konan Bédié a vivement condamné la réaction de l’armée ivoirienne qui, dans sa mission de protection du territoire, a eu pour cible les sites qui abritaient les camps de la rébellion dans la ville de Korhogo. Samedi dernier, lors de son meeting, Bédié a lui aussi déclaré : “Les bombardements dans la ville de Korhogo sont inimaginables et inexcusables”. Sans toutefois reconnaître que seuls les camps des rebelles étaient pris pour cible par les avions de l’armée ivoirienne dans l’opération “Dignité”. Et, comme Ouattara à Béoumi, à Korhogo, Bédié n’a pas condamné la rébellion qui est la vraie origine de la misère des populations. Or qui ne condamne pas approuve. Dans leur croisade, Ouattara et Bédié présentent Gbagbo, les patriotes et l’armée ivoirienne comme des entités à brûler. Naturellement, ces deux gangrènes de la Côte d’Ivoire n’ont jamais donné de la voix pour déplorer un acte quand le président Gbagbo, l’armée ivoirienne et les patriotes sont objets d’attaques venant de partout. On l’a vu, Bédié qui donne l’impression de se soucier du respect des Droits de l’Homme, est resté muet quand l’armée française a détruit la flotte aérienne de l’armée ivoirienne et tué massivement des Ivoiriens en novembre 2004. Bédié et Ouattara n’ont pas daigné condamner la barbarie de la force Licorne qui a occupé les deux ponts, l’aéroport, tiré sur la résidence du chef de l’Etat. Alassane Dramane Ouattara, qui ne veut pas qu’on le traite de candidat de l’étranger, a, à cette occasion, émis un vif souhait de voir la France aller jusqu’au bout dans son agression des Ivoiriens et de la Côte d’Ivoire. Dans le même temps, ces deux individus achèvent de convaincre de leur cynisme en se taisant, en gardant un silence sur le massacre des Ivoiriens par l’armée française en novembre 2004. En revanche, ils brandissent le chiffon rouge quand il est question de l’affaire Kieffer et de Jean Hélène, qui seraient des journalistes morts en Côte d’Ivoire. Qui sont donc ces leaders politiques qui se dressent contre leur supposé pays et qui, pour si peu, volent au secours des gens d’ailleurs ? Qui sont ces leaders qui se préoccupent plus du sort de tous ceux qui veulent nuire à la Côte d’Ivoire ? Bédié et Ouattara sont comme deux gangrènes qui ne ratent aucune occasion d’aller dans le sens de la pourriture du pays. Benjamin Koré benjaminkore@yahoo.fr
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