Le Président de la République, Laurent Gbagbo a reçu hier, les populations de la région du Sud-Bandama, venues lui dire, de vive voix, "merci" pour la nomination d'un des leurs, le Pr Yao N'Dré Paul, au poste de président d'une Institution de la Côte d'Ivoire.
C'est Ernest Zabo, Dg de la Lonaci, porte-parole des populations de la région du Sud-Bandama, qui a justifié la présence de ses parents sur l'esplanade du Palais présidentiel. Il s'agit, de l'appel aux côtés de Laurent Gbagbo, dès son arrivée au pouvoir, de nombreux cadres de leur région et à de très hautes responsabilités. " En effet, dira-t-il, les trois ministres d'Etat dans votre premier gouvernement, étaient originaires du Sud-Bandama. Et depuis, vous avez continué à accorder votre confiance à nos frères et sœurs de la région. Le bouquet dans tout cela, c'est le grand honneur que vous venez de nous faire, en nommant votre frère, notre frère, le professeur Paul Yao N'Dré, au poste de président du Conseil constitutionnel. Cette nomination honore notre région, votre région". Aussi, les parents Dida et Godié de ce dernier, des départements de Lakota, Hiré, Fresco, Guitry, Zikisso, Divo sont venus lui dire " Ahounkwa ", ou merci. Ce n'est pas tout. Ils sont aussi venus dire " merci ", au Président de la République, pour toutes les actions de développement qu'il a posées dans ladite région. Notamment, en lui octroyant deux (2) départements que sont Fresco et Guitry et huit (8) nouvelles sous-préfectures et de nombreuses communes. " Depuis votre arrivée au pouvoir, l'arithmétique de l'électrification villageoise a changé d'orientation. Hier, c'est le nombre de villages électrifiés que l'on comptait. Aujourd'hui, avec vous, il est plus facile de compter les villages non encore électrifiés. ", a témoigné M. Zabo. Félicitant le chef de l'Etat, au nom du peuple Dida et Godié, pour avoir " renoncé à la vengeance et se mettre au-dessus, pour présider à la destinée de notre nation ". Toutes choses qui, selon lui, sont faciles à dire, mais difficiles à faire. " Vous avez fait tout cela, alors que notre pays traverse une crise. Vous êtes un bâtisseur moderne et un rassembleur. Pour toutes ces raisons, nous voulons vous dire merci. Et c'est pourquoi, vos parents sont fiers d'avoir un fils comme vous. Nous sommes fiers du courage qui vous caractérise. Avancez sans crainte, Dieu vous accompagne. ". Avant de clore son propos, il a émis une doléance chère à ses parents. Qui l'ont d'ailleurs chargé de dire au chef de l'Etat, qu'ils voudraient le recevoir en visite d'Etat dans leur région.
Très heureux de les recevoir, le Président de la République s'est voulu très clair, sur la nomination du Pr Paul Yao N'Dré, à ce poste (lire discours du Pr). " Je suis content de Yao N'Dré Paul. Ce n'est pas un manchot. Il y a beaucoup de gens qu'on pouvait nommer. Mais il fallait qu'on en nomme un seul. Parce que c'est un fauteuil et non un banc ". Demandant à ses parents de le laisser travailler pour la République. Sur la volonté du Sud-Bandama de le recevoir en visite d'Etat, la Président Gbagbo n'a pu décliner l'invitation. Bien que pensant qu'il n'avait pas besoin d'une visite d'Etat dans cette région, parce qu'étant chez lui-même, tout comme Gagnoa. " Désignez quelqu'un pour y travailler avec le directeur du protocole d'Etat ", leur a-t-il simplement indiqué. A la joie de ses hôtes, qui n'en demandaient pas plus. Revenant sur des doléances qui ont été faites antérieurement, concernant cette région, le Président de la République a fait remarquer qu'il ne fallait pas la dépasser. Les départements de Fresco et de Guitry suffisent. C'est bon. On va essayer avec ça. C'est à vous de travailler. Quel que soit celui qui est élu, il fera la même chose que tous les autres. On a deux élections politiques en côte d'Ivoire : présidentielle et législatives. Pour la mairie et les Conseils généraux, on peut s'entendre. " Le plus important, on met entre vos mains, des instruments de travail. Travailler et c'est à cela que l'on vous jugera. Ne faites pas comme le paresseux qui trouve toujours des magnans là où il doit couper les herbes sous les caféiers (…). Avant moi il y a 40 ans, personne n'a créé les Conseil généraux. C'était sur papier. Aujourd'hui, c'est créé et tout le monde fait la même chose. En construisant écoles, centres de santé etc ". Comme pour dire qu'il n'y a pas lieu de se battre autour des élections municipales et celles des conseils généraux.
