Le chef de l'Etat effectue à partir d'aujourd'hui une visite de quatre jours dans la région du Worodougou.
Du 16 au 19 novembre prochain, le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, sera dans la région du Worodougou. Dans le cadre d'une visite d'Etat de quatre jours qui le conduira de Bouandougou à Séguéla en passant par Tiéningboué, Mankono et Kani.
Une visite que les populations de cette partie du territoire semble attendre avec beaucoup d'impatience. Du moins à en croire, un membre du corps préfectoral qui s'est récemment exprimé dans les colonnes du quotidien gouvernemental. Mais avant cela, que de tractations et de frayeurs !
La visite d'Etat que le président Laurent Gbagbo entreprend ce matin était prévue du 9 au 12 novembre dernier. Mais elle avait été reportée au dernier moment par la direction du protocole d'Etat au 16 novembre. Puis, quelques temps après, un autre communiqué émanant de cette structure du palais présidentiel était tombé comme pour briser totalement le rêve des populations de la région en ces termes : «La Direction du Protocole d'Etat informe la Communauté nationale que la visite du Président de la République de Côte d'Ivoire dans la Région du ''Worodougou'', Départements de Séguéla, Mankono et Kani, initialement prévue pour la période du 09 au 12 Novembre 2009, est reportée à une date ultérieure. La Direction du Protocole d'Etat s'excuse auprès des élus, cadres, populations et des personnes ayant des intérêts dans ladite région, pour les désagréments que ce report indépendant de sa volonté, a pu causer». A la suite de ce communiqué, les détracteurs du chef de l'Etat n'ont pas manqué de jubiler. Estimant que si le numéro un ivoirien «reporte ainsi son voyage, c'est parce que les populations du Nord ne l'attendent pas. Mieux, que si ce dernier effectue le voyage du Nord, il en sortira humilié tant il n'y aura pas de mobilisation à ses meetings». C'est donc avec surprise que les populations ivoiriennes apprendront que la visite du président de la République est maintenue à la date du 16 novembre. Véritable coup de théâtre. Mais, une décision que des indiscrétions expliquent. A les en croire, Laurent Gbagbo a maintenu cette visite en réponse à ses détracteurs. Et ainsi leur dire qu'il «est au Nord et n'entend pas se laisser distraire». Il en profitera d'ailleurs, selon nos sources, pour le leur dire de vive voix lors de la première journée dans la sous-préfecture de Bouandougou. Cette première étape de la visite d'Etat du président Gbagbo, à en croire le secrétaire général de la préfecture de Séguéla, Coulibaly Sihindou, va véritablement donner le ton. Aussi bien du point de vue de la mobilisation des populations que de l'organisation mise en place par les élus et cadres. «Tout le monde attend la visite du président Gbagbo avec beaucoup d'enthousiasme. La sous-préfecture de Bouandougou que le chef de l'Etat a rendue effectivement fonctionnelle en 2008 attend de communier avec lui. Les populations sont très mobilisées et n'attendent plus que le début de la fête», a-t-il soutenu dans un confrère. La visite du chef de l'Etat démarre aujourd'hui sous le coup de 11h dans le Worodougou. Après la polémique sur ce déplacement, qui de Gbagbo ou de ses détracteurs aura le dernier mot ? Rendez-vous à Bouandougou et à Tiéningboué.
José S. Koudou
Du 16 au 19 novembre prochain, le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, sera dans la région du Worodougou. Dans le cadre d'une visite d'Etat de quatre jours qui le conduira de Bouandougou à Séguéla en passant par Tiéningboué, Mankono et Kani.
Une visite que les populations de cette partie du territoire semble attendre avec beaucoup d'impatience. Du moins à en croire, un membre du corps préfectoral qui s'est récemment exprimé dans les colonnes du quotidien gouvernemental. Mais avant cela, que de tractations et de frayeurs !
La visite d'Etat que le président Laurent Gbagbo entreprend ce matin était prévue du 9 au 12 novembre dernier. Mais elle avait été reportée au dernier moment par la direction du protocole d'Etat au 16 novembre. Puis, quelques temps après, un autre communiqué émanant de cette structure du palais présidentiel était tombé comme pour briser totalement le rêve des populations de la région en ces termes : «La Direction du Protocole d'Etat informe la Communauté nationale que la visite du Président de la République de Côte d'Ivoire dans la Région du ''Worodougou'', Départements de Séguéla, Mankono et Kani, initialement prévue pour la période du 09 au 12 Novembre 2009, est reportée à une date ultérieure. La Direction du Protocole d'Etat s'excuse auprès des élus, cadres, populations et des personnes ayant des intérêts dans ladite région, pour les désagréments que ce report indépendant de sa volonté, a pu causer». A la suite de ce communiqué, les détracteurs du chef de l'Etat n'ont pas manqué de jubiler. Estimant que si le numéro un ivoirien «reporte ainsi son voyage, c'est parce que les populations du Nord ne l'attendent pas. Mieux, que si ce dernier effectue le voyage du Nord, il en sortira humilié tant il n'y aura pas de mobilisation à ses meetings». C'est donc avec surprise que les populations ivoiriennes apprendront que la visite du président de la République est maintenue à la date du 16 novembre. Véritable coup de théâtre. Mais, une décision que des indiscrétions expliquent. A les en croire, Laurent Gbagbo a maintenu cette visite en réponse à ses détracteurs. Et ainsi leur dire qu'il «est au Nord et n'entend pas se laisser distraire». Il en profitera d'ailleurs, selon nos sources, pour le leur dire de vive voix lors de la première journée dans la sous-préfecture de Bouandougou. Cette première étape de la visite d'Etat du président Gbagbo, à en croire le secrétaire général de la préfecture de Séguéla, Coulibaly Sihindou, va véritablement donner le ton. Aussi bien du point de vue de la mobilisation des populations que de l'organisation mise en place par les élus et cadres. «Tout le monde attend la visite du président Gbagbo avec beaucoup d'enthousiasme. La sous-préfecture de Bouandougou que le chef de l'Etat a rendue effectivement fonctionnelle en 2008 attend de communier avec lui. Les populations sont très mobilisées et n'attendent plus que le début de la fête», a-t-il soutenu dans un confrère. La visite du chef de l'Etat démarre aujourd'hui sous le coup de 11h dans le Worodougou. Après la polémique sur ce déplacement, qui de Gbagbo ou de ses détracteurs aura le dernier mot ? Rendez-vous à Bouandougou et à Tiéningboué.
José S. Koudou