L’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), version Criwa Zéli, consciente du poids de ses nouvelles responsabilités, n’a pas voulu faire les choses dans la dentelle. Ainsi, après le congrès d’avril, le successeur d’Amos Beonaho, qui, au cours de sa campagne, parlait «de la continuité dans la gestion», a toutefois apporté des innovations dans la compétition du prix Ebony, qui entrent en vigueur à partir de cette douzième nuit de la communication. Une manière pour lui d’annoncer les couleurs de ce que sera «la nouvelle Unjci» et de répondre implicitement à ses détracteurs. La réforme commence par les critères de participation au concours. Conformément au vœu du dernier congrès, l’équipe de Criwa Zéli introduit deux productions, au lieu d’une seule jusqu’ici par genre : enquête ou dossier, reportage et interview.
Ce qui amène le postulant aux Ebony à déposer au total six productions au lieu de trois auparavant. L’appétit venant en mangeant, trois prix spéciaux sont créés pour rendre hommage aux grosses plumes de la presse écrite et audiovisuelle qui auront marquées leur époque et joué un rôle essentiel dans la création et l’évolution de l’Unjci.
Il s’agit du prix Jérôme Diégou Bailly de la meilleure enquête ou du meilleur dossier, du prix Joseph Diomandé du meilleur reportage et du prix Jean-Pierre Ayé de la meilleure interview. Ces différents prix sont parrainés respectivement par le Conseil national de la communication audiovisuelle (Cnca), le Groupe Fraternité Matin et la Rti. En instaurant ces prix spéciaux, l’équipe du président de l’Unjci satisfait ainsi une de ses promesses de campagne.
Outre ces distinctions, des prix seront également octroyés le 14 novembre, dans les jardins du Golf hôtel, aux partenaires. Il s’agira pour l’Unjci de récompenser des partenaires physiques ou moraux qui ont toujours œuvré pour que l’union tienne ses engagements vis-à-vis des journalistes et de l’ensemble de la population ivoirienne.
En ce qui concerne la polémique «sur la prétendue exclusion des assimilés», le président de l’union a fait la précision suivante : «C’est lors du congrès de 1998 que des journalistes bien identifiés de la Rti, sont montés au créneau pour s’opposer à la présence de ces assimilés au sein de l’Unjci. Cela a provoqué un long débat. L’affaire a été soumise au vote où les assimilés ont été exclus. C’est donc normal que ces derniers s’associent aujourd’hui pour défendre leurs intérêts. Il faut comprendre que cela est loin d’être le fait de la présence de Criwa Zéli à la tête de l’union.»
Issa T.Yéo
Ce qui amène le postulant aux Ebony à déposer au total six productions au lieu de trois auparavant. L’appétit venant en mangeant, trois prix spéciaux sont créés pour rendre hommage aux grosses plumes de la presse écrite et audiovisuelle qui auront marquées leur époque et joué un rôle essentiel dans la création et l’évolution de l’Unjci.
Il s’agit du prix Jérôme Diégou Bailly de la meilleure enquête ou du meilleur dossier, du prix Joseph Diomandé du meilleur reportage et du prix Jean-Pierre Ayé de la meilleure interview. Ces différents prix sont parrainés respectivement par le Conseil national de la communication audiovisuelle (Cnca), le Groupe Fraternité Matin et la Rti. En instaurant ces prix spéciaux, l’équipe du président de l’Unjci satisfait ainsi une de ses promesses de campagne.
Outre ces distinctions, des prix seront également octroyés le 14 novembre, dans les jardins du Golf hôtel, aux partenaires. Il s’agira pour l’Unjci de récompenser des partenaires physiques ou moraux qui ont toujours œuvré pour que l’union tienne ses engagements vis-à-vis des journalistes et de l’ensemble de la population ivoirienne.
En ce qui concerne la polémique «sur la prétendue exclusion des assimilés», le président de l’union a fait la précision suivante : «C’est lors du congrès de 1998 que des journalistes bien identifiés de la Rti, sont montés au créneau pour s’opposer à la présence de ces assimilés au sein de l’Unjci. Cela a provoqué un long débat. L’affaire a été soumise au vote où les assimilés ont été exclus. C’est donc normal que ces derniers s’associent aujourd’hui pour défendre leurs intérêts. Il faut comprendre que cela est loin d’être le fait de la présence de Criwa Zéli à la tête de l’union.»
Issa T.Yéo