Alassane Ouattara n'est pas sur la liste électorale provisoire. Le Conseil constitutionnel attend certainement que sa situation soit clarifiée avant de publier la liste définitive des candidats à la présidentielle.
Le président du Conseil constitutionnel, Paul Yao N'Dré, est confronté à une situation. Il doit rendre publique la liste définitive des candidats à la présidentielle. Or, pour être éligible, il faut au préalable avoir la qualité d'électeur. C'est-à-dire il faut être sur la liste électorale régulière (art.5 du code électoral). Selon un Considérant de la récente déclaration du Conseil constitutionnel, "la candidature à l'élection du Président de la République est ouverte aux personnes ayant la qualité d'électeur." La liste électorale définitive n'étant pas encore connue, " le Conseil constitutionnel n'est pas en mesure de vérifier la qualité d'électeur des candidats sur la liste électorale." Mais en réalité, si l'institution dirigée par le Pr Yao N'Dré a décidé de surseoir à la publication de la liste définitive des candidats à la prochaine présidentielle, c'est qu'elle a constaté qu'un candidat ou des candidats à la présidentielle ont leurs noms parmi les 1 033.985 enrôlés au statut indéterminé, dans aucun fichier historique. Il faut que la situation de ces candidats soit clarifiée avant que le Conseil constitutionnel ne statue sur leur éligibilité. Et si celui qui paralyse ainsi le Conseil constitutionnel dans son fonctionnement, s'appelait Alassane Dramane Ouattara ? Car que ce soit Alassane Ouattara, né le 1er janvier 1942, ou Alassane Dramane Ouattara, né le 1er janvier 1942, le fichier provisoire de la Commission électorale indépendante (Cei) ne reconnaît pas l'identité du président du Rassemblement des Républicains (Rdr), né à Dimbokro. Mais comme lui, c'est l'un des candidats calibrés mais controversé, Beugré Mambé, le président de la Cei, a martel en tête, quant à savoir comment le faire sortir de la liste irrégulière de 1 033.985 enrôlés sans statut, pour le rendre électeur. En 2000, Alassane Dramane Ouattara avait été recalé au seul examen de la moralité. Pourtant, il voulait tellement être dans la course à la présidence que, selon M. Tia Koné, président de la Cour suprême, en plus de toutes celles exigées à titre obligatoire par la loi, Alassane Ouattara a ajouté à son dossier, " les pièces facultatives suivantes : un certificat de Nationalité du père ; un certificat de Nationalité de la mère ; un acte d'individualité de la mère ; une copie certifiée conforme à l'original du duplicata de la carte nationalité d'identité du père ; une photocopie certifiée conforme à l'original de la carte nationale d'identité de la mère ; une déclaration sur l'honneur de bonne moralité et de bonne probité ; une photocopie certifiée conforme de l'ordonnance de non-lieu du 28 décembre 1999 et deux photographies d'identité en noir et blanc." Espérons que pour sortir de la liste litigieuse, Alassane ne va pas produire 19 tonnes de pièces. Car l'article 48 qui le met dans la course, ne l'exempte pas des critères à remplir.
Germain Séhoué
gs05895444@yahoo.fr
Le président du Conseil constitutionnel, Paul Yao N'Dré, est confronté à une situation. Il doit rendre publique la liste définitive des candidats à la présidentielle. Or, pour être éligible, il faut au préalable avoir la qualité d'électeur. C'est-à-dire il faut être sur la liste électorale régulière (art.5 du code électoral). Selon un Considérant de la récente déclaration du Conseil constitutionnel, "la candidature à l'élection du Président de la République est ouverte aux personnes ayant la qualité d'électeur." La liste électorale définitive n'étant pas encore connue, " le Conseil constitutionnel n'est pas en mesure de vérifier la qualité d'électeur des candidats sur la liste électorale." Mais en réalité, si l'institution dirigée par le Pr Yao N'Dré a décidé de surseoir à la publication de la liste définitive des candidats à la prochaine présidentielle, c'est qu'elle a constaté qu'un candidat ou des candidats à la présidentielle ont leurs noms parmi les 1 033.985 enrôlés au statut indéterminé, dans aucun fichier historique. Il faut que la situation de ces candidats soit clarifiée avant que le Conseil constitutionnel ne statue sur leur éligibilité. Et si celui qui paralyse ainsi le Conseil constitutionnel dans son fonctionnement, s'appelait Alassane Dramane Ouattara ? Car que ce soit Alassane Ouattara, né le 1er janvier 1942, ou Alassane Dramane Ouattara, né le 1er janvier 1942, le fichier provisoire de la Commission électorale indépendante (Cei) ne reconnaît pas l'identité du président du Rassemblement des Républicains (Rdr), né à Dimbokro. Mais comme lui, c'est l'un des candidats calibrés mais controversé, Beugré Mambé, le président de la Cei, a martel en tête, quant à savoir comment le faire sortir de la liste irrégulière de 1 033.985 enrôlés sans statut, pour le rendre électeur. En 2000, Alassane Dramane Ouattara avait été recalé au seul examen de la moralité. Pourtant, il voulait tellement être dans la course à la présidence que, selon M. Tia Koné, président de la Cour suprême, en plus de toutes celles exigées à titre obligatoire par la loi, Alassane Ouattara a ajouté à son dossier, " les pièces facultatives suivantes : un certificat de Nationalité du père ; un certificat de Nationalité de la mère ; un acte d'individualité de la mère ; une copie certifiée conforme à l'original du duplicata de la carte nationalité d'identité du père ; une photocopie certifiée conforme à l'original de la carte nationale d'identité de la mère ; une déclaration sur l'honneur de bonne moralité et de bonne probité ; une photocopie certifiée conforme de l'ordonnance de non-lieu du 28 décembre 1999 et deux photographies d'identité en noir et blanc." Espérons que pour sortir de la liste litigieuse, Alassane ne va pas produire 19 tonnes de pièces. Car l'article 48 qui le met dans la course, ne l'exempte pas des critères à remplir.
Germain Séhoué
gs05895444@yahoo.fr