Le président de la République a effectivement entamé la visite d'Etat annoncée dans la région du Worodougou. Il était hier dans la localité de Bouandougou. Le chef de l'Etat a invité les Ivoiriens à la patience pour aller à l'élection présidentielle.
«Nous allons bientôt aller à l'élection présidentielle. Nous l'avions prévue pour le 29 novembre. Mais, pour des problèmes d'ordre technique, la Commission électorale indépendante (CEI) nous a dit que cette date va être un peu décalée. Attendons donc tous cette élection, dans la paix et la tranquillité. Car, au niveau politique, nous avons fait notre part de travail. Nous avons signé l'Accord politique de Ouagadougou, qui pose les balises de la paix », a déclaré ce lundi 16 novembre, le président de la République Laurent Gbagbo, à Bouandougou, 1ère étape de la visite d'Etat de quatre jours (16 au 19 novembre) qu'il entreprend dans la région du « Worodougou » (Centre- Nord du pays).
Devant une foule en liesse, le chef de l'Etat s'est dit heureux de commencer sa tournée dans cette ville, à laquelle il a une relation particulière, dont les fondements remontent en 1993, au moment où il était encore dans l'opposition, en tant que secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI). A l'époque, les populations de Bouandougou, frustrées de constater que leur localité n'avait pas été retenue comme chef- lieu de sous- préfecture, avaient, par la voix du vieux Kamagaté Vassiriki, prié Laurent Gbagbo de ne point les oublier si un jour, il accédait au pouvoir d'Etat. Cette requête n'est pas tombée dans les oreilles de sourd. A cet effet, devenu président de la République, il a fait droit à cette doléance, en érigeant Bouandougou en chef- lieu de sous- préfecture, depuis novembre 2008. On comprend donc la joie des populations « Koro » de ce terroir, d'accueillir le « lagavia », le faiseur de paix, qui a choisi leur cité comme première étape de la visite d'Etat. « Je suis venu vous dire que la guerre est finie ; la paix est là. Si vous me voyez, ensemble avec le Premier ministre, Guillaume Soro, tout le monde doit comprendre que la guerre est terminée. Je fais ces visites avec le Premier ministre pour que l'image, seule, parle. C'est très important pour la paix et le développement économique », a souligné le président Laurent Gbagbo. Qui a invité tous les « Koro » (populations de Bouandougou), à aller vérifier leurs nom et prénoms sur la liste électorale provisoire qui « va bientôt être affichée ». D'où l'importance de l'instruction, de l'école, de savoir lire et écrire. A cet effet saisissant l'occasion de son adresse aux populations de cette région, le chef de l'Etat a fait un véritable plaidoyer en faveur de l'école et particulièrement, en faveur de la scolarisation des jeunes filles. « Chers parents de Bouandougou et du Worodougou, mettez vos enfants à l'école. Je souhaite que partout en Côte d'Ivoire, dans chaque village, il y ait au moins une école primaire. Dans ma famille, l'école est devenue une religion. Je préfère avoir affaire à un paysan instruit, qu'à celui qui ne l'est pas. Dans le « Worodougou », n'oubliez pas de mettre vos enfants et surtout vos filles, à l'école. Car, aujourd'hui, le premier mari d'une jeune fille, c'est son travail ; c'est l'instruction qui va nous donner tous, le développement. Rendez l'indépendance aux jeunes filles, en les mettant à l'école », a-t-il martelé. Et pour aider les « Koro » à aller dans ce sens, il a donné son accord pour la construction de deux collèges à Bouandougou et à Marandalah.
Pour le reste, Laurent Gbagbo a fait droit à certaines requêtes et remis à plus tard, d'autres doléances présentées par le porte- parole des populations, Soilio Traolé, professeur de l'enseignement technique. Ainsi, il a donné son avis favorable pour la réhabilitation des pistes villageoises ; la construction d'un château d'eau à Marandalah ; le renforcement du château d'eau de Bouandougou ; la connexion au réseau électrique de la localité de Marandalah ; le renforcement du réseau électrique des nouveaux quartiers de Bouandougou ; la transformation du Centre de santé de Bouandougou en Centre de santé urbain, avec une ambulance et la construction des brigades de Gendarmerie dans les deux localités.
Le président de la République a poursuivi sa visite à Téningboué où il également fait des promesses aux populations. Toutefois, il a souhaité que Dieu désarme ceux qui veulent se dresser contre lui.
