Le Président Henri Konan Bédié, président et candidat du PDCI-RDA, n`est pas prêt de ranger son bâton de pèlerin. Tant les populations, désorientées depuis 10 ans, le réclament. Ainsi après le sud, le sud-ouest, le centre, l`Est, c`est l`Ouest qui s`apprête à le recevoir et à se confier à lui. Notamment la région du moyen-Cavally à quoi s`ajoute le département de Bangolo. Ce sera dans les prochaines semaines.
Ce sont au total cinq (5) départements de la région du Moyen-Cavally et de Bangolo qui s`organisent actuellement pour faire de la prochaine visite du président du PDCI-RDA, un triomphe, pour la simple et bonne raison que depuis le coup d`Etat, ces départements sont dans la tourmente et sont quasiment abandonnés par le régime FPI. Sur le terrain, il est loisible de constater l`impatience que les populations expriment qui laisse croire que le Président Bédié, lorsqu`il y ira, saura satisfaire les attentes de ces braves populations poussées à la misère et à la léthargie. Elles ont hâte de retrouver leur quiétude, leur paix et leur économie. Plein de promesses leur ont été faites, mais elles se sont rendues compte, depuis, que les enfants ne vont pas à l`école, comme il le faut, que les matières premières ne sont pas vendues du tout et ne circulent pas, que les gens ont tout le mal du monde à se soigner, que la pauvreté se voit et se vit partout, que les routes sont abandonnées…
Bangolo, Bloléquin, Duékoué, Guiglo, Toulépleu réclament Bédié pour d`innombrables raisons dont les principales sont d`ordre social, économique.
Les raisons de repartir vers Bédié
Socialement, la région de l`ouest a reculé d`au moins 30 ans depuis 1999. En lieu et place des faramineuses promesses faites, les populations sont aujourd`hui à un étranglement lent, mais certain, si rien n`est fait. En 10 ans, la quasi-totalité des infrastructures scolaires, sanitaires et de développement sont détruites. Sur les établissements secondaires, seuls le lycée moderne de Guiglo fonctionne correctement. Ceux de Toulépleu, de Bangolo et de Duékoué n`ont toujours pas les enseignants au complet. A Taï et à Bloléquin, les projets de constructions de lycées municipaux lancés sous Bédié ont été purement et simplement abandonnés par le régime de Gbagbo. Au niveau de l`enseignement primaire, on est au bord de la catastrophe. Les écoles de toute la zone ont d`énormes problèmes d`effectifs d`enseignants, parce que le personnel est toujours réticent à y aller, à cause de l`état de la route et à cause de l`insécurité due aux miliciens du FPI abandonnés dans la nature.
Economiquement, la région est en déroute. Elle a tout perdu. Non seulement du fait de la guerre, mais aussi et surtout du fait de l`incompétence de ceux qui gèrent le pays et les localités à faire revivre cette région défigurée. Avant la guerre, Bloléquin par exemple, produisait plus de 100.000 tonnes de cacao. Aujourd`hui, la production est autour de 60.000. La production a diminué de moitié à Duékoué et à Bangolo, quand Guiglo, Taï et Toulépleu s`installent dans la zone rouge. Le taux de pauvreté aujourd`hui y dépasse 65%, et il est rare de voir dans ces régions des gens qui vivent avec plus d`un dollar par jour. Pourtant, avant le coup d`Etat qui a fait partir Henri Konan Bédié, la région était des plus productrices du pays avec environ 200.000 tonnes de cacao, 90.000 tonnes de café, une consommation annuelle de plus de 120.000 tonnes de riz, un revenu de plus de 2 dollars par habitant par jour en zone rurale. Avec la propagande du FPI, les planteurs venus d`ailleurs (allogènes) ont été chassés de leurs plantations, lesquelles ne sont pas entretenues par les autochtones. Conséquence, l`important verger de l`ouest est perdu dans la broussaille. La région a régressé à tout point de vue.
