Le Président de la République, Sem Laurent Gbagbo, entame, aujourd'hui, sa visite d'Etat dans le département de Séguéla par la ville de Kani. Hier, il a communié avec les populations de Mankono. C'était phénoménal.
En achevant sa visite d'Etat dans le département de Mankono par un gigantesque meeting à la place de la paix de Mankono, le chef de l'Etat ivoirien s'est rendu compte que les populations de cette zone anciennement sous contrôle de la rébellion, avaient une grande soif de revivre les bienfaits de la République. Le grand espace public s'est avéré très exigüe vu le nombre des délégations et villages qui y ont pris place tôt le matin de ce 17 novembre 2009. Mankono, la cité de la patience, Mankono qui veut dire en langue locale " Il faut m'attendre ici", Mankono piaffait d’impatience de voir le tandem Laurent Gbagbo - Guillaume Soro, symbole de la réunification et la paix retrouvées. Les peuples Koyaka, Koro, finan, Mona et Siri, sont sortis aussi qualitativement que quantitativement. La famille Kamagaté, dignitaire religieuse de la région n'a pas manqué à cette rencontre de la paix et développement. Les Fofana, propriétaires terriens de Mankono et les Dosso rivalisaient d'espace pour montrer à leur illustre hôte combien leur joie était immense de voir le retour de l'Etat à Mankono pour donner espoir à leurs multiples et diverses activités. Chaque famille ou chaque village s'y rend avec les banderoles. On pouvait lire: " Sarhala, ton pied mon pied, Laurent Gbagbo ", " association Dou ahoudes de Mankono ", " Vaillants paysans de Kogolo ", " Association des femmes de Soutra ", " les somousso de Mankono " " Binkeleman de Touba ". Elles sont nombreuses, les banderoles portées par les populations de Mankono à cette cérémonie d'échanges avec le Président de la République. Pour la circonstance, la ville de Mankono était revêtue depuis la veille de ses plus beaux atours. Toutes les rues de la ville et les voies reliant les villages au chef-lieu de département ont été reprofilées. Parmi cette forte population mobilisée pour accueillir le chef de l'Etat, on notait une remarquable présence des femmes de Mankono, toujours au rendez-vous de la paix, du développement. Toutes vêtues de blanc, symbole de la pureté et de la paix, ces vaillantes femmes de la cité du pardon et de la patience étaient là pour accompagner et encourager le Président Laurent Gbagbo et son premier ministre sur la route de la consolidation de la nation ivoirienne. Les jeunes, frange importance de la population de Côte d'Ivoire ne voulaient pas également se faire conter ce grand rassemblement de la paix et du développement. Ils sont venus très tôt, des sous-préfectures de Bouandougou, de Marandallah, de Kondasso, de Konahiri, de Tiéningboué et même de certaines villes environnantes notamment de Zuénoula et de Bouaké pour donner un sens républicain à cette visite d'Etat du Président de la République dans le département de Mankono. Les jeunes dans leur diversité religieuse, ethnique et politique chantaient et dansaient au nom de la paix et de la réconciliation nationale. Ils savaient tous que le chef de l'Etat et son premier ministre apportaient la paix et le retour des institutions. Combien étaient-elles, ces populations qui sont sorties ce mardi 17 novembre pour écouter le message de paix du chef de l'Etat. Plus de 50 mille manifestants, selon un agent des renseignements généraux. L'enjeu était de taille. Les populations à qui on a servi des mensonges et de calomnies sur le compte du Président Laurent Gbagbo, ne juraient que par une seule chose. Voir et écouter Gbagbo sur qui on dit tant de mauvaises choses. Et elles ont été servies par celui qui incarne l'unité et la réunification du pays. Lorsque Laurent Gbagbo fait son entrée sur le lieu du meeting où l'attendaient des milliers d'ivoiriens, ce fut une véritable communion totale. Par les chants et danses, les habitants de Mankono, les fils et filles de la région du Worodougou, se levaient comme un seul homme pour ovationner le père de l'accord de paix de Ouaga. Les honneurs militaires rendus, c'est dans un bain de milliers d'ivoiriens que Laurent Gbagbo a pu difficilement faire le tour d'honneur pour saluer à sa juste valeur la présence très massive de cette population.
