Le ministre Désiré Gnonkonté, délégué départemental du PDCI de Guiglo, a effectué une importante tournée à Taï et à Zagné pour le compte de son parti, le Pdci-Rda. Ici, il fait le bilan de cette visite qui lui a permis de mobiliser les militants pour la tournée prochaine du président Bédié à l'Ouest.
Vous avez effectué une tournée à Taï au cours de laquelle, plein d'activités se sont déroulées. Pouvons-nous avoir le point de ce qui s'est passé à Taï ?
Je voudrais souligner que j'ai été soutenu dans ma tournée par le député Déhé Paul que je remercie. Nous sommes venus apporter des infrastructures de base à nos parents de la commune. Taï est une zone isolée, enclavée. Nous avons centré la priorité essentielle de nos activités sur l'éducation. Et par conséquent, nous avons décidé d'apporter notre contribution pour la construction des écoles. C'est ainsi que nous avons livré 6 classes à des écoles primaires (Daobly et Ponan). Le député et moi avons mis sur pied la seule ambulance de Taï qui était en panne depuis plus d'un an et qui n'est pas adaptée. Nous avons donc réparé cette ambulance pour la mettre à la disposition de la population et de l'hôpital de Taï qui est à 85km de Guiglo et sur une voie qui n'est plus praticable. Et malheureusement, on constate qu'on perd des femmes en couche ainsi que des malades qu'on doit évacuer qui meurent aussi. Donc c'était important de rétablir cette ambulance. C'était quelque chose de fort pour la population. Nous avons aussi offert des dons de l'ambassade de Corée. Des dons de vêtements aux populations. Nous avons présidé un tournoi de football dans la zone de Zagné particulièrement à Okabo. Nous avons dû participer avec la population, à cette activité culturelle et sportive qui a regroupé un grand nombre de participants. En ma qualité de militant Pdci-Rda, ma satisfaction, c'est que la population mène le combat du Pdci. On n'a pas besoin de faire des campagnes dans notre région puisque les gens font déjà le parallèle entre le bilan du président Henri Konan Bédié et le bilan de ceux qui sont au pouvoir en ce moment. Eux-mêmes décident de ce qu'ils doivent faire pendant les élections prochaines. A ce niveau, je suis très satisfait parce que les populations sont en place et sont à plus de 95% Pdci. Je n'ai aucun doute. Je pense qu’à l’élection présidentielle prochaine, Taï saura le concrétiser par un vote massif en faveur du Président Henri Konan Bédié.
On a annoncé que dans peu de temps, le Président Bédié fera une tournée à l'Ouest en passant par votre délégation. A quel niveau se situent les préparatifs ?
On ne peut pas étaler sur la place publique les mesures de sécurité à prendre. Toutes les dispositions sont prises pour cela. A ce niveau, les populations ont hâte de le recevoir. La question qu'on nous pose, c'est à quelle date viendra le Président ? On veut le voir. Le chef ne donne la date de son arrivée qu'à l'approche de sa visite. Nous constatons l'impatience que les populations expriment et nous pensons que le Président Bédié, lorsqu'il viendra, saura satisfaire les attentes des populations. Concernant les dispositions, nous avons mis en place des comités d'organisation qui sont à pied d'œuvre, qui travaillent d'arrache-pied. Je ne peux pas dire que nous sommes prêts à 100%, mais nous sommes pratiquement prêts pour la visite du Président.
Que représente la prochaine visite du Président Bédié à l'Ouest ?
Le Président Bédié est ici chez lui, ici à l'ouest. Je dois rappeler que le Président Bédié a fait beaucoup d'activités à Guiglo. En tant que président de la République, il est venu ici, il a posé des actes tangibles que les gens voient, qui sont concrets. Il vient pour retrouver des frères, des sœurs qu'il n'a pas revus depuis le funeste coup d'Etat de 99. Il viendra donc revoir ses parents qui sauront, eux aussi, le lui rendre. Je n'ai aucune inquiétude.
Peut-on dire qu'il n'y a pas match ici à l'Ouest contre ses adversaires du Fpi ? Que va-t-il se passer pendant les élections prochaines ?
Je suis confiant. Comme je l'ai dit plus haut, les populations elles-mêmes font le bilan des actes posés par le pouvoir Fpi surtout les élus locaux Fpi et les actes posés par ceux du Pdci. Je suis donc confiant à ce niveau. Ils ont hâte de retrouver leur quiétude, leur paix et leur économie. On nous a fait plein de promesses mais on se rend compte aujourd'hui que les enfants ne vont pas à l'école comme il le faut, les matières premières ne circulent pas, les gens se soignent difficilement, la pauvreté se voit partout, elle existe partout. Ceux qui pouvaient se payer des médicaments ne peuvent plus maintenant le faire. On n'a pas besoin de le leur dire. C'est eux-mêmes qui disent qu'ils ont hâte d'aller aux élections.
Il faut compter aussi avec la violence et les empêchements de vote. Avez-vous des secrets pour contrecarrer ces violences qui sont quand même prévisibles ?
Nous sommes tous des hommes. Ce qu'un homme peut faire, un autre peut aussi le faire. Moi, je dois dire qu'il faut que les gens sachent que le Président Houphouët-Boigny a cultivé la paix. Le Pdci est un parti de paix. Même si quelqu'un ne veut pas se battre et que vous lui donnez plusieurs coups, il va être obligé de vous rendre un coup. Il faut qu'on sache que la violence appelle la violence. Ils n'ont pas seuls l’apanage de la violence. Si ceux de nos frères qui, à l'époque, pratiquaient la violence, qui aujourd'hui reconnaissent leur tort d'ailleurs…Si demain à l'occasion des élections, les violences reprennent, mais ils trouveront en face aussi, des gens déterminés à leur opposer la résistance. Donc à ce niveau, je n'ai aucune inquiétude à me faire.
