C’est ce matin à l’hôtel Pullman que le président du Rdr, (Rassemblement Des républicains), le Dr. Alassane Dramane Ouattara, rencontre le patronat ivoirien. En effet, après Francis Wodié, candidat du Pit (Parti ivoirien des travailleurs), Anaky Kobena, candidat du Mfa (Mouvement des forces d’avenir), c’est au tour du candidat du RDR de se retrouver face à la Cgeci (Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire). L’occasion sera donc donnée au candidat Alassane Dramane Ouattara, de faire comprendre et connaître son projet de société au plan économique et social. Il s’agira également pour le secteur privé, de s’informer sur les projets de société, les programmes économiques et sociaux et la place que le RDR accorde au secteur privé dans son programme. A savoir, arriérés de paiements, sécurité, lutte contre la pauvreté, pouvoir d’achat, racket, etc. Des thèmes si chers au patronat mais aussi au président des républicains qui se retrouvera dans un milieu qu’il connaît très bien, car grand économiste de son état. ADO, qui a dirigé ce pays, en tant que Premier ministre, a déjà marqué positivement les esprits, par la rigueur dans la gestion. C’est cet économiste hors-pair, ancien Directeur général adjoint du Fmi (Fonds monétaire international) et doté d’une grande probité qui échangera ce matin avec les chefs d’entreprise. Depuis le début des rencontres initiées par la Cgeci, c’est la première fois que le patronat aura en face de lui, un expert en économie. Ado, économiste, banquier et financier de métier, va donc dérouler son programme, proposer des solutions. Pour ceux qui suivent ce spécialiste, ils savent que le leader du RDR est au cœur de toutes les contributions sur la réduction de la pauvreté et l’allègement de la dette des pays pauvres. Et l’homme a toujours soutenu que le développement social est la finalité de toute bonne politique économique. Ce qui signifie pour lui, une politique budgétaire saine, une politique monétaire prudente et des taux de change appropriés. Il est même l’un des chantres de la bonne gouvernance, de la transparence et de la lutte contre la fraude et la corruption qu’il qualifie d’actes anti-développement. En matière de développement économique, il se prononce pour une concentration de l’Etat sur ses tâches essentielles : la santé, l’éducation et la formation, le développement des infrastructures, la sécurité des biens et des personnes, son rôle devant consister essentiellement à créer les conditions d’un développement du secteur privé, considéré comme le moteur de la croissance. Donc en phase avec le patronat. Toute chose qui ne devrait pas déplaire au secteur privé actuel qui veut s’abreuver à la source de l’expert en économie. En tout cas, une rencontre entre avertis qui apportera des solutions pour le rayonnement du secteur privé et par ricochet de celui de la Côte d’Ivoire. Nul doute que la salle de l’hôtel Pullman s’avérera trop exiguë pour la circonstance.
Jean Eric ADINGRA
Jean Eric ADINGRA