B.I avec coteivoirepr.ci
«Nous allons bientôt aller à l'élection présidentielle. Nous l'avions prévue pour le 29 novembre. Mais, pour des problèmes d'ordre technique, la Commission électorale indépendante (CEI) nous a dit que cette date va être un peu décalée. Attendons donc tous cette élection, dans la paix et la tranquillité. Car, au niveau politique, nous avons fait notre part de travail. Nous avons signé l'Accord politique de Ouagadougou, qui pose les balises de la paix », a déclaré ce lundi 16 novembre, le président de la République Laurent Gbagbo, à Bouandougou, 1ère étape de la visite d'Etat de quatre jours (16 au 19 novembre) qu'il entreprend dans la région du « Worodougou » (Centre- Nord du pays).
Devant une foule en liesse, le chef de l'Etat s'est dit heureux de commencer sa tournée dans cette ville, à laquelle il a une relation particulière, dont les fondements remontent en 1993, au moment où il était encore dans l'opposition, en tant que secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI). A l'époque, les populations de Bouandougou, frustrées de constater que leur localité n'avait pas été retenue comme chef- lieu de sous- préfecture, avaient, par la voix du vieux Kamagaté Vassiriki, prié Laurent Gbagbo de ne point les oublier si un jour, il accédait au pouvoir d'Etat. Cette requête n'est pas tombée dans les oreilles de sourd. A cet effet, devenu président de la République, il a fait droit à cette doléance, en érigeant Bouandougou en chef- lieu de sous- préfecture, depuis novembre 2008. On comprend donc la joie des populations « Koro » de ce terroir, d'accueillir le « lagavia », le faiseur de paix, qui a choisi leur cité comme première étape de la visite d'Etat. « Je suis venu vous dire que la guerre est finie ; la paix est là. Si vous me voyez, ensemble avec le Premier ministre, Guillaume Soro, tout le monde doit comprendre que la guerre est terminée. Je fais ces visites avec le Premier ministre pour que l'image, seule, parle. C'est très important pour la paix et le développement économique », a souligné le président Laurent Gbagbo. Qui a invité tous les « Koro » (populations de Bouandougou), à aller vérifier leurs nom et prénoms sur la liste électorale provisoire qui « va bientôt être affichée ». D'où l'importance de l'instruction, de l'école, de savoir lire et écrire. A cet effet saisissant l'occasion de son adresse aux populations de cette région, le chef de l'Etat a fait un véritable plaidoyer en faveur de l'école et particulièrement, en faveur de la scolarisation des jeunes filles. « Chers parents de Bouandougou et du Worodougou, mettez vos enfants à l'école. Je souhaite que partout en Côte d'Ivoire, dans chaque village, il y ait au moins une école primaire. Dans ma famille, l'école est devenue une religion. Je préfère avoir affaire à un paysan instruit, qu'à celui qui ne l'est pas. Dans le « Worodougou », n'oubliez pas de mettre vos enfants et surtout vos filles, à l'école. Car, aujourd'hui, le premier mari d'une jeune fille, c'est son travail ; c'est l'instruction qui va nous donner tous, le développement. Rendez l'indépendance aux jeunes filles, en les mettant à l'école », a-t-il martelé. Et pour aider les « Koro » à aller dans ce sens, il a donné son accord pour la construction de deux collèges à Bouandougou et à Marandalah.
Pour le reste, Laurent Gbagbo a fait droit à certaines requêtes et remis à plus tard, d'autres doléances présentées par le porte- parole des populations, Soilio Traolé, professeur de l'enseignement technique. Ainsi, il a donné son avis favorable pour la réhabilitation des pistes villageoises ; la construction d'un château d'eau à Marandalah ; le renforcement du château d'eau de Bouandougou ; la connexion au réseau électrique de la localité de Marandalah ; le renforcement du réseau électrique des nouveaux quartiers de Bouandougou ; la transformation du Centre de santé de Bouandougou en Centre de santé urbain, avec une ambulance et la construction des brigades de Gendarmerie dans les deux localités.
Le président de la République a poursuivi sa visite à Téningboué où il également fait des promesses aux populations. Toutefois, il a souhaité que Dieu désarme ceux qui veulent se dresser contre lui.
B.I avec coteivoirepr.ci