Interview réalisée à Guiglo par
François Konan
Vous avez effectué une tournée à Taï au cours de laquelle, plein d'activités se sont déroulées. Pouvons-nous avoir le point de ce qui s'est passé à Taï ?
Je voudrais souligner que j'ai été soutenu dans ma tournée par le député Déhé Paul que je remercie. Nous sommes venus apporter des infrastructures de base à nos parents de la commune. Taï est une zone isolée, enclavée. Nous avons centré la priorité essentielle de nos activités sur l'éducation. Et par conséquent, nous avons décidé d'apporter notre contribution pour la construction des écoles. C'est ainsi que nous avons livré 6 classes à des écoles primaires (Daobly et Ponan). Le député et moi avons mis sur pied la seule ambulance de Taï qui était en panne depuis plus d'un an et qui n'est pas adaptée. Nous avons donc réparé cette ambulance pour la mettre à la disposition de la population et de l'hôpital de Taï qui est à 85km de Guiglo et sur une voie qui n'est plus praticable. Et malheureusement, on constate qu'on perd des femmes en couche ainsi que des malades qu'on doit évacuer qui meurent aussi. Donc c'était important de rétablir cette ambulance. C'était quelque chose de fort pour la population. Nous avons aussi offert des dons de l'ambassade de Corée. Des dons de vêtements aux populations. Nous avons présidé un tournoi de football dans la zone de Zagné particulièrement à Okabo. Nous avons dû participer avec la population, à cette activité culturelle et sportive qui a regroupé un grand nombre de participants. En ma qualité de militant Pdci-Rda, ma satisfaction, c'est que la population mène le combat du Pdci. On n'a pas besoin de faire des campagnes dans notre région puisque les gens font déjà le parallèle entre le bilan du président Henri Konan Bédié et le bilan de ceux qui sont au pouvoir en ce moment. Eux-mêmes décident de ce qu'ils doivent faire pendant les élections prochaines. A ce niveau, je suis très satisfait parce que les populations sont en place et sont à plus de 95% Pdci. Je n'ai aucun doute. Je pense qu’à l’élection présidentielle prochaine, Taï saura le concrétiser par un vote massif en faveur du Président Henri Konan Bédié.
On a annoncé que dans peu de temps, le Président Bédié fera une tournée à l'Ouest en passant par votre délégation. A quel niveau se situent les préparatifs ?
On ne peut pas étaler sur la place publique les mesures de sécurité à prendre. Toutes les dispositions sont prises pour cela. A ce niveau, les populations ont hâte de le recevoir. La question qu'on nous pose, c'est à quelle date viendra le Président ? On veut le voir. Le chef ne donne la date de son arrivée qu'à l'approche de sa visite. Nous constatons l'impatience que les populations expriment et nous pensons que le Président Bédié, lorsqu'il viendra, saura satisfaire les attentes des populations. Concernant les dispositions, nous avons mis en place des comités d'organisation qui sont à pied d'œuvre, qui travaillent d'arrache-pied. Je ne peux pas dire que nous sommes prêts à 100%, mais nous sommes pratiquement prêts pour la visite du Président.
Que représente la prochaine visite du Président Bédié à l'Ouest ?
Le Président Bédié est ici chez lui, ici à l'ouest. Je dois rappeler que le Président Bédié a fait beaucoup d'activités à Guiglo. En tant que président de la République, il est venu ici, il a posé des actes tangibles que les gens voient, qui sont concrets. Il vient pour retrouver des frères, des sœurs qu'il n'a pas revus depuis le funeste coup d'Etat de 99. Il viendra donc revoir ses parents qui sauront, eux aussi, le lui rendre. Je n'ai aucune inquiétude.
Peut-on dire qu'il n'y a pas match ici à l'Ouest contre ses adversaires du Fpi ? Que va-t-il se passer pendant les élections prochaines ?
Je suis confiant. Comme je l'ai dit plus haut, les populations elles-mêmes font le bilan des actes posés par le pouvoir Fpi surtout les élus locaux Fpi et les actes posés par ceux du Pdci. Je suis donc confiant à ce niveau. Ils ont hâte de retrouver leur quiétude, leur paix et leur économie. On nous a fait plein de promesses mais on se rend compte aujourd'hui que les enfants ne vont pas à l'école comme il le faut, les matières premières ne circulent pas, les gens se soignent difficilement, la pauvreté se voit partout, elle existe partout. Ceux qui pouvaient se payer des médicaments ne peuvent plus maintenant le faire. On n'a pas besoin de le leur dire. C'est eux-mêmes qui disent qu'ils ont hâte d'aller aux élections.
Il faut compter aussi avec la violence et les empêchements de vote. Avez-vous des secrets pour contrecarrer ces violences qui sont quand même prévisibles ?
Nous sommes tous des hommes. Ce qu'un homme peut faire, un autre peut aussi le faire. Moi, je dois dire qu'il faut que les gens sachent que le Président Houphouët-Boigny a cultivé la paix. Le Pdci est un parti de paix. Même si quelqu'un ne veut pas se battre et que vous lui donnez plusieurs coups, il va être obligé de vous rendre un coup. Il faut qu'on sache que la violence appelle la violence. Ils n'ont pas seuls l’apanage de la violence. Si ceux de nos frères qui, à l'époque, pratiquaient la violence, qui aujourd'hui reconnaissent leur tort d'ailleurs…Si demain à l'occasion des élections, les violences reprennent, mais ils trouveront en face aussi, des gens déterminés à leur opposer la résistance. Donc à ce niveau, je n'ai aucune inquiétude à me faire.
Interview réalisée à Guiglo par
François Konan
