« La mesure que tu utiliseras pour mesurer les autres, c’est cette même mesure qu’on utilisera pour te mesurer » dixit en substance les écritures saintes. Le très fervent chrétien polygame Laurent Gbagbo et la prédicatrice chevronnée Simone Ehivet Gbagbo, qui parcourent jour et nuit les temples et chapelles, pour solliciter les prières des hommes de Dieu, doivent certainement connaître cette pensée divine qui s’accomplie majestueusement dans leur vie. Depuis son accession à la magistrature suprême en 2000, Laurent Gbagbo n’a jamais eu la paix et la tranquillité, et ce n’est pas sur qu’il l’ait avant la fin de son mandat. Le sommeil du n°1 ivoirien est constamment troublé. Il voit le spectre de la déstabilisation de son pouvoir à tous les coins de rue. Même la forêt de banco, n’arrête de hanter le Woody.
Mais pour qui a la mémoire et sait lire l’histoire, tous les malheurs qui s’abattent sur Gbagbo, ne sont pas fortuits. On a coutume de dire que le temps, c’est Dieu. Et Dieu n’hésite pas à nous mettre devant les réalités des actes ignobles que nous posons dans le temps. Gbagbo est donc rattrapé par son passé. Et nul ne peut le contester.
En 1990, alors que la Côte d’Ivoire amorçait un tournant décisif de son histoire avec la conjecture, le patron des frontistes a semé la chienlit dans tout le pays pour exiger, selon lui, l’instauration du multipartisme en terre Eburnie, qui jusque là vivait sous le régime du parti unique. L’actuel chef du palais avait mis le front social en ébullition, déversé par le biais de la Fesci les élèves et étudiants dans la rue pour scander des slogans hostiles au père de la nation. Les campagnes de dénigrement à l’encontre d’Houphouët constituaient les visites de Gbagbo dans les villages et les villes. Le ressortissant de Mama était très prolixe, à cette époque, quand il caricaturait en pilleur de l’économie le père de l’indépendance. Houphouët-Boigny était cloué au pilori par le groupuscule de frontistes mené par Laurent Gbagbo. Sous les manœuvres souterraines de ce dernier, l’école ivoirienne a connu une année blanche, les protestations dans différents secteurs d’activités se sont accrues. Les observateurs avertis de la scène politique ivoirienne ne se sont pas empêchés de dire que la mort du président Houphouët aurait été précipitée par l’opposant historique. Gbagbo. Le comble ! Le Woody et ses partisans ont exulté à la mort du grand chef d’Etat africain, Houphouët. Le successeur du FBH, Henri Konan Bédié, n’a pas échappé au courroux des frontistes. Son mandat fut sérieusement perturbé par Gbagbo jusqu’au coup d’Etat en décembre 1999. Au lendemain de ce putsch militaire, l’opposant Koudou, de retour de son exil, a salué ce coup porté à la démocratie. « Ce coup d’Etat est très salutaire pour la Côte d’Ivoire » affirmait-il. Les années se sont écoulées, l’historien qui bandait les muscles et retroussait les manches pour combattre les chefs d’Etat qui se sont succédés à la tête de la Côte d’Ivoire, a pris les rênes de la gestion des affaires de l’Etat.
Gbagbo enfin au pouvoir
Qui l’aurait cru ! Gbagbo au palais présidentiel. Mais le rêve s’est enfin réalisé. Le pouvoir, c’est Dieu qui l’octroie et Dieu a décidé dans son conseil supérieur de donner le pouvoir à l’universitaire opposant. Il en jouit fortement aujourd’hui. Mais ce que notre chef enseignant politicien a oublié, c’est la justice de Dieu. Le mandat de Gbagbo se fait dans une eau trouble dont les vagues sont en incessante agitation. Le front social est secoué, l’école est totalement bloquée, les morts et les crimes sont inscrit en lettre d’or dans son pouvoir et la rébellion à couronné tous ces maux. Bref le pouvoir de Gbagbo tangue et tangue. Le sort qui s’abat sur l’exécutif ivoirien est dans une logique divine. La graine que le patron des refondateurs a semée, est ce qu’il récolte. Laurent Gbagbo a rendu ingouvernable la Côte d’Ivoire sous les présidents Houphouët, Bédié, Guéi Robert. Pourquoi diantre ! l’homme se plaint-il aujourd’hui de voir son pouvoir être frappé de quelque façon que ce soit. C’est Dieu qui rétribue aux uns et autres le résultat de leur acte. La paix et la tranquillité au palais pour Gbagbo n’est pas pour demain, car la présidence divine s’est déchaînée pour rendre aux refondateurs la mesure dont il se sont servis pour mesurer leurs prédécesseurs.
