Laurent Gbagbo a invité hier ses adversaires politiques à la patience. De l'avis du chef de l'Etat sortant, il ne sert à rien de « bousculer la Cei et le gouvernement » parce que le scrutin présidentiel se tiendra tôt ou tard.
Hier à Séguéla, Laurent Gbagbo n'a pas laissé passer l'occasion de répondre à ses adversaires politiques. C'était lors du dernier meeting qu'il a animé dans le cadre de la tournée qu'il vient d'effectuer dans le Worodougou. A ceux qui l'accusent non seulement de faire campagne avec les moyens de l'Etat mais aussi d'être à la base du report annoncé de l'élection présidentielle, le président Gbagbo a eu cette réponse : « Tchoco tchoco, on va voter. Donc ne bousculez pas la Cei, ne bousculez pas le gouvernement parce qu'ils sont déjà arrivés. On est déjà aux élections.
On attend qu'on affiche la liste. Ne soyons donc pas plus impatients que le temps ». Tout en les fustigeant, le chef de l'Etat, candidat à sa propre succession, a invité ses adversaires à aider la Commission électorale indépendante (Cei) à réaliser les tâches qui restent avant la présidentielle. « Aidez la Cei et le gouvernement à terminer en douce le travail qu'il y a à faire », a-t-il recommandé. Au cours de son intervention, le numéro un ivoirien a, par ailleurs, vanté les mérites de l'Accord politique de Ouagadougou grâce auquel le pays est en train de retrouver la paix. «Le tout, ce n'est pas d'avoir une crise ou une divergence, le tout c'est qu'à un moment donné, avant que tout ne tombe dans le précipice, qu'on réussisse à s'en sortir. Le Premier ministre vous a déjà dit ce que nous avons fait depuis la signature de l'Accord de Ouagadougou.
Mais ce qu'il ne vous a pas dit, c'est que nous sommes venus vous dire que si vous nous voyez ensemble, c'est parce que la guerre est finie et que nous sommes dans le temps de la paix. Ce n'était pas évident que nous proclamions aujourd'hui la paix à Séguéla. La paix est donc là. Il nous manque un dernier acte : c'est l'acte électoral », a soutenu Laurent Gbagbo. Qui a exhorté les populations du Worodougou à aller vérifier leur inscription sur la liste électorale dès que celle-ci sera affichée. « Vous les gens du Worodougou, je vous demande, pour tous ceux qui se sont fais enrôler, d'aller vérifier sur les listes électorales que vos nom, prénoms et photo y sont. Si vous allez vérifier et qu'il n'y a pas votre nom alors que vous vous êtes fait identifier et que vous avez votre récépissé, allez dans le bureau de la Cei et plaignez-vous. Quand les gens vont se rendre compte que c'est une erreur, ils vont vous réintégrer sur la liste. Tous ceux qui seront sur la liste auront leur carte d'identité et leur carte d'électeur », a-t-il persuadé. C'est la même posture de persuasion que Laurent Gbagbo a adopté pour expliquer la création des hautes autorités de développement. « Le département de Séguéla fait partie des zones Cno. Et nous pensons que ces zones ont subies, du fait de la crise, un préjudice plus grand. C'est pour cette raison que nous avons décidé de nommer cinq autorités de développement pour ces régions dont le rôle est de se battre pour mettre ces zones au niveau des autres régions de la Côte d'Ivoire », a assuré le chef de l'Etat qui a invité les populations et surtout les cadres à soutenir les responsables desdites autorités de développement.
Marc Dossa
Hier à Séguéla, Laurent Gbagbo n'a pas laissé passer l'occasion de répondre à ses adversaires politiques. C'était lors du dernier meeting qu'il a animé dans le cadre de la tournée qu'il vient d'effectuer dans le Worodougou. A ceux qui l'accusent non seulement de faire campagne avec les moyens de l'Etat mais aussi d'être à la base du report annoncé de l'élection présidentielle, le président Gbagbo a eu cette réponse : « Tchoco tchoco, on va voter. Donc ne bousculez pas la Cei, ne bousculez pas le gouvernement parce qu'ils sont déjà arrivés. On est déjà aux élections.
On attend qu'on affiche la liste. Ne soyons donc pas plus impatients que le temps ». Tout en les fustigeant, le chef de l'Etat, candidat à sa propre succession, a invité ses adversaires à aider la Commission électorale indépendante (Cei) à réaliser les tâches qui restent avant la présidentielle. « Aidez la Cei et le gouvernement à terminer en douce le travail qu'il y a à faire », a-t-il recommandé. Au cours de son intervention, le numéro un ivoirien a, par ailleurs, vanté les mérites de l'Accord politique de Ouagadougou grâce auquel le pays est en train de retrouver la paix. «Le tout, ce n'est pas d'avoir une crise ou une divergence, le tout c'est qu'à un moment donné, avant que tout ne tombe dans le précipice, qu'on réussisse à s'en sortir. Le Premier ministre vous a déjà dit ce que nous avons fait depuis la signature de l'Accord de Ouagadougou.
Mais ce qu'il ne vous a pas dit, c'est que nous sommes venus vous dire que si vous nous voyez ensemble, c'est parce que la guerre est finie et que nous sommes dans le temps de la paix. Ce n'était pas évident que nous proclamions aujourd'hui la paix à Séguéla. La paix est donc là. Il nous manque un dernier acte : c'est l'acte électoral », a soutenu Laurent Gbagbo. Qui a exhorté les populations du Worodougou à aller vérifier leur inscription sur la liste électorale dès que celle-ci sera affichée. « Vous les gens du Worodougou, je vous demande, pour tous ceux qui se sont fais enrôler, d'aller vérifier sur les listes électorales que vos nom, prénoms et photo y sont. Si vous allez vérifier et qu'il n'y a pas votre nom alors que vous vous êtes fait identifier et que vous avez votre récépissé, allez dans le bureau de la Cei et plaignez-vous. Quand les gens vont se rendre compte que c'est une erreur, ils vont vous réintégrer sur la liste. Tous ceux qui seront sur la liste auront leur carte d'identité et leur carte d'électeur », a-t-il persuadé. C'est la même posture de persuasion que Laurent Gbagbo a adopté pour expliquer la création des hautes autorités de développement. « Le département de Séguéla fait partie des zones Cno. Et nous pensons que ces zones ont subies, du fait de la crise, un préjudice plus grand. C'est pour cette raison que nous avons décidé de nommer cinq autorités de développement pour ces régions dont le rôle est de se battre pour mettre ces zones au niveau des autres régions de la Côte d'Ivoire », a assuré le chef de l'Etat qui a invité les populations et surtout les cadres à soutenir les responsables desdites autorités de développement.
Marc Dossa