WASHINGTON - Le 12 mai 2008, un violent séisme a secoué la province chinoise du Sichuan, traumatisant toute la Chine. Trois semaines après, la Chine était émue par une lettre adressée à la direction chinoise, parue dans le China Daily, d'une jeune américaine, qui a fait part de sa solidarité avec les enfants victimes de la catastrophe.
La lettre a été écrite par Hannah Rudoff, une Américaine d'origine chinoise de 14 ans.
Maîtrisant parfaitement le chinois, Hannah utilise le plus souvent le mot "bon" quand elle évoque la Chine. "Les Chinois sont bons... La cuisine est bonne, surtout les ravioli... Les dirigeants chinois sont bons... La Chine est très bonne, j'y retournerai l'an prochain."
Pour elle, le plus grand rêve est de devenir un héraut des échanges culturels sino-américains, pour "introduire les meilleures choses de la Chine vers les Etats-Unis, et vice versa".
Née en 1995 à Suzhou, ville de la province chinoise du Jiangsu, Hannah est adoptée par un couple américain à l'âge d'un an et demi, qui l'emmène ensuite à Portland, dans l'Etat américain de l'Oregon.
Déménageant aux Etats-Unis à un âge très jeune, Hannah semble pourtant nouer un lien particulier avec la culture chinoise.
A commencer en premier par la langue chinoise. En 1999, alors qu'elle a à peine quatre ans, quand ses parents lui font visiter le département chinois nouvellement établi de l'Ecole internationale de Portland, Hannah ne cesse de leur demander de la laisser quitter la crèche pour aller à l'école, a rappelé son institutrice Yafei Liu. "Je dois apprendre le chinois", voilà les mots de la fillette à ce moment-là.
Ses efforts ont porté leurs fruits en 2005, quand elle a passé le Test de maîtrise du chinois, devenant la plus jeune candidate à Portland à avoir réussi cet examen organisé par le gouvernement chinois.
En 2006, elle s'est vue accorder une bourse du concours "Pont chinois", qui lui a permis de participer à un camp estival en Chine.
L'année suivante, elle est retournée en Chine pour être volontaire pendant deux semaines dans le centre d'élevage des pandas de Wolong (Sichuan), où elle a fait connaissance de beaucoup d'habitants.
C'est grâce à cette amitié qu'elle a décidé d'écrire la lettre aux dirigeants chinois quand elle a vu sur les écrans les images de la tragique catastrophe au Sichuan.
Ses amis, les pandas, les sauvetages, autant de choses qui ont serré le coeur de l'adolescente.
"Chers grand-pères Hu (président chinois) et Wen (Premier ministre chinois), votre amour pour la zone touchée par le séisme au Sichuan a valu une fois de plus le respect mondial envers la Chine. J'admire votre style de servir le peuple en premier, ainsi que votre esprit de désintéressement, et je tiens à vous faire part de tout mon respect !", écrit-elle dans la lettre.
La passion de Hannah pour la Chine influence aussi ses parents adoptifs, tous les deux médecins. Maintenant, sa mère Joanne est un "élément actif" dans la communauté chinoise locale.
Son père John estime que sa fille est prédestinée à réussir une carrière impliquant les échanges culturels sino-américains. "Elle est en quelque sorte née pour ça", a-t-il jugé.
Sur le mur de sa chambre est accroché un cerf-volant en forme de papillon qu'elle a acheté en Chine. Hannah caresse toujours le rêve de pouvoir se doter des ailes du papillon pour traverser les océans entre la Chine et les Etats-Unis.
La lettre a été écrite par Hannah Rudoff, une Américaine d'origine chinoise de 14 ans.
Maîtrisant parfaitement le chinois, Hannah utilise le plus souvent le mot "bon" quand elle évoque la Chine. "Les Chinois sont bons... La cuisine est bonne, surtout les ravioli... Les dirigeants chinois sont bons... La Chine est très bonne, j'y retournerai l'an prochain."
Pour elle, le plus grand rêve est de devenir un héraut des échanges culturels sino-américains, pour "introduire les meilleures choses de la Chine vers les Etats-Unis, et vice versa".
Née en 1995 à Suzhou, ville de la province chinoise du Jiangsu, Hannah est adoptée par un couple américain à l'âge d'un an et demi, qui l'emmène ensuite à Portland, dans l'Etat américain de l'Oregon.
Déménageant aux Etats-Unis à un âge très jeune, Hannah semble pourtant nouer un lien particulier avec la culture chinoise.
A commencer en premier par la langue chinoise. En 1999, alors qu'elle a à peine quatre ans, quand ses parents lui font visiter le département chinois nouvellement établi de l'Ecole internationale de Portland, Hannah ne cesse de leur demander de la laisser quitter la crèche pour aller à l'école, a rappelé son institutrice Yafei Liu. "Je dois apprendre le chinois", voilà les mots de la fillette à ce moment-là.
Ses efforts ont porté leurs fruits en 2005, quand elle a passé le Test de maîtrise du chinois, devenant la plus jeune candidate à Portland à avoir réussi cet examen organisé par le gouvernement chinois.
En 2006, elle s'est vue accorder une bourse du concours "Pont chinois", qui lui a permis de participer à un camp estival en Chine.
L'année suivante, elle est retournée en Chine pour être volontaire pendant deux semaines dans le centre d'élevage des pandas de Wolong (Sichuan), où elle a fait connaissance de beaucoup d'habitants.
C'est grâce à cette amitié qu'elle a décidé d'écrire la lettre aux dirigeants chinois quand elle a vu sur les écrans les images de la tragique catastrophe au Sichuan.
Ses amis, les pandas, les sauvetages, autant de choses qui ont serré le coeur de l'adolescente.
"Chers grand-pères Hu (président chinois) et Wen (Premier ministre chinois), votre amour pour la zone touchée par le séisme au Sichuan a valu une fois de plus le respect mondial envers la Chine. J'admire votre style de servir le peuple en premier, ainsi que votre esprit de désintéressement, et je tiens à vous faire part de tout mon respect !", écrit-elle dans la lettre.
La passion de Hannah pour la Chine influence aussi ses parents adoptifs, tous les deux médecins. Maintenant, sa mère Joanne est un "élément actif" dans la communauté chinoise locale.
Son père John estime que sa fille est prédestinée à réussir une carrière impliquant les échanges culturels sino-américains. "Elle est en quelque sorte née pour ça", a-t-il jugé.
Sur le mur de sa chambre est accroché un cerf-volant en forme de papillon qu'elle a acheté en Chine. Hannah caresse toujours le rêve de pouvoir se doter des ailes du papillon pour traverser les océans entre la Chine et les Etats-Unis.