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Politique Publié le samedi 14 novembre 2009 | L’intelligent d’Abidjan

Mobilisation / Union Fraternelle des Akans de l’Ouest - Les Akan du Sud Bandama s’unissent pour la victoire de Gbagbo

Une section de l’Union Fraternelle des Akan de l’Ouest du Sud Bandama a été installée le Jeudi 12 Novembre 2009 à Datta dans la Sous-préfecture de Divo.

Grâce à Dédi Jean Paul et Tiégbé Ludovic natifs de Datta, tous conseillers techniques du Président Laurent Gbagbo, les Akan du Sud Bandama ont accordé leurs violons pour la réélection de Laurent Gbagbo, candidat de la majorité présidentielle. En présence de Nanan Kouadio Konan Kalonzo, président de l’Union Fraternelle des Akan de l’Ouest de la Côte d’Ivoire, de M.Assié Badja Camille, Maire de la commune de Divo et des élus, les membres de la section UFAO-Divo ont exprimé leur gratitude au chef de l’Etat qui, selon eux, accorde plus d’intérêts à l’amélioration des conditions de travail et de vie des paysans. Prenant la parole, Dr. Bidi Jean-Paul a exhorté ses frères à adhérer au projet de société du Président Laurent Gbagbo dont le souci est de promouvoir une nation forte. Pour lui, on peut développer chez soi sans forcément être candidat à une quelconque élection. ‘’Regardons-nous en frères et votons pour la victoire du Président Laurent Gbagbo, le candidat de la Côte d’Ivoire’’, a-t-il ajouté. Quant à Tiégbé Ludovic Laïdo, il a dans un premier temps, félicité Nanan Kalonzo d’avoir effectué le déplacement jusqu’à Djétenakro dans le canton Gbéhiri pour la cause de Laurent Gbagbo. Dans son adresse, le conseiller Ludovic a demandé à son hôte Kalonzo de continuer son combat qui consiste à ‘’ ouvrir les yeux de nos frères victimes de l’intoxication des adversaires’’ du candidat de la majorité présidentielle. ‘’Nous soutenons les actions de l’UFAO. Pendant ces élections, nous ferons bilan contre bilan. Nous irons au vote et sachez qui voter. Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara n’ont plus d’avenir politique. A 75 ans, pensez-vous que quelqu’un qui parle Nouchi peut avoir un avenir ? Alassane Ouattara promet des milliards virtuels alors que son village Kong n’a pas de route. Kong n’a pas de collège et Alassane Ouattara n’a jamais été à la Mecque alors qu’il se dit milliardaire’’, a-t-il conclu. Pour clore cette rencontre, Bidi Jean-Paul et Tiégbé Ludovic ont été faits princes Akan par le patriarche N’Zué Michel.
Nanan Kalonzo président de l’UFAO : «Bédié ne connaît pas nos problèmes»

« J'ai demandé à mes frères Baoulé qu'ils soutiennent le Président Laurent Gbagbo. Le moment venu, qu'ils votent le président Laurent Gbagbo. C'est lui qu'il faut aux paysans et c’est seulement lui qui peut aider nos frères Akan vivant dans la partie Ouest de la Côte d’Ivoire, à vivre dans la quiétude avec nos tuteurs. Actuellement, le prix de cacao est monté à 1000 FCFA, grâce à la politique du Président Laurent Gbagbo qui lui-même est fils de paysan. Dans la zone forestière si nous avons des difficultés, c'est le président Gbagbo seul qui pourra décanter la situation. Nous avons déjà vu ses adversaires à l’œuvre ici et qu’ont-ils fait pour nous les paysans ? Je voudrais aussi répondre à ceux qui racontent partout que j’ai été destitué. Je demeure à mon poste, je suis le président de l'UFAO et chef central des Baoulé à Issia. Je suis membre du conseil national des sages de la filière café-cacao. Je suis en tournée partout pour expliquer le projet de société du Président Laurent Gbagbo. Compte tenu de mes nombreuses sollicitations, j'ai pris un frère pour gérer la situation à Issia. Sinon, personne ne m'a destitué. Ce sont des rumeurs. Le 21 novembre 2009, je vais introniser Konan Kouamé Salomon (…) C’est Alassane Ouattara que nous appelons ‘’Allan N’Guessan’’ qui a envoyé la guerre en Côte d’Ivoire. Aujourd’hui son allié le président Henri Konan Bédié nous accuse de soutenir les actions du Président Laurent Gbagbo. Les propos du président Bédié l’engagent. Je sais que je suis sur le bon chemin. Lui Bédié connaît-il nos problèmes ici? Il ne les connaît pas. Je répète pour dire que ses propos n’engagent que lui».
Dosso Villard, envoyé spécial
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