Depuis le mercredi 04 novembre 2009, les pèlerins ivoiriens à l`instar des autres pèlerins du monde ont commencé le pèlerinage avec les rites pas obligatoires mais importants de Médine. Malgré quelques difficultés, les ivoiriens sont déjà félicités pour leur organisation.
Les choses s'annoncent bien pour la Cote d'Ivoire. Au soir du vendredi 06 novembre 2009 au moment où nous rédigions cet article, tous les pèlerins ivoiriens présents à Médine étaient logés dans leurs hôtels respectifs. Le premier charter a atterri avec 446 pèlerins. Le deuxième est venu avec 450 et le troisième avait 438 pèlerins à bord. Le vol régulier MEA1 a atterri à Djeddah avec à bord 138 pèlerins. Ces 1472 pèlerins sont logés respectivement à l'hôtel Al Khomri Fayrozia pour les deux premiers charters, à l'hôtel Badr Alawafi pour le troisième charter et à Karam Hôtel pour les pèlerins de MEA 1. Ces hôtels sont tous situés à proximité du Haram. Ce qui permet aux pèlerins les plus éloignés d'être à la mosquée après cinq minutes de marche. Les encadreurs ont déployé la grande batterie depuis le premier embarquement jusqu'à ce jour. Ce qui augure pour l'instant un succès pour ce pèlerinage.
Au niveau de l'hébergement
Dès l'arrivée des pèlerins, la célébrité avec laquelle les responsables ont réussi à loger tous les pèlerins a été un fait marquant. Par exemple, à l' arrivée du contingent du vol régulier MEA1 à Djeddah à 23 heures, la commission Hébergement n'a pas mis plus de 15 min pour libérer le hall qui a accueilli les pèlerins. A l'Hôtel Al Khomri Fayrozia, le constat est le même avec l'arrivée du vol 2, le jeudi 05 novembre 2009. Le lendemain ce fut pareil pour le vol 3 à l'Hôtel Badr Alawafi. Pour la bonne marche de cette mission, les '' hébergeurs'' travaillent étroitement avec la commission sécurité qui veille sur les bagages des pèlerins. Ce qui fait que dès l'arrivée d'un groupe de pèlerins, la priorité est mise sur les chambres. Après, ils retrouvent leurs bagages sans difficultés. Cependant, malgré leur bonne volonté, les responsables rencontrent des difficultés avec l'absence criarde de manifeste de vols devant leur permettre de prévoir le nombre de chambres exact pour les femmes et les hommes et d'anticiper sur certaines difficultés. Car les hébergements se font en fonction de cela. Mais, c'est lorsque les pèlerins sont en face d'eux qu'ils doivent trouver la parade nécessaire. En plus de cela, certains pèlerins ne leur rendent pas la tâche facile.
Le transport
Cette commission a joué sa partition comme il se doit mais non sans difficultés. En Arabie Saoudite, la gestion du transport est centralisée. La programmation se fait à l'inscription. C'est donc en fonction du nombre des pèlerins que la programmation est faite. Pourtant, les transporteurs ont plusieurs contrats à honorer. Les cars n'attendent pas les pèlerins, c'est le contraire. La difficulté des responsables à ce niveau, c'est le manque d'informations sur le nombre exacte des pèlerins, surtout au niveau des vols réguliers en vue de prévoir avoir le nombre de cars qu'il faut. Ce problème crée des désagréments et affectent toute la chaîne de l'organisation (transport, hébergement, restauration).
L'encadrement religieux
En ce jour, du vendredi 06 novembre 2009, ils étaient au nombre de 20 encadreurs. Dans le vol régulier MEA1 qui a décollé d'Abidjan le 03 novembre, les imams Koné Zakaria, Hamed Sylla, Abdoul Karim Doumbia… ont donné le ton. Ils étaient sans cesse auprès des pèlerins pour leur donner des conseils sur le déroulement du Hadj, ou bien d'autres informations utiles. La discipline qu'ils ont fait observer aux pèlerins a été apprécié par les saoudiens de l'aéroport de Djeddah. Ces derniers qualifient cette organisation des ivoiriens d'excellente. Les imams ont continué leur sensibilisation dans le car de Djeddah à Médine. Il nous a été rapporté qu'il en était de même dans les charters. A Médine, les religieux continuent leur tâche (les prêches). Les soirs après la prière d'Icha, dans chaque hôtel, ils entretiennent les pèlerins sur l'importance du séjour à Médine et des sites à visiter.
Au niveau de la santé
C'est le début. Les médecins situés au 1er étage de l'hôtel Al Khomri ne sont pas débordés. Ils reçoivent en moyenne 25 à 30 personnes par jour pour les maux de tête, des douleurs dans le pied etc…, en attendant le rythme de croisière. Car selon le Dr Abass, après l'effet du vent et de changement de la température, la donne peut changer. Aussi, a-t-il fait savoir la mise en œuvre d'une sensibilisation en vue d'identifier les diabétiques et les hypertendus, pour les amener à mieux gérer leur situation. Il y aura à cet effet un contrôle du taux de glycémie.
La restauration
C'est progressivement que la situation s'est améliorée sinon il y avait un malaise au départ. Le menu qui était proposé par le logeur aux ivoiriens ne leur convenait pas du tout. Ils préféraient et continuent d'affectionner le ''soumara lafri'' qui leur est vendu à 5 riyal soit 1500 f CFA par des ivoiriennes résidentes. D'autres se procurent des sandwiches dans des restaurants. Si cette situation perdure, elle va fortement influencer leur bourse. En plus, le repas arrivait avec du retard. Mais progressivement le service s'améliore à la grande joie des pèlerins.
