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Art et Culture Publié le mardi 17 novembre 2009 | Nuit & Jour

Une fierté personnelle

Ça y est ! Le mystère est enfin tombé, qui dévoile le visage de celui qui aura été le plus talentueux de tous les candidats au prix Ebony 2009. Jean-Roch Kouamé, 1er Super Ebony de la génération Criwa Zéli, porte ainsi la lourde couronne décernée à la presse écrite dans son entièreté. Lourde responsabilité certes. Mais le héros en a la carrure. Son parcours dans ce métier aussi difficile qu’exaltant lui en a donné l’étoffe nécessaire. Ce couronnement n’est donc que la suite logique de plusieurs années d’endurance, où les chutes ont succédé aux échecs, où l’humiliation oblige à l’humilité et où les rares moments de bonheur ne durent que le temps d’un ‘’merci pour l’article. C’était bien ! » Mais au-delà de ce périple, il y avait ce petit mystère subtile mais tellement ‘’envoûtant’’, qui retient inexorablement la plume contre le papier et qui insuffle la force de se relever pour aller de l’avant. Ce désir passionnant de faire partager ses connaissances, de donner l’information, la bonne à un lectorat potentiel sans chercher à verser dans le laudatif. C’est là que se dissimule toute la noblesse du prix Ebony. Et c’est cela qui devrait animer tout détenteur de la plume ‘’magique’’, afin de prétendre inscrire un jour son nom dans les prestigieuses colonnes de l’histoire de la presse en Côte d’Ivoire. Pour certains malheureusement, se voir décerner ce prix d’excellence est devenu une obsession qui pousse tous les jours à déverser sa bile là où l’honneur et la dignité appellent à la retenue. C’est d’ailleurs tout le mérite qu’a eu la nouvelle équipe dirigeante de l’UNJCI d’introduire pour cette 12ème édition, les prix dénommés Jean-Pierre Ayé, Jérôme Diégou Bailly et Joseph Diomandé au prix Ebony qui va se bonifiant.
Des plumes qui ont fait rêver les amoureux du journalisme pur et sain, de l’écriture digeste et plaisante comme on en voit de moins en moins aujourd’hui. Leur image imposait différence tant ils avaient du volume en tout point. Selon qu’ils avaient choisi de dénoncer une situation sociale politique ou culturelle, les termes étaient savamment dessinés sous une plume incisive qui faisait trembler les fondations de n’importe quel ‘’empire’’. On les aimait ou on ne les aimait pas. Mais en avaient-ils vraiment le souci ? Ils avaient chacun une vision dont ils avaient seul la révélation. Le reste, l’histoire s’en charge !
Voici les nouveaux habits du prix Ebony confectionnés par l’UNJCI, qui demandent certes quelques retouches, mais qui dégagent déjà de beaux reflets.
Le sacre de Jean-Roch Kouamé dans ce nouveau contexte montre bien que le confrère sans prétendre à autant de diadèmes, est de souche pure. Jeune stagiaire à une époque assez reculée, il s’était affiché comme un garçon sérieux, cultivé et éduqué, pétri de talent, et avantageusement humble. Pour nous qui avons eu le devoir et le plaisir de guider ses premiers pas, il était certain que le chemin pour lui était tout tracé. Jean-Roch Kouamé, Super Ebony, c’est une fierté personnelle, une reconnaissance qui a pris le temps de maturation indispensable à son éclosion, mais qui a fini par faire céder la carapace. C’est donc maintenant que tout commence. C’est maintenant plus que jamais, qu’il devient une exigence morale et professionnelle d’entrer dans les ‘’habits ‘’ de nos devanciers, ceux qui sont pour nous une référence désormais incontournable. C’est alors qu’on pourra un jour prétendre au repos en lâchant le profond soupir de soulagement de ceux qui auront mené le bon combat.


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