Le ministre de l’Education nationale, Gilbert Bleu Lainé qui fait de l’enseignement de qualité, son leitmotiv et qui, il y a une semaine, a organisé un premier atelier sur «L’Assainissement de l’environnement de l’acte pédagogique », a réuni depuis ce matin et ce jusqu’au 20 Novembre, dans un hôtel dans la commune de Cocody, les compétences avérées de son département ministériel. Pour plancher sur le recadrage de la mise en œuvre de la formation par compétence.
Koné Raoul, le directeur de cabinet adjoint représentant le ministre Gilbert Bleu Lainé, a rappelé aux participants à l’atelier que le ministre de l’Education nationale en insistant au cours de la réunion de rentrée sur les changements pour une réhabilitation effective du système éducatif, entendait par cette réhabilitation apporter des solutions courageuses aux insuffisances identifiées. Il les a alors invités à proposer des voies et moyens opérationnels pour réaliser le recadrage efficient de la Formation par les compétences qui vise l’amélioration de la qualité de l’Education nationale, notamment par la rénovation des curricula : «L’heure est donc venue pour vous d’analyser les dysfonctionnements identifiés et de faire des suggestions susceptibles d’aider à la stabilisation de tout le processus. Il s’agit de conduire à une meilleure appropriation de cette approche pédagogique par les enseignements en vue de son application effective dans les classes, pour le bonheur des apprenants ».
José Villard, le directeur de la Pédagogie et de l’Enseignement général a fait le bilan de la mise en oeuvre de la compétence de la formation par compétences. Il a après trois ans de mise en œuvre effective (2006-2009) de la Formation par les compétences noté des progrès relatifs et s’est appesanti sur les difficultés qui plombent la réalisation de ce programme qui prône la réussite des élèves et collégiens moyens.
Les difficultés identifiées sont de deux ordres. Ainsi au niveau technique, il a relevé une insuffisance de formation des enseignants en classe et des encadreurs pédagogiques, des difficultés d’appropriation des stratégies d’évaluation (activités d’intégration, situation-problèmes), des difficultés d’implication de la formation par les compétences dans les écoles, centres et instituts de formation initiale de tous les ordres d’enseignement, le décalage entre l’exécution des curricula et la mise à dispositions des manuels scolaires, la réticence des enseignants et de leurs encadreurs au changement. Au niveau stratégique, José Villard déplore l’insuffisance d’engagement politique, l’insuffisance de sensibilisation accrue des Acteurs, de la Communauté nationale et des partenaires du système éducatif ivoirien (association des parents d’élèves, ONG, Syndicats, élus locaux, Institutions nationales…), l’absence d’un Comité de pilotage : structure ministérielle regroupant tous les acteurs impliqués dans la mise en œuvre de la réforme, le rythme accéléré de l’implantation;
Mais persuadé qu’on ne suspend pas une réforme mais qu’on l’arrête, il ne désespère pas de voir la Formation par les compétences, qui enrichie des acquis du programme par objectif, est pratiquée dans la maternelle et dans le primaire du CP1 jusqu’au CM1 et dans le secondaire de la 6è en 4è, prospérer après des ajustements nécessaires et une réelle volonté politique. Il a donc recommandé pour réussir la mise en œuvre de la Formation par les Compétences d’élaborer et d’adopter un plan et un chronogramme de formation, d’information des acteurs : enseignants, encadreurs et gestionnaires du système éducatif ; d’élaborer et d’adopter un plan et un chronogramme de communication et de sensibilisation entre les enseignants, encadreurs et gestionnaires.
Il trouve nécessaire de mettre en place des dispositifs de veille, d’observation, d’évaluation et de consultation, de poursuivre la validation des curricula ( des domaines de : langues, Arts, Univers, Social et Développement physique et sportif), de former les enseignants et les encadreurs à l’évaluation en FPC, d’assurer la diffusion des curricula à l’ensemble enseignants, de former les experts nationaux, de poursuivre la production des manuels axés sur la FPC et de distribuer effectivement des manuels aux élèves. L’inspecteur général Silué Lesson a fait un exposé sur le cadrage avant de renvoyer les participants dans trois commissions de travail avec cette exhortation qui les invite à faire leur mue et à tuer en eux toute réticence au changement : « Renonçons à nous-mêmes en renonçant à ce que nous savons faire déjà pour nous ouvrir à l’apprentissage. Nous devons nous ouvrir au changement ».
Franck A. Zagbayou
zagbayoufranck@fratmat.info
Koné Raoul, le directeur de cabinet adjoint représentant le ministre Gilbert Bleu Lainé, a rappelé aux participants à l’atelier que le ministre de l’Education nationale en insistant au cours de la réunion de rentrée sur les changements pour une réhabilitation effective du système éducatif, entendait par cette réhabilitation apporter des solutions courageuses aux insuffisances identifiées. Il les a alors invités à proposer des voies et moyens opérationnels pour réaliser le recadrage efficient de la Formation par les compétences qui vise l’amélioration de la qualité de l’Education nationale, notamment par la rénovation des curricula : «L’heure est donc venue pour vous d’analyser les dysfonctionnements identifiés et de faire des suggestions susceptibles d’aider à la stabilisation de tout le processus. Il s’agit de conduire à une meilleure appropriation de cette approche pédagogique par les enseignements en vue de son application effective dans les classes, pour le bonheur des apprenants ».
José Villard, le directeur de la Pédagogie et de l’Enseignement général a fait le bilan de la mise en oeuvre de la compétence de la formation par compétences. Il a après trois ans de mise en œuvre effective (2006-2009) de la Formation par les compétences noté des progrès relatifs et s’est appesanti sur les difficultés qui plombent la réalisation de ce programme qui prône la réussite des élèves et collégiens moyens.
Les difficultés identifiées sont de deux ordres. Ainsi au niveau technique, il a relevé une insuffisance de formation des enseignants en classe et des encadreurs pédagogiques, des difficultés d’appropriation des stratégies d’évaluation (activités d’intégration, situation-problèmes), des difficultés d’implication de la formation par les compétences dans les écoles, centres et instituts de formation initiale de tous les ordres d’enseignement, le décalage entre l’exécution des curricula et la mise à dispositions des manuels scolaires, la réticence des enseignants et de leurs encadreurs au changement. Au niveau stratégique, José Villard déplore l’insuffisance d’engagement politique, l’insuffisance de sensibilisation accrue des Acteurs, de la Communauté nationale et des partenaires du système éducatif ivoirien (association des parents d’élèves, ONG, Syndicats, élus locaux, Institutions nationales…), l’absence d’un Comité de pilotage : structure ministérielle regroupant tous les acteurs impliqués dans la mise en œuvre de la réforme, le rythme accéléré de l’implantation;
Mais persuadé qu’on ne suspend pas une réforme mais qu’on l’arrête, il ne désespère pas de voir la Formation par les compétences, qui enrichie des acquis du programme par objectif, est pratiquée dans la maternelle et dans le primaire du CP1 jusqu’au CM1 et dans le secondaire de la 6è en 4è, prospérer après des ajustements nécessaires et une réelle volonté politique. Il a donc recommandé pour réussir la mise en œuvre de la Formation par les Compétences d’élaborer et d’adopter un plan et un chronogramme de formation, d’information des acteurs : enseignants, encadreurs et gestionnaires du système éducatif ; d’élaborer et d’adopter un plan et un chronogramme de communication et de sensibilisation entre les enseignants, encadreurs et gestionnaires.
Il trouve nécessaire de mettre en place des dispositifs de veille, d’observation, d’évaluation et de consultation, de poursuivre la validation des curricula ( des domaines de : langues, Arts, Univers, Social et Développement physique et sportif), de former les enseignants et les encadreurs à l’évaluation en FPC, d’assurer la diffusion des curricula à l’ensemble enseignants, de former les experts nationaux, de poursuivre la production des manuels axés sur la FPC et de distribuer effectivement des manuels aux élèves. L’inspecteur général Silué Lesson a fait un exposé sur le cadrage avant de renvoyer les participants dans trois commissions de travail avec cette exhortation qui les invite à faire leur mue et à tuer en eux toute réticence au changement : « Renonçons à nous-mêmes en renonçant à ce que nous savons faire déjà pour nous ouvrir à l’apprentissage. Nous devons nous ouvrir au changement ».
Franck A. Zagbayou
zagbayoufranck@fratmat.info