Être enfant de la rue est une chose. Se battre pour sortir des griffes du sort en est une autre. Sylvain Kéan Zoh montre, dans Le printemps de la fleur fanée, que cela n'est pas une fatalité.
“…Aujourd'hui, je t'en adresse un autre, non pas uniquement pour faire plaisir à ceux qui voudraient simplement savoir la suite de mon histoire, mais pour insister sur la souffrance des enfants de la rue et la nécessité de les aider à y échapper. C'est un impératif auquel nous devons tous répondre si nous voulons construire un monde meilleur", écrit Sylvain Kéan Zoh, à la page 8 de Le printemps de la fleur fanée, son ouvrage de 165 pages qui vient de grossir les rayons des librairies. Planter d'emblée le triste décor de l'enfant de la rue et en appeler à la solidarité alors que soi-même on a eu les ressorts pour en sortir est un savant mélange d'altruisme et d'abnégation.
Surtout quand il faut faire face à la cruauté du destin qu'on n'a pas choisi, la perte coup sur coup des deux êtres chers, le père et la mère. Et si à la clé, on est abandonné par les siens, du reste, ce qui en reste de la famille, on n'a pas d'autres choix que d'intégrer le monde impitoyable des enfants de la rue. A 11 ans, Eric a affronté cette dure réalité. Et sans jamais céder à la tristesse et au désespoir, il a pu aujourd'hui travailler et fonder une famille. Même si pour y arriver, il a dû changer d'identité pour s'appeler Fougnigué. Le printemps de la fleur fanée est un roman d'une intensité éducative exceptionnelle. Tout en nous plongeant dans l'univers des enfants de la rue, il appelle à l'action et à la solidarité en faveur de ces derniers.
L'auteur, personnage, y a mis du sien pour produire une œuvre de passion et d'espoir. Où se mêlent émotion et larmes : "…Je lui ai dit comment, maltraité à Zon, j'ai dû m'enfuir pour me retrouver à Abidjan. J'ai aussi parlé de la lettre de papa, de la rue, de la prison et de tout ce que tu sais désormais. Pendant que je parlais, des larmes fuyaient sur le visage de la vieille religieuse. Elle tremblait de tout son corps. Puis la main sur le cœur, elle a dit: béni sois-tu Seigneur d'avoir préservé ton fils du vent destructeur qui a frappé sa famille, P 160…".
Tché Bi Tché
zanbi05641405@yahoo.fr
“…Aujourd'hui, je t'en adresse un autre, non pas uniquement pour faire plaisir à ceux qui voudraient simplement savoir la suite de mon histoire, mais pour insister sur la souffrance des enfants de la rue et la nécessité de les aider à y échapper. C'est un impératif auquel nous devons tous répondre si nous voulons construire un monde meilleur", écrit Sylvain Kéan Zoh, à la page 8 de Le printemps de la fleur fanée, son ouvrage de 165 pages qui vient de grossir les rayons des librairies. Planter d'emblée le triste décor de l'enfant de la rue et en appeler à la solidarité alors que soi-même on a eu les ressorts pour en sortir est un savant mélange d'altruisme et d'abnégation.
Surtout quand il faut faire face à la cruauté du destin qu'on n'a pas choisi, la perte coup sur coup des deux êtres chers, le père et la mère. Et si à la clé, on est abandonné par les siens, du reste, ce qui en reste de la famille, on n'a pas d'autres choix que d'intégrer le monde impitoyable des enfants de la rue. A 11 ans, Eric a affronté cette dure réalité. Et sans jamais céder à la tristesse et au désespoir, il a pu aujourd'hui travailler et fonder une famille. Même si pour y arriver, il a dû changer d'identité pour s'appeler Fougnigué. Le printemps de la fleur fanée est un roman d'une intensité éducative exceptionnelle. Tout en nous plongeant dans l'univers des enfants de la rue, il appelle à l'action et à la solidarité en faveur de ces derniers.
L'auteur, personnage, y a mis du sien pour produire une œuvre de passion et d'espoir. Où se mêlent émotion et larmes : "…Je lui ai dit comment, maltraité à Zon, j'ai dû m'enfuir pour me retrouver à Abidjan. J'ai aussi parlé de la lettre de papa, de la rue, de la prison et de tout ce que tu sais désormais. Pendant que je parlais, des larmes fuyaient sur le visage de la vieille religieuse. Elle tremblait de tout son corps. Puis la main sur le cœur, elle a dit: béni sois-tu Seigneur d'avoir préservé ton fils du vent destructeur qui a frappé sa famille, P 160…".
Tché Bi Tché
zanbi05641405@yahoo.fr