Le déficit immunitaire provoqué par le virus du SIDA augmente la fréquence des cancers chez les séropositifs. Maintenir un taux élevé de lymphocytes CD4 chez ces patients est donc primordial.
Depuis une dizaine d’années, l’infection à VIH fait partie des maladies chroniques. Une étude française réalisée sur plus de 50 000 patients entre 1998 et 2006 a permis d’évaluer le risque lié à la séropositivité pour plusieurs cancers. Différents éléments ont été testés : le degré d’immunodéficience (mesurée par le taux de lymphocytes CD4), la charge virale (fonction du taux de virus circulant) et la prise d’antirétroviraux.
Les cancers pris en compte étaient le sarcome de Kaposi, les lymphomes hodgkinien et non-hodgkinien, et les cancers du col de l’utérus, du poumon, du foie et du canal anal. Pour tous ces cancers, sauf le dernier, le déficit immunitaire est apparu comme le facteur le plus prédictif. Et plus le nombre de lymphocytes était bas, plus le risque de cancer a été augmenté.
« A l’exception du cancer du canal anal, le risque apparaît réversible lorsque les CD4 remontent», précise le Dr Dominique Costaglia, qui a dirigé l’étude. « Il est donc indispensable d’obtenir chez ces patients, grâce aux antirétroviraux, une restauration immunitaire ; cela plaide en faveur d’un diagnostic de l’infection et d’une mise sous traitement précoces ».
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Depuis une dizaine d’années, l’infection à VIH fait partie des maladies chroniques. Une étude française réalisée sur plus de 50 000 patients entre 1998 et 2006 a permis d’évaluer le risque lié à la séropositivité pour plusieurs cancers. Différents éléments ont été testés : le degré d’immunodéficience (mesurée par le taux de lymphocytes CD4), la charge virale (fonction du taux de virus circulant) et la prise d’antirétroviraux.
Les cancers pris en compte étaient le sarcome de Kaposi, les lymphomes hodgkinien et non-hodgkinien, et les cancers du col de l’utérus, du poumon, du foie et du canal anal. Pour tous ces cancers, sauf le dernier, le déficit immunitaire est apparu comme le facteur le plus prédictif. Et plus le nombre de lymphocytes était bas, plus le risque de cancer a été augmenté.
« A l’exception du cancer du canal anal, le risque apparaît réversible lorsque les CD4 remontent», précise le Dr Dominique Costaglia, qui a dirigé l’étude. « Il est donc indispensable d’obtenir chez ces patients, grâce aux antirétroviraux, une restauration immunitaire ; cela plaide en faveur d’un diagnostic de l’infection et d’une mise sous traitement précoces ».
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