La commission n'est pas au chômage. Car de nombreuses personnes âgées ont toujours besoin d'assistance.
HB
Les choses s'annoncent bien pour la Cote d'Ivoire. Au soir du vendredi 06 novembre 2009 au moment où nous rédigions cet article, tous les pèlerins ivoiriens présents à Médine étaient logés dans leurs hôtels respectifs. Le premier charter a atterri avec 446 pèlerins. Le deuxième est venu avec 450 et le troisième avait 438 pèlerins à bord. Le vol régulier MEA1 a atterri à Djeddah avec à bord 138 pèlerins. Ces 1472 pèlerins sont logés respectivement à l'hôtel Al Khomri Fayrozia pour les deux premiers charters, à l'hôtel Badr Alawafi pour le troisième charter et à Karam Hôtel pour les pèlerins de MEA 1. Ces hôtels sont tous situés à proximité du Haram. Ce qui permet aux pèlerins les plus éloignés d'être à la mosquée après cinq minutes de marche. Les encadreurs ont déployé la grande batterie depuis le premier embarquement jusqu'à ce jour. Ce qui augure pour l'instant un succès pour ce pèlerinage.
Au niveau de l'hébergement
Dès l'arrivée des pèlerins, la célébrité avec laquelle les responsables ont réussi à loger tous les pèlerins a été un fait marquant. Par exemple, à l' arrivée du contingent du vol régulier MEA1 à Djeddah à 23 heures, la commission Hébergement n'a pas mis plus de 15 min pour libérer le hall qui a accueilli les pèlerins. A l'Hôtel Al Khomri Fayrozia, le constat est le même avec l'arrivée du vol 2, le jeudi 05 novembre 2009. Le lendemain ce fut pareil pour le vol 3 à l'Hôtel Badr Alawafi. Pour la bonne marche de cette mission, les '' hébergeurs'' travaillent étroitement avec la commission sécurité qui veille sur les bagages des pèlerins. Ce qui fait que dès l'arrivée d'un groupe de pèlerins, la priorité est mise sur les chambres. Après, ils retrouvent leurs bagages sans difficultés. Cependant, malgré leur bonne volonté, les responsables rencontrent des difficultés avec l'absence criarde de manifeste de vols devant leur permettre de prévoir le nombre de chambres exact pour les femmes et les hommes et d'anticiper sur certaines difficultés. Car les hébergements se font en fonction de cela. Mais, c'est lorsque les pèlerins sont en face d'eux qu'ils doivent trouver la parade nécessaire. En plus de cela, certains pèlerins ne leur rendent pas la tâche facile.
Le transport
Cette commission a joué sa partition comme il se doit mais non sans difficultés. En Arabie Saoudite, la gestion du transport est centralisée. La programmation se fait à l'inscription. C'est donc en fonction du nombre des pèlerins que la programmation est faite. Pourtant, les transporteurs ont plusieurs contrats à honorer. Les cars n'attendent pas les pèlerins, c'est le contraire. La difficulté des responsables à ce niveau, c'est le manque d'informations sur le nombre exacte des pèlerins, surtout au niveau des vols réguliers en vue de prévoir avoir le nombre de cars qu'il faut. Ce problème crée des désagréments et affectent toute la chaîne de l'organisation (transport, hébergement, restauration).
L'encadrement religieux
En ce jour, du vendredi 06 novembre 2009, ils étaient au nombre de 20 encadreurs. Dans le vol régulier MEA1 qui a décollé d'Abidjan le 03 novembre, les imams Koné Zakaria, Hamed Sylla, Abdoul Karim Doumbia… ont donné le ton. Ils étaient sans cesse auprès des pèlerins pour leur donner des conseils sur le déroulement du Hadj, ou bien d'autres informations utiles. La discipline qu'ils ont fait observer aux pèlerins a été apprécié par les saoudiens de l'aéroport de Djeddah. Ces derniers qualifient cette organisation des ivoiriens d'excellente. Les imams ont continué leur sensibilisation dans le car de Djeddah à Médine. Il nous a été rapporté qu'il en était de même dans les charters. A Médine, les religieux continuent leur tâche (les prêches). Les soirs après la prière d'Icha, dans chaque hôtel, ils entretiennent les pèlerins sur l'importance du séjour à Médine et des sites à visiter.
Au niveau de la santé
C'est le début. Les médecins situés au 1er étage de l'hôtel Al Khomri ne sont pas débordés. Ils reçoivent en moyenne 25 à 30 personnes par jour pour les maux de tête, des douleurs dans le pied etc…, en attendant le rythme de croisière. Car selon le Dr Abass, après l'effet du vent et de changement de la température, la donne peut changer. Aussi, a-t-il fait savoir la mise en œuvre d'une sensibilisation en vue d'identifier les diabétiques et les hypertendus, pour les amener à mieux gérer leur situation. Il y aura à cet effet un contrôle du taux de glycémie.
La restauration
C'est progressivement que la situation s'est améliorée sinon il y avait un malaise au départ. Le menu qui était proposé par le logeur aux ivoiriens ne leur convenait pas du tout. Ils préféraient et continuent d'affectionner le ''soumara lafri'' qui leur est vendu à 5 riyal soit 1500 f CFA par des ivoiriennes résidentes. D'autres se procurent des sandwiches dans des restaurants. Si cette situation perdure, elle va fortement influencer leur bourse. En plus, le repas arrivait avec du retard. Mais progressivement le service s'améliore à la grande joie des pèlerins.
La commission n'est pas au chômage. Car de nombreuses personnes âgées ont toujours besoin d'assistance.
HB