PLATEAU : Cambriolage du ministère du commerce, le chef de cabinet, 2 secrétaires et un vigile auditionnés

A la suite du cambriolage perpétré récemment au ministère du commerce, la police a ouvert une enquête qui conduit à l’audition de certains collaborateurs du ministre Youssouf Soumahoro 8 millions de FCFA et toutes les cameras de surveillance emportés. C’est le bilan du cambriolage dont le ministère du commerce a été l’objet récemment. La police criminelle qui a aussitôt ouvert une enquête en vue de démasquer le ou les auteurs est à pied d’œuvre. Mais en attendant l’aboutissement de cette enquête, selon nos sources, Nalourgo Tuo, (le chef de cabinet), Bertin Kouya (le secrétaire particulier du ministre), Natogoma Soro (la secrétaire) et Soualiho Touré (le vigile) ont été entendus par la police criminelle. Toujours selon la même source, les enquêteurs sont fort surpris de ce que, curieusement, aucune porte n’a été fracturée alors qu’on parle de la disparition de la somme de 8 millions de FCFA du bureau du chef de cabinet qui dit avoir bien fermé son bureau la veille avant de rentrer. Et c’est cette curieuse situation qui trouble le sommeil du ministre Youssouf Soumahoro depuis le cambriolage. Pour rappel, il faut retenir qu’au cabinet du maître des lieux où les «voleurs» sont entrés sans bruit, l'on signale la disparition de toutes les caméras de surveillance à partir desquelles le ministre Youssouf Soumahoro contrôle les entrées et sorties. Ces visiteurs indésirables, avant de se retirer des lieux, ont pris le soin, pour ne pas certainement se faire identifier, d’arracher toutes les caméras de surveillance positionnées à divers endroits du département ministériel. Selon la même source policière, le chef de cabinet a confié à la police ne pas être impliqué dans ce vol. Au ministère, des agents racontent que le ministre prend très au sérieux ce qu'il considère comme une attaque personnelle. Dans tous les cas, les enquêteurs pensent que le ou les auteurs se trouvent au sein du ministère du commerce. Car, précise notre source, ils ne comprennent pas qu’un tel vol ait lieu sans qu’on ne fracture les portes des bureaux visités par le ou les malfrats. Pour eux, ce cambriolage s’est fait avec la complicité de certains agents du ministère. Du coup, l'on se met à soupçonner des membres du personnel.

Ferdinand Bailly