Pour ce qui est des infrastructures de développement, la région est dans une situation lamentable. En recevant les populations de Toulépleu au Palais le 20 mai 2008, le chef de l`Etat Gbagbo Laurent ne savait pas si bien dire quand il avançait : " Toulépleu est dans un état perdu ". Qu`il a raison ! Toulépleu, à l`instar de la grande région, en proie à la roublardise du FPI, a tout l`air d`un no man`s land. Avant 1999, la piste qui la relie au reste du pays était reprofilé chaque année et rechargée chaque six mois. Depuis le règne des refondateurs, elle n`a pas connu un seul passage de machine. Elle est devenue chaotique. Ce n`est que la semaine dernière que la filière café-cacao, pour des raisons évidentes de campagne, a entrepris un reprofilage lourd. Il en va de même pour la piste Guiglo-Taï, longue de 82 km qui n`a pas connu un seul passage d`engin depuis bientôt 10 ans. De Bangolo à Zéo, de Bangolo à Semien et Facobly, les pistes ont cessé d`exister, tout comme les pistes entre Bloléquin et Zouan Hounien…
Le sursaut de réalisme
Politiquement, le FPI a défait cette région, surtout sa jeunesse. Non content d`avoir une vision pour cette jeunesse, le FPI, dès l`éclatement de la guerre, a fait enrôler pour la défense de ses intérêts égoïstes, des dizaines de milliers de jeunes dans les nombreuses milices à sa solde. Le Front de Libération du Grand Ouest (FLGO), basé à Guiglo et Bloléquin ; l`Association des Patriotes Wê (APwê) basée à Duékoué ; les Forces Spéciales LIMA (FS LIMA) et le MILOD basés à Toulépleu ; les Forces pour la Sécurisation du Grand Ouest (FSGO), le Mouvement pour la Libération de l`Ouest de la Côte d`Ivoire (MILOCI)… ont enrôlé et entrainé des dizaines de milliers de jeunes qui, finalement, sont abandonnés alors qu`ils ont reçu pour certain des armes. Au départ, ils devaient faire barrage aux rebelles et à tous ceux qui ne parlent pas le même langage que le FPI (les pro-rebelles). Maintenant que le chef de la rébellion est le Chef du gouvernement, ces miliciens n`ont plus d`objectifs. Abandonnés, beaucoup d`entre eux hantent les nuits des populations. Les miliciens ne savent plus non plus à qui se confier, trahis qu`ils sont.
L`ouest se souvient des années PDCI et des années Bédié, l`ouest se souvient du niveau de vie des ses enfants avant les années sombres de la réfondation, l`ouest a découvert le vrai visage de ceux qui avaient promis monts et merveilles, l`ouest veut renouer avec la joie de vivre, avec le progrès, avec l`épanouissement, l`ouest réclame Bédié.
Concernant les dispositions, un comité régional est déjà mis en place, supervisant des comités départementaux d`organisation qui sont à pied d`œuvre, qui travaillent d`arrache-pied pour que les populations soient prêtes à 100% à recevoir le Président Henri Konan Bédié.
Eddy PEHE
Ce sont au total cinq (5) départements de la région du Moyen-Cavally et de Bangolo qui s`organisent actuellement pour faire de la prochaine visite du président du PDCI-RDA, un triomphe, pour la simple et bonne raison que depuis le coup d`Etat, ces départements sont dans la tourmente et sont quasiment abandonnés par le régime FPI. Sur le terrain, il est loisible de constater l`impatience que les populations expriment qui laisse croire que le Président Bédié, lorsqu`il y ira, saura satisfaire les attentes de ces braves populations poussées à la misère et à la léthargie. Elles ont hâte de retrouver leur quiétude, leur paix et leur économie. Plein de promesses leur ont été faites, mais elles se sont rendues compte, depuis, que les enfants ne vont pas à l`école, comme il le faut, que les matières premières ne sont pas vendues du tout et ne circulent pas, que les gens ont tout le mal du monde à se soigner, que la pauvreté se voit et se vit partout, que les routes sont abandonnées…
Bangolo, Bloléquin, Duékoué, Guiglo, Toulépleu réclament Bédié pour d`innombrables raisons dont les principales sont d`ordre social, économique.
Les raisons de repartir vers Bédié
Socialement, la région de l`ouest a reculé d`au moins 30 ans depuis 1999. En lieu et place des faramineuses promesses faites, les populations sont aujourd`hui à un étranglement lent, mais certain, si rien n`est fait. En 10 ans, la quasi-totalité des infrastructures scolaires, sanitaires et de développement sont détruites. Sur les établissements secondaires, seuls le lycée moderne de Guiglo fonctionne correctement. Ceux de Toulépleu, de Bangolo et de Duékoué n`ont toujours pas les enseignants au complet. A Taï et à Bloléquin, les projets de constructions de lycées municipaux lancés sous Bédié ont été purement et simplement abandonnés par le régime de Gbagbo. Au niveau de l`enseignement primaire, on est au bord de la catastrophe. Les écoles de toute la zone ont d`énormes problèmes d`effectifs d`enseignants, parce que le personnel est toujours réticent à y aller, à cause de l`état de la route et à cause de l`insécurité due aux miliciens du FPI abandonnés dans la nature.