JN
Mais pour qui a la mémoire et sait lire l’histoire, tous les malheurs qui s’abattent sur Gbagbo, ne sont pas fortuits. On a coutume de dire que le temps, c’est Dieu. Et Dieu n’hésite pas à nous mettre devant les réalités des actes ignobles que nous posons dans le temps. Gbagbo est donc rattrapé par son passé. Et nul ne peut le contester.
En 1990, alors que la Côte d’Ivoire amorçait un tournant décisif de son histoire avec la conjecture, le patron des frontistes a semé la chienlit dans tout le pays pour exiger, selon lui, l’instauration du multipartisme en terre Eburnie, qui jusque là vivait sous le régime du parti unique. L’actuel chef du palais avait mis le front social en ébullition, déversé par le biais de la Fesci les élèves et étudiants dans la rue pour scander des slogans hostiles au père de la nation. Les campagnes de dénigrement à l’encontre d’Houphouët constituaient les visites de Gbagbo dans les villages et les villes. Le ressortissant de Mama était très prolixe, à cette époque, quand il caricaturait en pilleur de l’économie le père de l’indépendance. Houphouët-Boigny était cloué au pilori par le groupuscule de frontistes mené par Laurent Gbagbo. Sous les manœuvres souterraines de ce dernier, l’école ivoirienne a connu une année blanche, les protestations dans différents secteurs d’activités se sont accrues. Les observateurs avertis de la scène politique ivoirienne ne se sont pas empêchés de dire que la mort du président Houphouët aurait été précipitée par l’opposant historique. Gbagbo. Le comble ! Le Woody et ses partisans ont exulté à la mort du grand chef d’Etat africain, Houphouët. Le successeur du FBH, Henri Konan Bédié, n’a pas échappé au courroux des frontistes. Son mandat fut sérieusement perturbé par Gbagbo jusqu’au coup d’Etat en décembre 1999. Au lendemain de ce putsch militaire, l’opposant Koudou, de retour de son exil, a salué ce coup porté à la démocratie. « Ce coup d’Etat est très salutaire pour la Côte d’Ivoire » affirmait-il. Les années se sont écoulées, l’historien qui bandait les muscles et retroussait les manches pour combattre les chefs d’Etat qui se sont succédés à la tête de la Côte d’Ivoire, a pris les rênes de la gestion des affaires de l’Etat.
Gbagbo enfin au pouvoir
Qui l’aurait cru ! Gbagbo au palais présidentiel. Mais le rêve s’est enfin réalisé. Le pouvoir, c’est Dieu qui l’octroie et Dieu a décidé dans son conseil supérieur de donner le pouvoir à l’universitaire opposant. Il en jouit fortement aujourd’hui. Mais ce que notre chef enseignant politicien a oublié, c’est la justice de Dieu. Le mandat de Gbagbo se fait dans une eau trouble dont les vagues sont en incessante agitation. Le front social est secoué, l’école est totalement bloquée, les morts et les crimes sont inscrit en lettre d’or dans son pouvoir et la rébellion à couronné tous ces maux. Bref le pouvoir de Gbagbo tangue et tangue. Le sort qui s’abat sur l’exécutif ivoirien est dans une logique divine. La graine que le patron des refondateurs a semée, est ce qu’il récolte. Laurent Gbagbo a rendu ingouvernable la Côte d’Ivoire sous les présidents Houphouët, Bédié, Guéi Robert. Pourquoi diantre ! l’homme se plaint-il aujourd’hui de voir son pouvoir être frappé de quelque façon que ce soit. C’est Dieu qui rétribue aux uns et autres le résultat de leur acte. La paix et la tranquillité au palais pour Gbagbo n’est pas pour demain, car la présidence divine s’est déchaînée pour rendre aux refondateurs la mesure dont il se sont servis pour mesurer leurs prédécesseurs.
JN