Les imams, les chefs de cantons de la région avec à leur tête, El Hadj Dosso Djoman, se sont levés pour accueillir le Président de la République. Les cadres et élus de Mankono avec à leur tête le doyen Karamoko Ladji, dans un élan républicain, ont travaillé main dans la main pour créer les conditions de la réussite parfaite de cette visite. Le ministre Dosso Moussa, cheville ouvrière locale du comité d'organisation et le préfet de Mankono, ont encadré toute cette équipe qui a travaillé jour et nuit pour mobiliser leurs parents. Ce meeting de Mankono était également riche en danses et chants traditionnels. Les peuples Koyaka et Koro avaient fait sortir tout ce qu'ils avaient comme patrimoine culturel. Les masques de grands jours étaient sortis pour exorciser le lieu de la cérémonie. "Cela fait dix ans, a dit le vieux Dosso, que ces masques que vous voyez ne sortent pas. C'est grâce à l'arrivée de Gbagbo que vous pouvez les voir ". Le mercure était monté lorsque l'artiste Kandé Kanté, dans une de ses compositions faite en duo avec John Kiffy, égrenait les qualités d'un chef, d'un vrai chef. " Dougoutigui ", le titre de la chanson, les populations par des ovations et vivats ont laissé entrevoir leur joie et le bonheur qu'elles ressentent de se trouver du côté de la République. Et lorsque Me Fofana Youssouf, le porte-parole des populations, rappelait à celles-ci les bienfaits du Président Laurent Gbagbo au département de Mankono. Dans un élan de reconnaissance, les koyaka et les koro, par un tonnerre d'applaudissements exprimaient leur gratitude à celui qui, en plus de toutes les actions de développement entreprises dans la région, vient de nommer Karamoko Abdul Karim, un digne fils de Mankono à la tête de la Haute autorité de développement pour la région du Worodougou, Bafing et Denguelé. Pour le meeting clôture de la visite d'Etat du Président de la République dans le département de Mankono, il a été d'un grand succès. Les populations sont massivement sorties pour écouter le message de paix livrés par le chef de l'Etat. En tout cas, Mankono a réussi le pari de la mobilisation. Les koyaka et les koro ont compris le sens d'une visite d'Etat et le retour des institutions républicaines dans leur département. Ils ont demandé à l'Etat de les aider à faire sortir leur région de son retard. Et Laurent Gbagbo, garant de cet Etat, a promis donner à Mankono sa part de département dont il a besoin pour l'épanouissement de ses fils et filles debout derrière les institutions de la nation ivoirienne. C'est dans la ferveur et le bonheur retrouvés avec la République de Côte d'Ivoire que les populations de Mankono sont reparties chez elles. C'est la localité de Kani, dans le département Séguéla qui accueille le chef de l'Etat ce matin. Il faut noter que le Président de la République, Sem Laurent Gbagbo, entame depuis le lundi 16 novembre dernier, une visite d'Etat dans la région du Worodougou. Cette visite prend fin ce jeudi, par un giga meeting à Séguéla.
Zéré de Mahi
Envoyé spécial dans le Worodougou
En achevant sa visite d'Etat dans le département de Mankono par un gigantesque meeting à la place de la paix de Mankono, le chef de l'Etat ivoirien s'est rendu compte que les populations de cette zone anciennement sous contrôle de la rébellion, avaient une grande soif de revivre les bienfaits de la République. Le grand espace public s'est avéré très exigüe vu le nombre des délégations et villages qui y ont pris place tôt le matin de ce 17 novembre 2009. Mankono, la cité de la patience, Mankono qui veut dire en langue locale " Il faut m'attendre ici", Mankono piaffait d’impatience de voir le tandem Laurent Gbagbo - Guillaume Soro, symbole de la réunification et la paix retrouvées. Les peuples Koyaka, Koro, finan, Mona et Siri, sont sortis aussi qualitativement que quantitativement. La famille Kamagaté, dignitaire religieuse de la région n'a pas manqué à cette rencontre de la paix et développement. Les Fofana, propriétaires terriens de Mankono et les Dosso rivalisaient d'espace pour montrer à leur illustre hôte combien leur joie était immense de voir le retour de l'Etat à Mankono pour donner espoir à leurs multiples et diverses activités. Chaque famille ou chaque village s'y rend avec les banderoles. On pouvait lire: " Sarhala, ton pied mon pied, Laurent Gbagbo ", " association Dou ahoudes de Mankono ", " Vaillants paysans de Kogolo ", " Association des femmes de Soutra ", " les somousso de Mankono " " Binkeleman de Touba ". Elles sont nombreuses, les banderoles portées par les populations de Mankono à cette cérémonie d'échanges avec le Président de la République. Pour la circonstance, la ville de Mankono était revêtue depuis la veille de ses plus beaux atours. Toutes les rues de la ville et les voies reliant les villages au chef-lieu de département ont été reprofilées. Parmi cette forte population mobilisée pour accueillir le chef de l'Etat, on notait une remarquable présence des femmes de Mankono, toujours au rendez-vous de la paix, du développement. Toutes vêtues de blanc, symbole de la pureté et de la paix, ces vaillantes femmes de la cité du pardon et de la patience étaient là pour accompagner et encourager le Président Laurent Gbagbo et son premier ministre sur la route de la consolidation de la nation ivoirienne. Les jeunes, frange importance de la population de Côte d'Ivoire ne voulaient pas également se faire conter ce grand rassemblement de la paix et du développement. Ils sont venus très tôt, des sous-préfectures de Bouandougou, de Marandallah, de Kondasso, de Konahiri, de Tiéningboué et même de certaines villes environnantes notamment de Zuénoula et de Bouaké pour donner un sens républicain à cette visite d'Etat du Président de la République dans le département de Mankono. Les jeunes dans leur diversité religieuse, ethnique et politique chantaient et dansaient au nom de la paix et de la réconciliation nationale. Ils savaient tous que le chef de l'Etat et son premier ministre apportaient la paix et le retour des institutions. Combien étaient-elles, ces populations qui sont sorties ce mardi 17 novembre pour écouter le message de paix du chef de l'Etat. Plus de 50 mille manifestants, selon un agent des renseignements généraux. L'enjeu était de taille. Les populations à qui on a servi des mensonges et de calomnies sur le compte du Président Laurent Gbagbo, ne juraient que par une seule chose. Voir et écouter Gbagbo sur qui on dit tant de mauvaises choses. Et elles ont été servies par celui qui incarne l'unité et la réunification du pays. Lorsque Laurent Gbagbo fait son entrée sur le lieu du meeting où l'attendaient des milliers d'ivoiriens, ce fut une véritable communion totale. Par les chants et danses, les habitants de Mankono, les fils et filles de la région du Worodougou, se levaient comme un seul homme pour ovationner le père de l'accord de paix de Ouaga. Les honneurs militaires rendus, c'est dans un bain de milliers d'ivoiriens que Laurent Gbagbo a pu difficilement faire le tour d'honneur pour saluer à sa juste valeur la présence très massive de cette population.
Les imams, les chefs de cantons de la région avec à leur tête, El Hadj Dosso Djoman, se sont levés pour accueillir le Président de la République. Les cadres et élus de Mankono avec à leur tête le doyen Karamoko Ladji, dans un élan républicain, ont travaillé main dans la main pour créer les conditions de la réussite parfaite de cette visite. Le ministre Dosso Moussa, cheville ouvrière locale du comité d'organisation et le préfet de Mankono, ont encadré toute cette équipe qui a travaillé jour et nuit pour mobiliser leurs parents. Ce meeting de Mankono était également riche en danses et chants traditionnels. Les peuples Koyaka et Koro avaient fait sortir tout ce qu'ils avaient comme patrimoine culturel. Les masques de grands jours étaient sortis pour exorciser le lieu de la cérémonie. "Cela fait dix ans, a dit le vieux Dosso, que ces masques que vous voyez ne sortent pas. C'est grâce à l'arrivée de Gbagbo que vous pouvez les voir ". Le mercure était monté lorsque l'artiste Kandé Kanté, dans une de ses compositions faite en duo avec John Kiffy, égrenait les qualités d'un chef, d'un vrai chef. " Dougoutigui ", le titre de la chanson, les populations par des ovations et vivats ont laissé entrevoir leur joie et le bonheur qu'elles ressentent de se trouver du côté de la République. Et lorsque Me Fofana Youssouf, le porte-parole des populations, rappelait à celles-ci les bienfaits du Président Laurent Gbagbo au département de Mankono. Dans un élan de reconnaissance, les koyaka et les koro, par un tonnerre d'applaudissements exprimaient leur gratitude à celui qui, en plus de toutes les actions de développement entreprises dans la région, vient de nommer Karamoko Abdul Karim, un digne fils de Mankono à la tête de la Haute autorité de développement pour la région du Worodougou, Bafing et Denguelé. Pour le meeting clôture de la visite d'Etat du Président de la République dans le département de Mankono, il a été d'un grand succès. Les populations sont massivement sorties pour écouter le message de paix livrés par le chef de l'Etat. En tout cas, Mankono a réussi le pari de la mobilisation. Les koyaka et les koro ont compris le sens d'une visite d'Etat et le retour des institutions républicaines dans leur département. Ils ont demandé à l'Etat de les aider à faire sortir leur région de son retard. Et Laurent Gbagbo, garant de cet Etat, a promis donner à Mankono sa part de département dont il a besoin pour l'épanouissement de ses fils et filles debout derrière les institutions de la nation ivoirienne. C'est dans la ferveur et le bonheur retrouvés avec la République de Côte d'Ivoire que les populations de Mankono sont reparties chez elles. C'est la localité de Kani, dans le département Séguéla qui accueille le chef de l'Etat ce matin. Il faut noter que le Président de la République, Sem Laurent Gbagbo, entame depuis le lundi 16 novembre dernier, une visite d'Etat dans la région du Worodougou. Cette visite prend fin ce jeudi, par un giga meeting à Séguéla.
Zéré de Mahi
Envoyé spécial dans le Worodougou
