Les dispositifs drastiques mis en place par la Côte d'Ivoire a permis de gagner la bataille contre la grippe A/H1N1.
Découverte en avril dernier, en Amérique du sud, notamment au Mexique, la grippe A/H1N1 continue de faire des vagues dans le monde. Les chiffres sont dramatiques et effrayants. L'Organisation mondiale de la santé (Oms) qui définit cette infection humaine comme un virus grippal qui infecte habituellement les porcs indique que, à la date du 12 novembre dernier, 7779 personnes ont succombé à cette maladie dans plus d'une centaine de pays. De son côté, l'organe supra du tourisme dans le monde qui est l'Organisation mondiale du tourisme (Omt), fait savoir que cette maladie a enregistré une perte de plus de 1000 milliards de Fcfa dans le secteur. Le continent africain n'est pas non plus isolé. Une trentaine de pays sont concernés. Parmi lesquels se trouvent l'Afrique du sud, l'Egypte, l'Angola, la Côte d'Ivoire, la Libye… en passant par l'Afrique du sud, l'Ouganda, et le Malawi… S'agissant de la Côte d'Ivoire, trois cas y ont été découverts. Le virus a été diagnostiqué le vendredi 19 juin dernier pour la première fois, chez une passagère du vol Sn 245 de la compagnie Sn Bruxel Airlines en provenance de Bruxelles en Belgique, qui avait fait escale dans la capitale ivoirienne. Le 23 juin, deux autres cas ont été détectés. Ces différentes découvertes ont mis en branle les populations et les autorités Ivoiriennes. Cependant, les autorités ivoiriennes ont pris des mesures draconiennes pour mettre en place, une surveillance épidémiologique comme ce fut le cas pour le virus H5N1 (grippe aviaire) qui est apparu en 2006 dans le pays. Ainsi, les services de la surveillance épidémiologique de l'institut national d'hygiène publique (Inhp), en charge de ce volet, ont isolé les personnes atteintes, le temps de prendre toutes les dispositions idoines. Tout en surveillant certains passagers du même vol en escale à l'aéroport international d'Abidjan. L'Etat de Côte d'Ivoire a reçu de l'Organisation mondiale de la santé (Oms), 70 kits de protection et 261660 capsules de Tamiflu, le traitement administré contre le virus. Autre mesure essentielle, c'est sans nul doute, les nombreuses campagnes de sensibilisations à l'intention des populations. A l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan, par exemple, des brochures avec une panoplie d'informations sont distribuées à tous les passagers à destination de la Côte d'Ivoire. La transmission de cette maladie se faisant par la voie aérienne, c'est-à-dire, la dissémination dans l'air du virus par l'intermédiaire de la toux, l'éternuement, des postillons…mais pouvant également être manu portée, notamment par les mains et les objets contaminés, les experts de l'Inhp ont donc demandé à la population, d'éviter tout contact avec une personne malade. Ils ont également souhaité aux uns et aux autres de se laver régulièrement les mains avec du savon ou avec une solution hydro alcoolique et de se couvrir la bouche et le nez avec un mouchoir en papier qu'ils doivent jeter lorsqu'ils toussent ou éternuent pour prévenir cette maladie. Ces procédés ont été fort payants pour la Côte d'Ivoire. Car, en dehors de ces trois cas qu'on pourrait qualifiés " accidentels ", la Côte d'Ivoire a vaincu le virus. Cependant, si cette bataille a été gagnée par une forte sensibilisation de l'opinion, les autorités ivoiriennes doivent de mener la bataille de l'achat du vaccin contre cette maladie. Au moment où les firmes pharmaceutiques internationales, notamment Novartis, Sanofi Pasteur, GlaxoSmithkline (Gsk), Hualan Biological Engeneering, Baxter, Sinovac…essaient tant bien que mal de mettre sur le marché, des vaccins, dont l'utilisation divise les populations de certains pays sur son efficacité.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
Découverte en avril dernier, en Amérique du sud, notamment au Mexique, la grippe A/H1N1 continue de faire des vagues dans le monde. Les chiffres sont dramatiques et effrayants. L'Organisation mondiale de la santé (Oms) qui définit cette infection humaine comme un virus grippal qui infecte habituellement les porcs indique que, à la date du 12 novembre dernier, 7779 personnes ont succombé à cette maladie dans plus d'une centaine de pays. De son côté, l'organe supra du tourisme dans le monde qui est l'Organisation mondiale du tourisme (Omt), fait savoir que cette maladie a enregistré une perte de plus de 1000 milliards de Fcfa dans le secteur. Le continent africain n'est pas non plus isolé. Une trentaine de pays sont concernés. Parmi lesquels se trouvent l'Afrique du sud, l'Egypte, l'Angola, la Côte d'Ivoire, la Libye… en passant par l'Afrique du sud, l'Ouganda, et le Malawi… S'agissant de la Côte d'Ivoire, trois cas y ont été découverts. Le virus a été diagnostiqué le vendredi 19 juin dernier pour la première fois, chez une passagère du vol Sn 245 de la compagnie Sn Bruxel Airlines en provenance de Bruxelles en Belgique, qui avait fait escale dans la capitale ivoirienne. Le 23 juin, deux autres cas ont été détectés. Ces différentes découvertes ont mis en branle les populations et les autorités Ivoiriennes. Cependant, les autorités ivoiriennes ont pris des mesures draconiennes pour mettre en place, une surveillance épidémiologique comme ce fut le cas pour le virus H5N1 (grippe aviaire) qui est apparu en 2006 dans le pays. Ainsi, les services de la surveillance épidémiologique de l'institut national d'hygiène publique (Inhp), en charge de ce volet, ont isolé les personnes atteintes, le temps de prendre toutes les dispositions idoines. Tout en surveillant certains passagers du même vol en escale à l'aéroport international d'Abidjan. L'Etat de Côte d'Ivoire a reçu de l'Organisation mondiale de la santé (Oms), 70 kits de protection et 261660 capsules de Tamiflu, le traitement administré contre le virus. Autre mesure essentielle, c'est sans nul doute, les nombreuses campagnes de sensibilisations à l'intention des populations. A l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan, par exemple, des brochures avec une panoplie d'informations sont distribuées à tous les passagers à destination de la Côte d'Ivoire. La transmission de cette maladie se faisant par la voie aérienne, c'est-à-dire, la dissémination dans l'air du virus par l'intermédiaire de la toux, l'éternuement, des postillons…mais pouvant également être manu portée, notamment par les mains et les objets contaminés, les experts de l'Inhp ont donc demandé à la population, d'éviter tout contact avec une personne malade. Ils ont également souhaité aux uns et aux autres de se laver régulièrement les mains avec du savon ou avec une solution hydro alcoolique et de se couvrir la bouche et le nez avec un mouchoir en papier qu'ils doivent jeter lorsqu'ils toussent ou éternuent pour prévenir cette maladie. Ces procédés ont été fort payants pour la Côte d'Ivoire. Car, en dehors de ces trois cas qu'on pourrait qualifiés " accidentels ", la Côte d'Ivoire a vaincu le virus. Cependant, si cette bataille a été gagnée par une forte sensibilisation de l'opinion, les autorités ivoiriennes doivent de mener la bataille de l'achat du vaccin contre cette maladie. Au moment où les firmes pharmaceutiques internationales, notamment Novartis, Sanofi Pasteur, GlaxoSmithkline (Gsk), Hualan Biological Engeneering, Baxter, Sinovac…essaient tant bien que mal de mettre sur le marché, des vaccins, dont l'utilisation divise les populations de certains pays sur son efficacité.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr