Le lundi 16 novembre dernier, l’école primaire privée « Les Sept Nains » a célébré à sa manière la journée nationale de la paix. A cette occasion, Thomas Bahinchi, journaliste émérite à la télévision ivoirienne 1ère chaîne, a instruit les uns et les autres sur la notion de paix. Une véritable leçon aux actuels tenants du pouvoir.
C’est sous la présidence du professeur Mamadou Koulibaly, président de l’Assemblée nationale, représenté par l’honorable Mobio Samuel, député de Marcory que les élèves de l’école primaire privée « les Sept Nains » ont célébré, à travers les rues de la Zone 4C, la journée nationale de la paix. Les tout-petits ont arpenté les rues, avec en main, des pancartes où étaient inscrits des messages de paix. On pouvait par exemple lire « il n’y a pas de paix sans justice, « la paix, c’est l’acceptation de nos différences », « la paix, synonyme de développement », « sans amour, il n’y a pas de paix »…. La représentante des élèves, Tanoh Marie Louis, en classe de CM2 A, a fait savoir ceci « si, au sortir d’ici, chacun de nous présent à cette cérémonie peut faire sien l’un des slogans que vous pouvez lire sur nos pancartes, nous ne nous serons pas battus en vain ». Elle faisait donc allusion à tous les acteurs de la scène politique ivoirienne. Mais, le message du journaliste Thomas Bahinchi sera encore plus fort. S’adressant aux enfants, il a dit « en réclamant donc la paix en cette période de sortie de crise, en ce qui concerne la Côte d’Ivoire, vous demandez aux hommes et aux femmes politiques, ainsi qu’aux autres leaders d’opinion de faire la bonne politique ». Ainsi, il va définir devant toute l’assemblée que la bonne politique, c’est celle qui rassemble et réconcilie au lieu de diviser en créant des rancunes et des rancœurs. La bonne politique, c’est celle qui développe en créant des emplois, en donnant à manger et en permettant d’aller à l’école régulièrement et dans la sérénité… au lieu d’appauvrir. Pour lui, la bonne politique est celle qui seule, peut instaurer une paix durable, indispensable à l’épanouissement de tous. Et de d’ajouter que la politique, c’est la vérité. C’est pourquoi, il a demandé aux enfants de retenir que l’homme politique qui veut la paix dit la vérité. Et que la bonne politique exclut la violence. Malheureusement, le journaliste émérite a regretté qu’aujourd’hui en Côte d’ Ivoire, cet art noble qui est la politique, a été travesti en noble art, en pugilat. Car, même si on parle de combat politique, dans ce combat, on se bat à coups de poing et à coups de machette et non à coups de mots. Avec tout ce qui a été démontré par le journaliste de la Rti, on se rend clairement compte que les refondateurs, tenants actuels du pouvoir, sont les premiers interpellés. Leur bilan, leur comportement et avec leur sorties musclées à travers la presse, ils n’ont pas encore compris ce que c’est que la paix. D’ailleurs, ils démontrent clairement qu’ils ne sont pas prêts à exclure la violence en cas de défaite à l’élection présidentielle. Car, au lieu de se comporter en rassembleur et réconciliateur, les refondateurs ont toujours régné en divisant les peuples. La situation actuelle du pays le montre si bien.
Etinne Lemistick
C’est sous la présidence du professeur Mamadou Koulibaly, président de l’Assemblée nationale, représenté par l’honorable Mobio Samuel, député de Marcory que les élèves de l’école primaire privée « les Sept Nains » ont célébré, à travers les rues de la Zone 4C, la journée nationale de la paix. Les tout-petits ont arpenté les rues, avec en main, des pancartes où étaient inscrits des messages de paix. On pouvait par exemple lire « il n’y a pas de paix sans justice, « la paix, c’est l’acceptation de nos différences », « la paix, synonyme de développement », « sans amour, il n’y a pas de paix »…. La représentante des élèves, Tanoh Marie Louis, en classe de CM2 A, a fait savoir ceci « si, au sortir d’ici, chacun de nous présent à cette cérémonie peut faire sien l’un des slogans que vous pouvez lire sur nos pancartes, nous ne nous serons pas battus en vain ». Elle faisait donc allusion à tous les acteurs de la scène politique ivoirienne. Mais, le message du journaliste Thomas Bahinchi sera encore plus fort. S’adressant aux enfants, il a dit « en réclamant donc la paix en cette période de sortie de crise, en ce qui concerne la Côte d’Ivoire, vous demandez aux hommes et aux femmes politiques, ainsi qu’aux autres leaders d’opinion de faire la bonne politique ». Ainsi, il va définir devant toute l’assemblée que la bonne politique, c’est celle qui rassemble et réconcilie au lieu de diviser en créant des rancunes et des rancœurs. La bonne politique, c’est celle qui développe en créant des emplois, en donnant à manger et en permettant d’aller à l’école régulièrement et dans la sérénité… au lieu d’appauvrir. Pour lui, la bonne politique est celle qui seule, peut instaurer une paix durable, indispensable à l’épanouissement de tous. Et de d’ajouter que la politique, c’est la vérité. C’est pourquoi, il a demandé aux enfants de retenir que l’homme politique qui veut la paix dit la vérité. Et que la bonne politique exclut la violence. Malheureusement, le journaliste émérite a regretté qu’aujourd’hui en Côte d’ Ivoire, cet art noble qui est la politique, a été travesti en noble art, en pugilat. Car, même si on parle de combat politique, dans ce combat, on se bat à coups de poing et à coups de machette et non à coups de mots. Avec tout ce qui a été démontré par le journaliste de la Rti, on se rend clairement compte que les refondateurs, tenants actuels du pouvoir, sont les premiers interpellés. Leur bilan, leur comportement et avec leur sorties musclées à travers la presse, ils n’ont pas encore compris ce que c’est que la paix. D’ailleurs, ils démontrent clairement qu’ils ne sont pas prêts à exclure la violence en cas de défaite à l’élection présidentielle. Car, au lieu de se comporter en rassembleur et réconciliateur, les refondateurs ont toujours régné en divisant les peuples. La situation actuelle du pays le montre si bien.
Etinne Lemistick