Le patron du football ivoirien promet que les joueurs, artisans de la qualification pour la Can et le Mondial 2010, seront récompensés au mois de décembre par le président de la République, Laurent Gbagbo.
C’est fait ! La Côte d’Ivoire participera pour la deuxième fois consécutive à un Mondial de football ?
Oui. Nous devons rendre gloire à Dieu qui a permis que nous nous qualifions pour la deuxième fois d’affilée pour une Coupe du monde de football. Cette qualification, cette fois, nous ne la devons à personne car nous sommes allés la chercher.
Vers qui va votre pensée ?
Ma pensée va au peuple ivoirien pour son soutien massif. Il y a surtout les victimes du 29 mars. Je leur rends un vibrant hommage. Nous aurions aimé qu’elles soient toutes présentes à nos côtés. Le Seigneur en a malheureusement décidé autrement.
Malgré cela, vous avez organisé la fête samedi après la victoire devant la Guinée…
(Surpris) Nous n’avons pas fait la fête pour insulter leur mémoire. Il y a des funérailles ici où les gens font la fête. N’est-ce pas ? L’essentiel est d’avoir une pensée pour ces victimes du 29 mars et de ne jamais les oublier.
Qu’attendez-vous désormais du public ivoirien ?
Il doit faire preuve de solidarité autour de son équipe nationale. J’ai besoin de solidarité non seulement de la part du public mais aussi et surtout au sein du groupe Eléphants. Nous devons partir en Angola soudés. C’est la seule manière de ramener le trophée ici.
Avez-vous concocté un bon plan de préparation ?
Je le pense. La préparation est prévue pendant deux semaines. Une partie se fera à Abidjan et en Afrique du Sud ou en Tanzanie durant l’autre semaine. Après, il faudra attaquer la Can angolaise. Et là, il faut qu’on soit tous ensemble.
Après le travail, la récompense… Qu’est-ce qui est prévu pour les joueurs ?
Le président de la République l’a dit. C’est lui qui récompensera les joueurs. Nous attendrons le mois de décembre pour voir ce qu’il prévoit. Mais, c’est sûr qu’il y a une prime de qualification qui est au bout et il faudra la trouver.
Croyez-vous au fond de vous-mêmes ces Eléphants capables d’exploit en Angola ?
Pour gagner un trophée, il y a tout un ensemble. Il faut de la solidarité ici. Il faut aussi de la solidarité dans le groupe. Il faut ensuite que ce groupe-là veuille vraiment remporter le trophée. Enfin, il y a le facteur chance. Il peut nous arriver de dominer un match de la tête et des épaules, d’avoir un penalty mais de le rater… Le facteur chance est donc très important.
Les moyens financiers seront-ils dégagés pour réussir ce pari ?
Oui. Nous allons mettre les moyens pour que les joueurs soient dans les meilleures conditions possibles pour remporter cette Can 2010.
Comment appréhendez-vous le tirage au sort de la Can 2010 de ce vendredi ?
Dans ce genre de choses, il n’y a pas de choix à faire. Si nous commençons à calculer, autant ne pas aller à la Can. Les seize pays qualifiés sont à respecter. Nous souhaitons que le tirage soit clément. Mais avec tous ces pays qualifiés, peut-il, avoir un tirage clément ? Pour moi, quels que soient les adversaires que nous aurons, nous devrons être à la hauteur. Je dis toujours que nous avons un statut à défendre et les joueurs en sont désormais conscients.
En clair, vous ne craignez personne ?
Non. Nous n’avons pas à craindre des équipes. Nous devons juste les respecter. Si nous le faisons, c’est sûr que le résultat viendra. Il faut donc aller avec humilité en sachant aussi que nous avons un rang à défendre. Nous irons chercher ce trophée. Et ce sera tous ensemble !
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo
C’est fait ! La Côte d’Ivoire participera pour la deuxième fois consécutive à un Mondial de football ?
Oui. Nous devons rendre gloire à Dieu qui a permis que nous nous qualifions pour la deuxième fois d’affilée pour une Coupe du monde de football. Cette qualification, cette fois, nous ne la devons à personne car nous sommes allés la chercher.
Vers qui va votre pensée ?
Ma pensée va au peuple ivoirien pour son soutien massif. Il y a surtout les victimes du 29 mars. Je leur rends un vibrant hommage. Nous aurions aimé qu’elles soient toutes présentes à nos côtés. Le Seigneur en a malheureusement décidé autrement.
Malgré cela, vous avez organisé la fête samedi après la victoire devant la Guinée…
(Surpris) Nous n’avons pas fait la fête pour insulter leur mémoire. Il y a des funérailles ici où les gens font la fête. N’est-ce pas ? L’essentiel est d’avoir une pensée pour ces victimes du 29 mars et de ne jamais les oublier.
Qu’attendez-vous désormais du public ivoirien ?
Il doit faire preuve de solidarité autour de son équipe nationale. J’ai besoin de solidarité non seulement de la part du public mais aussi et surtout au sein du groupe Eléphants. Nous devons partir en Angola soudés. C’est la seule manière de ramener le trophée ici.
Avez-vous concocté un bon plan de préparation ?
Je le pense. La préparation est prévue pendant deux semaines. Une partie se fera à Abidjan et en Afrique du Sud ou en Tanzanie durant l’autre semaine. Après, il faudra attaquer la Can angolaise. Et là, il faut qu’on soit tous ensemble.
Après le travail, la récompense… Qu’est-ce qui est prévu pour les joueurs ?
Le président de la République l’a dit. C’est lui qui récompensera les joueurs. Nous attendrons le mois de décembre pour voir ce qu’il prévoit. Mais, c’est sûr qu’il y a une prime de qualification qui est au bout et il faudra la trouver.
Croyez-vous au fond de vous-mêmes ces Eléphants capables d’exploit en Angola ?
Pour gagner un trophée, il y a tout un ensemble. Il faut de la solidarité ici. Il faut aussi de la solidarité dans le groupe. Il faut ensuite que ce groupe-là veuille vraiment remporter le trophée. Enfin, il y a le facteur chance. Il peut nous arriver de dominer un match de la tête et des épaules, d’avoir un penalty mais de le rater… Le facteur chance est donc très important.
Les moyens financiers seront-ils dégagés pour réussir ce pari ?
Oui. Nous allons mettre les moyens pour que les joueurs soient dans les meilleures conditions possibles pour remporter cette Can 2010.
Comment appréhendez-vous le tirage au sort de la Can 2010 de ce vendredi ?
Dans ce genre de choses, il n’y a pas de choix à faire. Si nous commençons à calculer, autant ne pas aller à la Can. Les seize pays qualifiés sont à respecter. Nous souhaitons que le tirage soit clément. Mais avec tous ces pays qualifiés, peut-il, avoir un tirage clément ? Pour moi, quels que soient les adversaires que nous aurons, nous devrons être à la hauteur. Je dis toujours que nous avons un statut à défendre et les joueurs en sont désormais conscients.
En clair, vous ne craignez personne ?
Non. Nous n’avons pas à craindre des équipes. Nous devons juste les respecter. Si nous le faisons, c’est sûr que le résultat viendra. Il faut donc aller avec humilité en sachant aussi que nous avons un rang à défendre. Nous irons chercher ce trophée. Et ce sera tous ensemble !
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo