Crise Ivoirienne : Alerte ! Gbagbo veut brûler la Côte d`Ivoire

Voici 7ans que nous n'arrivons pas à nous débarrasser de la crise. Cette crise qui n'a ni père, ni mère est en train de pousser la Côte d'Ivoire dans l'agonie. De pays à revenu intermédiaire il y a quelques années, le pays de Félix Houphouët Boigny est aujourd'hui relégué au rang très déshonorant de pays pauvre très endetté (Ppte). Et Laurent Gbagbo, socialiste des cheveux aux orteils, détenteur de toutes les stratégies pour construire une grande Côte d'Ivoire avoue sa défaite devant cette crise. Puisqu'il avoue être incapable de poser une seule petite pierre du développement à cause de la crise. Après donc 7ans d'entretien de cette crise afin qu'elle perdure le plus longtemps possible, l'époux de Ehivet Simone veut expérimenter sa nouvelle trouvaille à savoir, provoquer une nouvelle guerre afin de s'accorder dix autres années à la tête d'une Côte d'Ivoire mourante. Telles se trouvent être les nouvelles ambitions du Woody de Mama. Sachant que son panier à crabes de direction nationale de campagne en proie à diverses crises claniques ne peut pas lui garantir un succès au prochain scrutin, l'homme veut voir autrement les choses. Ainsi, il met en action l'acte 1 de son plan. Ayant réussi à pousser à l'énervement l'opposition et ses nombreux militants par des successifs reports de la présidentielle, il veut maintenant les pousser au soulèvement. Evidemment, les différentes menaces émanant de la jeunesse de l'opposition ne font que fait rire Laurent Gbagbo et ses affidés. Parce que tout cela rentre dans leur plan. Récemment, il disait que le désarmement ne pouvait être envisageable qu'après les élections alors qu'il soutenait le contraire il y a peu longtemps. Aujourd'hui, c'est par l'entremise de Paul Yao N'Dré qu'il annonce la primauté du désarmement sur les élections. Toutes ces volte-face pour irriter davantage l'opposition et la pousser à bout. La nouvelle exigence d'un document de régularité fiscale et d'extrait d'acte de naissance rentre dans la même logique. On donne l'impression que les candidatures de Bédié et Ado vont être rejetées afin que les militants fâchés aillent crier leur ras-le-bol dans la rue. Si cela est fait, c'est la que le plan B va entrer en action, contrairement aux anciens schémas, ce n'est pas l'armée régulière qui sortira. Mais plutôt les nombreuses milices à sa solde organisées entrainées et bien armées qui travailleront. Leur rôle sera de tirer sur les manifestants aux mains nues et imputer la responsabilité aux leaders de l'opposition.

Après, Gbagbo et ses amis passeront à notre télévision et radio pour clamer leur innocence, leur désir d'aller aux élections pour une sortie pacifique de la crise et surtout condamner l'instinct de violence de l'opposition. Comme dans un climat d'insécurité totale, on ne peut pas organiser les élections, alors on ira une fois encore parcourir le monde à la recherche d'autres accords. Et qui sait combien de temps cela va-t-il prendre ? Alors, il faut à l'ensemble de l'opposition une vigilance soutenue pour ne pas céder aux provocations de Laurent Gbagbo et sa clique. La vie du pays et des Ivoiriens en dépend.

Rodolphe Flaha