Le chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, était, hier, à sa troisième journée dans le Worodougou. Laurent Gbagbo a confessé que ce sont de «bonnes âmes» qui lui ont proposé de privilégier la voie du ‘’dialogue direct’’, pour le règlement du conflit avec les Forces nouvelles. Et c’est ce qu’il a fait. «Chez nous, les Bété (Ndlr : ethnie du Président Laurent Gbagbo), on dit ceci : ‘’c’est quelle plaie qui ne guérit jamais ?’’. En clair, tous les palabres finissent par le pardon. Dans un village donné, celui qui n’accepte pas le pardon se met à l’écart de la société. C’est ce que l’accord politique de Ouagadougou a permis d’éviter. Car, les Forces nouvelles ne pouvaient plus progresser; nous, non plus», a indiqué le chef de l’Etat devant les ‘’Kaniga’’, venus des 4 sous-préfectures du département (Kani, Djibrosso, Morondo et de Fadiadougou).
Selon lui, tous ceux qui prétendaient aider la Côte d’Ivoire pendant la crise venaient régler leurs propres problèmes. «Marcoussis réglaient les problèmes des Français; Accra réglait les problèmes des Ghanéens, et Pretoria réglait les problèmes des Panafricains», a déclaré Laurent Gbagbo.
Il en a profité pour demander aux 20 candidats enregistrés d’accepter de jouer véritablement le jeu de la démocratie. «Sur les 20 candidats, il n’y aura qu’un seul qui sera élu. De grâce, que ceux qui sont battus aillent s’asseoir pour attendre une autre échéance», a-t-il souhaité. Il a réaffirmé devant ses hôtes de Kani, ville distante de soixante kilomètres de Séguéla) que la «guerre est finie» en Côte d’Ivoire.
La paix, a-t-il assuré, est désormais à nos portes et à notre portée. Mais, une chose est d’avoir la paix, et une autre est de la consolider. C’est pourquoi, profitant de la tribune à lui offerte, Laurent Gbagbo a invité l’ensemble des Ivoiriens à «s’approprier» véritablement cette paix, à «l’attraper avec les deux mains» et à la «préserver».
«Le défi qu’il nous reste maintenant à relever, c’est de garder définitivement la paix. Car la Paix, tout comme l’Amour ou la Bonté, ne sont que des mots. On ne les voit pas. On ne les voit que par des signes. C’est pourquoi, vous me voyez, ensemble, main dans la main, avec le Premier Ministre, Soro Guillaume, en train de sillonner la Côte d’Ivoire», a-t-il fait observer.
Source: Présidence
Selon lui, tous ceux qui prétendaient aider la Côte d’Ivoire pendant la crise venaient régler leurs propres problèmes. «Marcoussis réglaient les problèmes des Français; Accra réglait les problèmes des Ghanéens, et Pretoria réglait les problèmes des Panafricains», a déclaré Laurent Gbagbo.
Il en a profité pour demander aux 20 candidats enregistrés d’accepter de jouer véritablement le jeu de la démocratie. «Sur les 20 candidats, il n’y aura qu’un seul qui sera élu. De grâce, que ceux qui sont battus aillent s’asseoir pour attendre une autre échéance», a-t-il souhaité. Il a réaffirmé devant ses hôtes de Kani, ville distante de soixante kilomètres de Séguéla) que la «guerre est finie» en Côte d’Ivoire.
La paix, a-t-il assuré, est désormais à nos portes et à notre portée. Mais, une chose est d’avoir la paix, et une autre est de la consolider. C’est pourquoi, profitant de la tribune à lui offerte, Laurent Gbagbo a invité l’ensemble des Ivoiriens à «s’approprier» véritablement cette paix, à «l’attraper avec les deux mains» et à la «préserver».
«Le défi qu’il nous reste maintenant à relever, c’est de garder définitivement la paix. Car la Paix, tout comme l’Amour ou la Bonté, ne sont que des mots. On ne les voit pas. On ne les voit que par des signes. C’est pourquoi, vous me voyez, ensemble, main dans la main, avec le Premier Ministre, Soro Guillaume, en train de sillonner la Côte d’Ivoire», a-t-il fait observer.
Source: Présidence