Economiquement, la région est en déroute. Elle a tout perdu. Non seulement du fait de la guerre, mais aussi et surtout du fait de l`incompétence de ceux qui gèrent le pays et les localités à faire revivre cette région défigurée. Avant la guerre, Bloléquin par exemple, produisait plus de 100.000 tonnes de cacao. Aujourd`hui, la production est autour de 60.000. La production a diminué de moitié à Duékoué et à Bangolo, quand Guiglo, Taï et Toulépleu s`installent dans la zone rouge. Le taux de pauvreté aujourd`hui y dépasse 65%, et il est rare de voir dans ces régions des gens qui vivent avec plus d`un dollar par jour. Pourtant, avant le coup d`Etat qui a fait partir Henri Konan Bédié, la région était des plus productrices du pays avec environ 200.000 tonnes de cacao, 90.000 tonnes de café, une consommation annuelle de plus de 120.000 tonnes de riz, un revenu de plus de 2 dollars par habitant par jour en zone rurale. Avec la propagande du FPI, les planteurs venus d`ailleurs (allogènes) ont été chassés de leurs plantations, lesquelles ne sont pas entretenues par les autochtones. Conséquence, l`important verger de l`ouest est perdu dans la broussaille. La région a régressé à tout point de vue.
Pour ce qui est des infrastructures de développement, la région est dans une situation lamentable. En recevant les populations de Toulépleu au Palais le 20 mai 2008, le chef de l`Etat Gbagbo Laurent ne savait pas si bien dire quand il avançait : " Toulépleu est dans un état perdu ". Qu`il a raison ! Toulépleu, à l`instar de la grande région, en proie à la roublardise du FPI, a tout l`air d`un no man`s land. Avant 1999, la piste qui la relie au reste du pays était reprofilé chaque année et rechargée chaque six mois. Depuis le règne des refondateurs, elle n`a pas connu un seul passage de machine. Elle est devenue chaotique. Ce n`est que la semaine dernière que la filière café-cacao, pour des raisons évidentes de campagne, a entrepris un reprofilage lourd. Il en va de même pour la piste Guiglo-Taï, longue de 82 km qui n`a pas connu un seul passage d`engin depuis bientôt 10 ans. De Bangolo à Zéo, de Bangolo à Semien et Facobly, les pistes ont cessé d`exister, tout comme les pistes entre Bloléquin et Zouan Hounien…
Le sursaut de réalisme
Politiquement, le FPI a défait cette région, surtout sa jeunesse. Non content d`avoir une vision pour cette jeunesse, le FPI, dès l`éclatement de la guerre, a fait enrôler pour la défense de ses intérêts égoïstes, des dizaines de milliers de jeunes dans les nombreuses milices à sa solde. Le Front de Libération du Grand Ouest (FLGO), basé à Guiglo et Bloléquin ; l`Association des Patriotes Wê (APwê) basée à Duékoué ; les Forces Spéciales LIMA (FS LIMA) et le MILOD basés à Toulépleu ; les Forces pour la Sécurisation du Grand Ouest (FSGO), le Mouvement pour la Libération de l`Ouest de la Côte d`Ivoire (MILOCI)… ont enrôlé et entrainé des dizaines de milliers de jeunes qui, finalement, sont abandonnés alors qu`ils ont reçu pour certain des armes. Au départ, ils devaient faire barrage aux rebelles et à tous ceux qui ne parlent pas le même langage que le FPI (les pro-rebelles). Maintenant que le chef de la rébellion est le Chef du gouvernement, ces miliciens n`ont plus d`objectifs. Abandonnés, beaucoup d`entre eux hantent les nuits des populations. Les miliciens ne savent plus non plus à qui se confier, trahis qu`ils sont.
L`ouest se souvient des années PDCI et des années Bédié, l`ouest se souvient du niveau de vie des ses enfants avant les années sombres de la réfondation, l`ouest a découvert le vrai visage de ceux qui avaient promis monts et merveilles, l`ouest veut renouer avec la joie de vivre, avec le progrès, avec l`épanouissement, l`ouest réclame Bédié.
Concernant les dispositions, un comité régional est déjà mis en place, supervisant des comités départementaux d`organisation qui sont à pied d`œuvre, qui travaillent d`arrache-pied pour que les populations soient prêtes à 100% à recevoir le Président Henri Konan Bédié.
Eddy PEHE