Le chef de l'Etat Laurent Gbagbo a entamé sa visite au Nord, hier à Bouandougou et à Tiéningboué.
Comme prévu, le président Laurent Gbagbo est depuis hier dans la région du Worodougou dans le Nord du pays. Dans le cadre de sa visite d'Etat qui durera du 16 au 19 novembre prochain et le conduira successivement de Bouandougou à Séguela en passant par Tiéningboué, Mankono et Kani. A Bouandougou et Tiéningboué, première étape de sa visite où les populations sont sorties en grand nombre, le chef de l'Etat a réitéré sa volonté d'aller résolument à la paix. Indiquant que la guerre est définitivement dépassée. «Je suis venu vous dire que la guerre est terminée. La paix est là. Nous avons tourné la page de la guerre. Que ceux qui hésitent encore se rendent à l'évidence et reviennent dans le Nord. Si vous me voyez, ensemble, avec le Premier ministre Guillaume Soro, l'image seule parle », a-t-il indiqué. Avant de rassurer les populations sur la préparation des élections. Estimant que le report des élections n'est pas dû à une quelconque action politique, mais plutôt technique. « Nous allons bientôt à l'élection présidentielle. Nous l'avions prévu pour le 29 novembre 2009. Mais, pour des problèmes d'ordre technique, la Commission électorale indépendante (CEI) nous a dit que cette date va être un peu décalée. Car, au niveau politique, nous avons fait notre travail en signant l'Accord politique de Ouagadougou (APO) qui pose les balises de la paix. Attendons tous cette élection dans la paix et la tranquillité », a déclaré le chef de l'Etat. L'occasion a été également belle pour le numéro un ivoirien pour faire un véritable plaidoyer en faveur de l'école. Et particulièrement, en faveur de la scolarisation des jeunes filles. « Chers parents de Bouandougou et du Worodougou, mettez vos enfants à l'école. Surtout les filles. Car, aujourd'hui, le premier mari d'une fille, c'est son travail. C'est l'instruction qui va nous donner tous le développement.
Rendez l'indépendance aux jeunes filles en les mettant à l'école », a-t-il martelé. Révélant que « dans ma famille, l'école est devenue une religion. Je souhaite que partout en Côte d'Ivoire, il y ait au moins une école primaire dans chaque village ». Pour joindre l'acte à la parole, le président Gbagbo a, séance tenante, donné son accord pour la construction de deux collèges à Bouandougou et à Marandalah. Sans oublier la réhabilitation des pistes villageoises, la construction d'un château d'eau à Marandalah, le renforcement du château d'eau de Bouandougou, la connexion au réseau électrique des deux localités, la transformation du centre de santé de Bouandougou en centre de santé urbain, avec une ambulance et la construction de brigades de gendarmerie dans les deux localités. Pour cette première étape de sa visite, le chef de l'Etat a bénéficié du soutien du Premier ministre, de plusieurs membres du gouvernement, d'élus et cadres de la région, de membres de La Majorité Présidentielle (LMP) et du chef d'état-major des Armées, le Général de Division Philippe Mangou. La visite d'Etat se poursuit aujourd'hui avec l'étape de Mankono où il animera un grand meeting.
José S. Koudou
Comme prévu, le président Laurent Gbagbo est depuis hier dans la région du Worodougou dans le Nord du pays. Dans le cadre de sa visite d'Etat qui durera du 16 au 19 novembre prochain et le conduira successivement de Bouandougou à Séguela en passant par Tiéningboué, Mankono et Kani. A Bouandougou et Tiéningboué, première étape de sa visite où les populations sont sorties en grand nombre, le chef de l'Etat a réitéré sa volonté d'aller résolument à la paix. Indiquant que la guerre est définitivement dépassée. «Je suis venu vous dire que la guerre est terminée. La paix est là. Nous avons tourné la page de la guerre. Que ceux qui hésitent encore se rendent à l'évidence et reviennent dans le Nord. Si vous me voyez, ensemble, avec le Premier ministre Guillaume Soro, l'image seule parle », a-t-il indiqué. Avant de rassurer les populations sur la préparation des élections. Estimant que le report des élections n'est pas dû à une quelconque action politique, mais plutôt technique. « Nous allons bientôt à l'élection présidentielle. Nous l'avions prévu pour le 29 novembre 2009. Mais, pour des problèmes d'ordre technique, la Commission électorale indépendante (CEI) nous a dit que cette date va être un peu décalée. Car, au niveau politique, nous avons fait notre travail en signant l'Accord politique de Ouagadougou (APO) qui pose les balises de la paix. Attendons tous cette élection dans la paix et la tranquillité », a déclaré le chef de l'Etat. L'occasion a été également belle pour le numéro un ivoirien pour faire un véritable plaidoyer en faveur de l'école. Et particulièrement, en faveur de la scolarisation des jeunes filles. « Chers parents de Bouandougou et du Worodougou, mettez vos enfants à l'école. Surtout les filles. Car, aujourd'hui, le premier mari d'une fille, c'est son travail. C'est l'instruction qui va nous donner tous le développement.
Rendez l'indépendance aux jeunes filles en les mettant à l'école », a-t-il martelé. Révélant que « dans ma famille, l'école est devenue une religion. Je souhaite que partout en Côte d'Ivoire, il y ait au moins une école primaire dans chaque village ». Pour joindre l'acte à la parole, le président Gbagbo a, séance tenante, donné son accord pour la construction de deux collèges à Bouandougou et à Marandalah. Sans oublier la réhabilitation des pistes villageoises, la construction d'un château d'eau à Marandalah, le renforcement du château d'eau de Bouandougou, la connexion au réseau électrique des deux localités, la transformation du centre de santé de Bouandougou en centre de santé urbain, avec une ambulance et la construction de brigades de gendarmerie dans les deux localités. Pour cette première étape de sa visite, le chef de l'Etat a bénéficié du soutien du Premier ministre, de plusieurs membres du gouvernement, d'élus et cadres de la région, de membres de La Majorité Présidentielle (LMP) et du chef d'état-major des Armées, le Général de Division Philippe Mangou. La visite d'Etat se poursuit aujourd'hui avec l'étape de Mankono où il animera un grand meeting.
José S. Koudou