Le quotidien Le Patriote s’est déchaîné hier contre le ministre Koné Dossongui qu’il a traité de tous les mauvais noms et accusé de tous les pêchés d’Adam et Eve. Le seul crime de l’ex-ministre de Bédié, son choix pour le candidat Gbagbo à l’élection présidentielle à venir. En réalité, cette décharge de ce journal sur Koné Dossongui est l’expression de la panique du RDR et de son chef Ouattara. Et vlan ! Le Patriote, journal du RDR d’Alassane Dramane Ouattara, est tombé sur le ministre Koné Dossongui comme un déluge : “La nuit chez ADO, le jour avec Gbagbo : Dossongui Koné, pour de l’argent, vend son âme. Ce qui le fait courir chez Gbagbo; comment il menace les cadres du RDR”. Ce sont autant de titres au vitriole, choisis pour un seul homme, qu’on pouvait lire à la Une du quotidien Le Patriote dans sa parution n°3021 d’hier mardi 10 novembre 2009. Autant dire que ces vilenies ne reposent sur rien, sinon sur la haine et la rancœur de l’auteur de l’article et de ses commanditaires. La lecture même rapide de l’article permet aisément de réaliser que la montagne n’a, en fait, accouché que d’une petite souris pour ce qui a été annoncé à la première page.
En réalité, les attaques gratuites et inutilement violentes contre le ministre Koné Dossongui traduisent parfaitement la panique qui s’est emparée de Dramane Ouattara et son club de soutien, le RDR, depuis que l’ex-ministre ivoirien de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, ainsi que beaucoup d’autres cadres du Nord de la Côte d’Ivoire, ont décidé de soutenir la candidature du président de la République Laurent Gbagbo contre celle de Dramane Ouattara, qui croyait naïvement que le Nord était sa chasse gardée. Sinon Le Patriote ne vient pas de découvrir le ministre Koné Dossongui. Et si c’est maintenant que ce journal décide de le vilipender, c’est tout simplement parce qu’il a décidé de tourner le dos à ceux qui ont envoyé la guerre dans leur pays, la Côte d’Ivoire. Mais, ce qui est intrigant, c’est que cet article qui ressemble plus à un tract déverse des contre-vérités sur le ministre Koné Dossongui en le traitant d’ingrat vis-à-vis de Ouattara. Et pour donner du crédit à ses affirmations mensongères, ce journal écrit : “Il est inconcevable qu’un homme comme Dossongui travaille aujourd’hui sans relâche à nuire politiquement à un homme comme Ouattara, qui aura été l’homme qui lui aura tout donné. Financièrement, professionnellement et même politiquement”. Evidemment, tout ceci est faux. En effet, en ce qui concerne le parcours professionnel du ministre Koné Dossongui, ingénieur agronome de formation, son premier poste a été celui de directeur régional de l’Agriculture à Bondoukou. Il avait été nommé à ce poste par feu Denis Bras Kanon, alors tout puissant ministre de l’Agriculture de feu le président Houphouet-Boigny. Deux ans plus tard, il est rappelé par le même ministre Bra Kanon qui le nomme chef de cabinet. C’est de ce poste qu’il est propulsé par le même ministre directeur général de la Palmindustrie. Pendant toute cette période, Ouattara n’était pas connu des Ivoiriens. Car au moment où Ouattara faisait irruption sur la scène politique ivoirienne, le ministre Denis Bras Kanon n’était plus au gouvernement et Koné Dossongui non plus n’était plus à la Palmindustrie. Il était déjà un homme d’affaires prospère. La preuve qu’il n’avait aucun rapport avec Ouattara est que, pendant les trois ans que cet homme a passés à la Primature, le ministre Dossongui est resté loin des affaires de la République. Il ne s’occupait que de ses affaires personnelles. A aucun moment, il n’a été aperçu dans l’entourage de Ouattara. C’est seulement après que ce dernier a été chassé de la Primature par Bédié que Dossongui a été nommé ministre de l’Enseignement technique et professionnel par Bédié. Aujourd’hui, Koné Dossongui est député PDCI de Kouto. Il est donc faux de dire qu’il a été fait par Ouattara aussi bien professionnellement, financièrement que politiquement. En réalité, si Le Patriote est si furieux contre Dossongui qu’il accuse de menacer les intérêts politiques de Ouattara dans le Nord, c’est bien parce que Koné Dossongui est plus puissant que celui qu’on appelle honteusement “Bravetchê”. Autre chose. Dossongui, homme d’affaires prospère, comme le reconnaît si justement Le Patriote, même s’il l’accuse de tous les péchés d’Adam et Eve, a, lui, le mérite d’investir son argent dans son pays, la Côte d’Ivoire, créant ainsi des emplois pour les jeunes. Contrairement à Ouattara qu’on appelle pompeusement “Warifatchê” et dont ceux qu’il appelle ses parents croupissent dans la misère à Kong. Il a même eu l’audace d’affirmer qu’il va bitumer l’axe Ferkessédougou-Kong avec son “propre argent”, seulement quand il sera président de la République. C’est à croire, que pour lui, les Ivoiriens sont bêtes. Pour tout dire, les attaques gratuites dont Dossongui a été victime hier de la part du RDR traduisent la peur et la panique généralisées qui se sont emparées de Ouattara et son club de soutien face aux percées plus que significatives du président Gbagbo dans le Nord. Cette partie de la Côte d’Ivoire que le “Djinanmory” avait tenté de prendre en otage, en affirmant : “On ne veut pas que je sois président de la République parce que je suis musulman et du Nord”. Aujourd’hui, les populations du Nord ont compris que cet homme n’est pas digne de soutien.
Boga Sivori bogasivo@yahoo.fr
En réalité, les attaques gratuites et inutilement violentes contre le ministre Koné Dossongui traduisent parfaitement la panique qui s’est emparée de Dramane Ouattara et son club de soutien, le RDR, depuis que l’ex-ministre ivoirien de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, ainsi que beaucoup d’autres cadres du Nord de la Côte d’Ivoire, ont décidé de soutenir la candidature du président de la République Laurent Gbagbo contre celle de Dramane Ouattara, qui croyait naïvement que le Nord était sa chasse gardée. Sinon Le Patriote ne vient pas de découvrir le ministre Koné Dossongui. Et si c’est maintenant que ce journal décide de le vilipender, c’est tout simplement parce qu’il a décidé de tourner le dos à ceux qui ont envoyé la guerre dans leur pays, la Côte d’Ivoire. Mais, ce qui est intrigant, c’est que cet article qui ressemble plus à un tract déverse des contre-vérités sur le ministre Koné Dossongui en le traitant d’ingrat vis-à-vis de Ouattara. Et pour donner du crédit à ses affirmations mensongères, ce journal écrit : “Il est inconcevable qu’un homme comme Dossongui travaille aujourd’hui sans relâche à nuire politiquement à un homme comme Ouattara, qui aura été l’homme qui lui aura tout donné. Financièrement, professionnellement et même politiquement”. Evidemment, tout ceci est faux. En effet, en ce qui concerne le parcours professionnel du ministre Koné Dossongui, ingénieur agronome de formation, son premier poste a été celui de directeur régional de l’Agriculture à Bondoukou. Il avait été nommé à ce poste par feu Denis Bras Kanon, alors tout puissant ministre de l’Agriculture de feu le président Houphouet-Boigny. Deux ans plus tard, il est rappelé par le même ministre Bra Kanon qui le nomme chef de cabinet. C’est de ce poste qu’il est propulsé par le même ministre directeur général de la Palmindustrie. Pendant toute cette période, Ouattara n’était pas connu des Ivoiriens. Car au moment où Ouattara faisait irruption sur la scène politique ivoirienne, le ministre Denis Bras Kanon n’était plus au gouvernement et Koné Dossongui non plus n’était plus à la Palmindustrie. Il était déjà un homme d’affaires prospère. La preuve qu’il n’avait aucun rapport avec Ouattara est que, pendant les trois ans que cet homme a passés à la Primature, le ministre Dossongui est resté loin des affaires de la République. Il ne s’occupait que de ses affaires personnelles. A aucun moment, il n’a été aperçu dans l’entourage de Ouattara. C’est seulement après que ce dernier a été chassé de la Primature par Bédié que Dossongui a été nommé ministre de l’Enseignement technique et professionnel par Bédié. Aujourd’hui, Koné Dossongui est député PDCI de Kouto. Il est donc faux de dire qu’il a été fait par Ouattara aussi bien professionnellement, financièrement que politiquement. En réalité, si Le Patriote est si furieux contre Dossongui qu’il accuse de menacer les intérêts politiques de Ouattara dans le Nord, c’est bien parce que Koné Dossongui est plus puissant que celui qu’on appelle honteusement “Bravetchê”. Autre chose. Dossongui, homme d’affaires prospère, comme le reconnaît si justement Le Patriote, même s’il l’accuse de tous les péchés d’Adam et Eve, a, lui, le mérite d’investir son argent dans son pays, la Côte d’Ivoire, créant ainsi des emplois pour les jeunes. Contrairement à Ouattara qu’on appelle pompeusement “Warifatchê” et dont ceux qu’il appelle ses parents croupissent dans la misère à Kong. Il a même eu l’audace d’affirmer qu’il va bitumer l’axe Ferkessédougou-Kong avec son “propre argent”, seulement quand il sera président de la République. C’est à croire, que pour lui, les Ivoiriens sont bêtes. Pour tout dire, les attaques gratuites dont Dossongui a été victime hier de la part du RDR traduisent la peur et la panique généralisées qui se sont emparées de Ouattara et son club de soutien face aux percées plus que significatives du président Gbagbo dans le Nord. Cette partie de la Côte d’Ivoire que le “Djinanmory” avait tenté de prendre en otage, en affirmant : “On ne veut pas que je sois président de la République parce que je suis musulman et du Nord”. Aujourd’hui, les populations du Nord ont compris que cet homme n’est pas digne de soutien.
Boga Sivori bogasivo@yahoo.fr
