“C’est une joie pour nous de vous recevoir ce matin, mardi 17 novembre 2009, au moment même où le candidat du RDR dont nous sommes proches, se livre à la déclination des différents axes de son programme de gouvernement devant la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire. Vous êtes, je suppose, membre de cette organisation. Mais, vous avez décidé de venir vers nous afin d’honorer un engagement que vous avez pris, il y a quelques semaines.
Celui de nous rendre visite au groupe de presse « Le Patriote ». L’entreprise que vous visitez, est l’œuvre du ministre Hamed Bakayoko, votre ministre de tutelle. L’histoire de notre journal se confond à celle des journaux qui luttent chaque jour sur le continent pour défendre le droit du public à l’information qu’on lui cache.
Créé en 1991, Le Patriote a été suspendu des kiosques quelques mois plus tard. Après une longue période d’hibernation, le journal, jusque-là hebdomadaire, est né le 5 juillet 1999. Depuis ce jour, il partage le quotidien des Ivoiriens. C’est un bail que nous comptons garder jusqu’à l’an 2039. Date à laquelle, certains d’entre nous – pourquoi pas nous tous autant que nous sommes – s’il plait à Dieu et nous le souhaitons, serons là pour fêter le cinquantenaire du journal.
Comme on le voit un peu partout dans le monde. Notre parcours, nous en convenons, à première vue, ne nous permet pas d’être si optimistes. En effet, de toutes les publications présentes sur le marché de la presse ivoirienne, Le Patriote, Monsieur le Directeur général, est celui qui a de tout temps, attiré les foudres de trois pouvoirs successifs. Nous avons été saccagés. Nos locaux ont été détruits. Des éléments de la police sont venus y jeter des grenades lacrymogènes. Nos reporters ont été violentés sur les lieux de reportage. Mais le comble de la haine contre notre quotidien a été vécu le 4 novembre 2004.
Ce jour-là, des jeunes dits patriotes, enivrés par les messages de ceux qui les manipulent, sont venus incendier nos locaux. Nous laissant que de la cendre comme souvenir de ce journal que nous avions bâti pendant cinq ans. Notre comptabilité, notre administration, notre imprimerie, nos archives numériques, nos photos analogiques, tout est parti en fumée. Il nous a fallu du courage et de l’abnégation pour tenter de reconstruire une nouvelle vie pour ce journal jalousé par certains. Car, au moment où la guerre éclatait, « Le Patriote » occupait de très loin la première place du hit parade des ventes ivoiriennes. Ce qui fait qu’aujourd’hui la fierté de certains qui se proclament aujourd’hui premiers de la place, étaient pour nous, il n’y a pas si longtemps, une contre-performance. La guerre nous a causé beaucoup de torts. La division du pays nous a fait perdre plus de 70% de notre lectorat. Globalement, 80% de notre chiffre d’affaires publicitaire et de vente.
Nous essayons, petit-à-petit, de remonter la pente. A ce jour, sans fausse modestie, nous pouvons dire que nous revenons de loin. Ce journal, incendié, interdit de vente dans certaines localités du pays, se classe dans le carré d’as des premières ventes du pays. Et nous ne comptons pas nous arrêter en si bon chemin. Si nous avons pris le soin de vous expliquer ce parcours, c’est parce que nous voulons nous appuyer sur votre entreprise « Côte d’Ivoire Telecom », société citoyenne. Si vous êtes venus vers nous, c’est parce que vous n’avez aucun parti-pris, aucun à priori. Nous souhaitons établir avec vous un véritable partenariat gagnant-gagnant, qui nous permette d’échanger beaucoup. Déjà, Côte d’Ivoire Telecom compte parmi les sociétés dont notre rédaction couvre systématiquement les activités. Nous souhaitons aller au-delà, pour ne pas être qu’un simple vecteur par lequel transite l’information.
A partir de cette visite, nous souhaitons que Côte d’Ivoire Telecom porte en elle, une partie du Patriote et que notre journal, à son tour, porte en lui, une partie de Côte d’Ivoire Telecom”.
Celui de nous rendre visite au groupe de presse « Le Patriote ». L’entreprise que vous visitez, est l’œuvre du ministre Hamed Bakayoko, votre ministre de tutelle. L’histoire de notre journal se confond à celle des journaux qui luttent chaque jour sur le continent pour défendre le droit du public à l’information qu’on lui cache.
Créé en 1991, Le Patriote a été suspendu des kiosques quelques mois plus tard. Après une longue période d’hibernation, le journal, jusque-là hebdomadaire, est né le 5 juillet 1999. Depuis ce jour, il partage le quotidien des Ivoiriens. C’est un bail que nous comptons garder jusqu’à l’an 2039. Date à laquelle, certains d’entre nous – pourquoi pas nous tous autant que nous sommes – s’il plait à Dieu et nous le souhaitons, serons là pour fêter le cinquantenaire du journal.
Comme on le voit un peu partout dans le monde. Notre parcours, nous en convenons, à première vue, ne nous permet pas d’être si optimistes. En effet, de toutes les publications présentes sur le marché de la presse ivoirienne, Le Patriote, Monsieur le Directeur général, est celui qui a de tout temps, attiré les foudres de trois pouvoirs successifs. Nous avons été saccagés. Nos locaux ont été détruits. Des éléments de la police sont venus y jeter des grenades lacrymogènes. Nos reporters ont été violentés sur les lieux de reportage. Mais le comble de la haine contre notre quotidien a été vécu le 4 novembre 2004.
Ce jour-là, des jeunes dits patriotes, enivrés par les messages de ceux qui les manipulent, sont venus incendier nos locaux. Nous laissant que de la cendre comme souvenir de ce journal que nous avions bâti pendant cinq ans. Notre comptabilité, notre administration, notre imprimerie, nos archives numériques, nos photos analogiques, tout est parti en fumée. Il nous a fallu du courage et de l’abnégation pour tenter de reconstruire une nouvelle vie pour ce journal jalousé par certains. Car, au moment où la guerre éclatait, « Le Patriote » occupait de très loin la première place du hit parade des ventes ivoiriennes. Ce qui fait qu’aujourd’hui la fierté de certains qui se proclament aujourd’hui premiers de la place, étaient pour nous, il n’y a pas si longtemps, une contre-performance. La guerre nous a causé beaucoup de torts. La division du pays nous a fait perdre plus de 70% de notre lectorat. Globalement, 80% de notre chiffre d’affaires publicitaire et de vente.
Nous essayons, petit-à-petit, de remonter la pente. A ce jour, sans fausse modestie, nous pouvons dire que nous revenons de loin. Ce journal, incendié, interdit de vente dans certaines localités du pays, se classe dans le carré d’as des premières ventes du pays. Et nous ne comptons pas nous arrêter en si bon chemin. Si nous avons pris le soin de vous expliquer ce parcours, c’est parce que nous voulons nous appuyer sur votre entreprise « Côte d’Ivoire Telecom », société citoyenne. Si vous êtes venus vers nous, c’est parce que vous n’avez aucun parti-pris, aucun à priori. Nous souhaitons établir avec vous un véritable partenariat gagnant-gagnant, qui nous permette d’échanger beaucoup. Déjà, Côte d’Ivoire Telecom compte parmi les sociétés dont notre rédaction couvre systématiquement les activités. Nous souhaitons aller au-delà, pour ne pas être qu’un simple vecteur par lequel transite l’information.
A partir de cette visite, nous souhaitons que Côte d’Ivoire Telecom porte en elle, une partie du Patriote et que notre journal, à son tour, porte en lui, une partie de Côte d’Ivoire Telecom”.
