Le lundi 16 novembre 2009, Stéphane Kipré était devant la presse internationale à Paris pour donner les raisons de sa présence dans la capitale française, et aussi donner sa vision de la Côte d’Ivoire d’Aujourd’hui et de demain. Le président de l’Union des Nouvelles Générations a expliqué que la volonté générale de sortir de la crise a permis à « n’importe qui » de prétendre à la plus haute fonction de l’Etat de Côte d’Ivoire. C’était au restaurant Massaî Mara dans le 19ème arrondissement parisien.
Dans son propos liminaire, Stéphane Kipré a expliqué qu’il était à Paris pour prendre langue avec la diaspora ivoirienne de France. « Je suis en France pour m’enquérir des avis et des ambitions des Ivoiriens de France (…) et leur exposer aussi les projets de l’Union des Nouvelles Générations pour eux ». Pour le patron des nouvelles générations, la diaspora représente une source importante de richesse. Vu l’importante masse financière que cette diaspora représente en terme de transfert d’argent, il serait utile de prendre en compte cette partie active des Ivoiriens de l’étranger dans le processus de développement de la Côte d’Ivoire, a-t-il soutenu. Pour les Ivoiriens de l’étranger, Stéphane Kipré et son organisation proposent la nomination au gouvernement d’un secrétariat d’Etat aux Ivoiriens de l’étranger, la création d’un guichet unique de l’investissement, et la création enfin d’un bureau d’investissement dans chaque ambassade de Côte d’Ivoire. « Ces différentes structures devraient faciliter et encourager les investissements de développement des Ivoiriens de la diaspora », a-t-il déclaré. Au chapitre des questions sur la coïncidence de la nature de sa relation avec Laurent Gbagbo avec ses ambitions politiques, l’ancien président des jeunes du parti d’Anaky Kobena a répondu que ‘’ Si le fait d’être le gendre de Laurent Gbagbo donnait des ambitions politiques, je n’aurais pas été le seul à prétendre à des fonctions politiques ; car je ne suis pas le seul beau-fils. Ce n’est pas non plus parce que je suis le gendre du président que je vais taire mes ambitions personnelles (…) Il faudra plutôt me juger sur ma vision et mes projets pour la Côte d’Ivoire de demain ». Revenant sur la situation sociopolitique ivoirienne, son engagement auprès du candidat Laurent Gbagbo et sur son projet de société, Stéphane Kipré s’est efforcé à expliquer aux journalistes présents son incompréhension à faire du social dans un pays pauvre. « Je ne vois pas comment un pays pauvre puisse faire du social » a-t-il dit. Sur l’insistance de ses interlocuteurs qui affirment par contre que Laurent Gbagbo était résolument engagé à gauche avec un projet de société profondément socialiste, Stéphane Kipré clame qu’il « n’entre pas dans ces grandes théories que sont le socialisme ou le libéralisme. Pour moi,(dit-il) le candidat Laurent Gbagbo a un projet de société qui est adapté aux réalités ivoiriennes ». Sur la question d’actualité qu’est le report de l’élection présidentielle du 29 novembre prochain, le chef de file des nouvelles générations propose qu’il soit utile et nécessaire de prendre le temps d’organiser un scrutin crédible dont le résultat sera incontestable. Pour lui, l’issue de cette joute électorale engagera définitivement la Côte d’Ivoire dans la paix et la reprise du processus de développement engagé par Laurent Gbagbo depuis 2000 et interrompu par la crise militaro-politique en 2002. Stéphane Kipré va plus loin en estimant qu’il est essentiel d’achever ce processus de sortie de crise par les élections, car selon lui, la guerre a conduit à avoir « n’importe qui » à se présenter à l’élection du président de la Côte d’Ivoire. « Aujourd’hui en Côte d’Ivoire, avec juste un extrait de naissance, n’importe qui peut se présenter aux élections présidentielles», s’est-il indigné.
Charles Assadé, correspondant
Dans son propos liminaire, Stéphane Kipré a expliqué qu’il était à Paris pour prendre langue avec la diaspora ivoirienne de France. « Je suis en France pour m’enquérir des avis et des ambitions des Ivoiriens de France (…) et leur exposer aussi les projets de l’Union des Nouvelles Générations pour eux ». Pour le patron des nouvelles générations, la diaspora représente une source importante de richesse. Vu l’importante masse financière que cette diaspora représente en terme de transfert d’argent, il serait utile de prendre en compte cette partie active des Ivoiriens de l’étranger dans le processus de développement de la Côte d’Ivoire, a-t-il soutenu. Pour les Ivoiriens de l’étranger, Stéphane Kipré et son organisation proposent la nomination au gouvernement d’un secrétariat d’Etat aux Ivoiriens de l’étranger, la création d’un guichet unique de l’investissement, et la création enfin d’un bureau d’investissement dans chaque ambassade de Côte d’Ivoire. « Ces différentes structures devraient faciliter et encourager les investissements de développement des Ivoiriens de la diaspora », a-t-il déclaré. Au chapitre des questions sur la coïncidence de la nature de sa relation avec Laurent Gbagbo avec ses ambitions politiques, l’ancien président des jeunes du parti d’Anaky Kobena a répondu que ‘’ Si le fait d’être le gendre de Laurent Gbagbo donnait des ambitions politiques, je n’aurais pas été le seul à prétendre à des fonctions politiques ; car je ne suis pas le seul beau-fils. Ce n’est pas non plus parce que je suis le gendre du président que je vais taire mes ambitions personnelles (…) Il faudra plutôt me juger sur ma vision et mes projets pour la Côte d’Ivoire de demain ». Revenant sur la situation sociopolitique ivoirienne, son engagement auprès du candidat Laurent Gbagbo et sur son projet de société, Stéphane Kipré s’est efforcé à expliquer aux journalistes présents son incompréhension à faire du social dans un pays pauvre. « Je ne vois pas comment un pays pauvre puisse faire du social » a-t-il dit. Sur l’insistance de ses interlocuteurs qui affirment par contre que Laurent Gbagbo était résolument engagé à gauche avec un projet de société profondément socialiste, Stéphane Kipré clame qu’il « n’entre pas dans ces grandes théories que sont le socialisme ou le libéralisme. Pour moi,(dit-il) le candidat Laurent Gbagbo a un projet de société qui est adapté aux réalités ivoiriennes ». Sur la question d’actualité qu’est le report de l’élection présidentielle du 29 novembre prochain, le chef de file des nouvelles générations propose qu’il soit utile et nécessaire de prendre le temps d’organiser un scrutin crédible dont le résultat sera incontestable. Pour lui, l’issue de cette joute électorale engagera définitivement la Côte d’Ivoire dans la paix et la reprise du processus de développement engagé par Laurent Gbagbo depuis 2000 et interrompu par la crise militaro-politique en 2002. Stéphane Kipré va plus loin en estimant qu’il est essentiel d’achever ce processus de sortie de crise par les élections, car selon lui, la guerre a conduit à avoir « n’importe qui » à se présenter à l’élection du président de la Côte d’Ivoire. « Aujourd’hui en Côte d’Ivoire, avec juste un extrait de naissance, n’importe qui peut se présenter aux élections présidentielles», s’est-il indigné.
Charles Assadé, correspondant