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Politique Publié le mercredi 18 novembre 2009 | Le Nouveau Réveil

Gbagbo endort encore les Ivoiriens au sujet des élections: “Ce qui nous reste pour aller aux élections, ce sont des détails techniques qui ne nous concernent même pas en tant qu`exécutifs”

Le chef de l'Etat était, hier, à Mankono. Comme toujours, il a fait de nombreuses promesses aux populations. Laurent Gbagbo, après l'intervention de Mme Enise Kanaté (Maire), de Cissé Mamadou (président de la mutuelle des cadres) et de Me Issouf Fofana (président du conseil général), a, en effet, pris la parole pour répondre aux différentes doléances faites. Mais avant, il s'est prononcé sur des questions liées au processus de sortie de crise. Du déjà entendu qui n'a pu conduire la Côte d'Ivoire aux élections jusqu'à ce jour. "Je suis venu vous dire que la guerre est définitivement terminée et que vous pouvez désormais travailler tranquillement. Allez au champ, allez à l'usine, allez partout où le travail vous appelle, allez partout où le développement nous appelle. Hier encore (lundi dernier) ici même à Mankono, dans le cadre de l'accord politique de Ouagadougou, que nous avons si heureusement signé le 4 mars 2007 et qui nous a apporté autant de bienfaits, nous avons fait une grande séance de travail pour signer la majorité des décrets relatifs au volet militaire. Donc Mankono peut s'enorgueillir d'avoir été le lieu où a été réglé ce problème comme, hier Korhogo pouvait s'enorgueillir d'être le lieu où l'accord complémentaire avait été signé. Aujourd'hui, les problèmes militaires sont presque terminés, il reste deux petites questions soulevées par Soumaila Bakayoko, mais que nous allons régler bientôt quand nous allons repartir sur nos bases. Je voudrais dire aux Ivoiriens d'avoir confiance dans l'accord politique de Ouagadougou, il marche, il marche et il marchera. C'est parce que cet accord politique marche que nous nous préparons à aller aux élections. Au plan politique, nous avons terminé le travail, il n'y a plus aucun problème. Nous avons réglé tous les problèmes politiques que nous avons à régler. Au plan militaire, je vous ai dit que nous avons réglé la plus grande partie, hier (lundi dernier) même ici à Mankono. Il nous reste deux petites questions. Aujourd'hui, ce qui nous reste pour aller aux élections, ce sont des détails techniques qui ne nous concernent même pas en tant qu'exécutifs, qui ne concernent que la Commission électorale indépendante qui s'acquitte bien de son travail" a déclaré Laurent Gbabgo. Tout en affirmant son soutien total à la Cei et au gouvernement du Premier ministre Soro Guillaume. "Bientôt, les militaires vont se déployer pour sécuriser le contentieux. Aujourd'hui, demain, en tout cas dans une semaine, partout où vous vous êtes fait identifier, les listes électorales seront affichées. Allez vérifier si votre nom est sur la liste… vous aurez un mois pour vous plaindre et les juges ont 8 jours pour décider". Laurent Gbagbo, fier des avancées enregistrées après la signature de l'accord de Ouagadougou, a annoncé : "C'est pourquoi, je trouve qu'il ne faut pas critiquer l'accord politique de Ouagadougou parce qu'il a amené la paix en Côte d'Ivoire, il nous a amené aux élections et quand ce mois va être achevé, que le contentieux va être terminé, il ne reste plus à la Cei que de taper la liste définitive et de nous appeler à aller voter. Voter, c'est ça le moyen moderne de désignation du chef, voter, c'est ça le moyen pacifique de désignation du chef. Optez pour les élections, luttez pour vos partis respectifs mais optez pour les élections…" a indiqué le chef de l'Etat. Avant d'inviter les jeunes au travail pour sauvegarder la paix. Le candidat du Fpi a achevé son discours en répondant aux doléances. Il a ainsi promis 7 km de bitume, des écoles, des enseignants titulaires, une brigade de gendarmerie à Kongasso, le bitumage de l'axe Tiénigoué-Mankono-Séguéla et surtout de l'eau potable pour les populations. "Mankono va sortir de sa situation de département enclavé " a-t-il promis à la grande joie des populations. Qui devraient, avant de se réjouir tant, demander aux populations de Tengrela, de Korhogo, de Man, de Touba etc si les promesses à elles faites ont été réalisées.
Diarrassouba Sory

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