Frimo K. Djipro
koukoudf@yahoo.fr
Photos : Yanez
C'est Ernest Zabo, Dg de la Lonaci, porte-parole des populations de la région du Sud-Bandama, qui a justifié la présence de ses parents sur l'esplanade du Palais présidentiel. Il s'agit, de l'appel aux côtés de Laurent Gbagbo, dès son arrivée au pouvoir, de nombreux cadres de leur région et à de très hautes responsabilités. " En effet, dira-t-il, les trois ministres d'Etat dans votre premier gouvernement, étaient originaires du Sud-Bandama. Et depuis, vous avez continué à accorder votre confiance à nos frères et sœurs de la région. Le bouquet dans tout cela, c'est le grand honneur que vous venez de nous faire, en nommant votre frère, notre frère, le professeur Paul Yao N'Dré, au poste de président du Conseil constitutionnel. Cette nomination honore notre région, votre région". Aussi, les parents Dida et Godié de ce dernier, des départements de Lakota, Hiré, Fresco, Guitry, Zikisso, Divo sont venus lui dire " Ahounkwa ", ou merci. Ce n'est pas tout. Ils sont aussi venus dire " merci ", au Président de la République, pour toutes les actions de développement qu'il a posées dans ladite région. Notamment, en lui octroyant deux (2) départements que sont Fresco et Guitry et huit (8) nouvelles sous-préfectures et de nombreuses communes. " Depuis votre arrivée au pouvoir, l'arithmétique de l'électrification villageoise a changé d'orientation. Hier, c'est le nombre de villages électrifiés que l'on comptait. Aujourd'hui, avec vous, il est plus facile de compter les villages non encore électrifiés. ", a témoigné M. Zabo. Félicitant le chef de l'Etat, au nom du peuple Dida et Godié, pour avoir " renoncé à la vengeance et se mettre au-dessus, pour présider à la destinée de notre nation ". Toutes choses qui, selon lui, sont faciles à dire, mais difficiles à faire. " Vous avez fait tout cela, alors que notre pays traverse une crise. Vous êtes un bâtisseur moderne et un rassembleur. Pour toutes ces raisons, nous voulons vous dire merci. Et c'est pourquoi, vos parents sont fiers d'avoir un fils comme vous. Nous sommes fiers du courage qui vous caractérise. Avancez sans crainte, Dieu vous accompagne. ". Avant de clore son propos, il a émis une doléance chère à ses parents. Qui l'ont d'ailleurs chargé de dire au chef de l'Etat, qu'ils voudraient le recevoir en visite d'Etat dans leur région.
Très heureux de les recevoir, le Président de la République s'est voulu très clair, sur la nomination du Pr Paul Yao N'Dré, à ce poste (lire discours du Pr). " Je suis content de Yao N'Dré Paul. Ce n'est pas un manchot. Il y a beaucoup de gens qu'on pouvait nommer. Mais il fallait qu'on en nomme un seul. Parce que c'est un fauteuil et non un banc ". Demandant à ses parents de le laisser travailler pour la République. Sur la volonté du Sud-Bandama de le recevoir en visite d'Etat, la Président Gbagbo n'a pu décliner l'invitation. Bien que pensant qu'il n'avait pas besoin d'une visite d'Etat dans cette région, parce qu'étant chez lui-même, tout comme Gagnoa. " Désignez quelqu'un pour y travailler avec le directeur du protocole d'Etat ", leur a-t-il simplement indiqué. A la joie de ses hôtes, qui n'en demandaient pas plus. Revenant sur des doléances qui ont été faites antérieurement, concernant cette région, le Président de la République a fait remarquer qu'il ne fallait pas la dépasser. Les départements de Fresco et de Guitry suffisent. C'est bon. On va essayer avec ça. C'est à vous de travailler. Quel que soit celui qui est élu, il fera la même chose que tous les autres. On a deux élections politiques en côte d'Ivoire : présidentielle et législatives. Pour la mairie et les Conseils généraux, on peut s'entendre. " Le plus important, on met entre vos mains, des instruments de travail. Travailler et c'est à cela que l'on vous jugera. Ne faites pas comme le paresseux qui trouve toujours des magnans là où il doit couper les herbes sous les caféiers (…). Avant moi il y a 40 ans, personne n'a créé les Conseil généraux. C'était sur papier. Aujourd'hui, c'est créé et tout le monde fait la même chose. En construisant écoles, centres de santé etc ". Comme pour dire qu'il n'y a pas lieu de se battre autour des élections municipales et celles des conseils généraux.
Frimo K. Djipro
koukoudf@yahoo.fr
Photos : Yanez