Le foyer Jeune Viateur de Bouaké abrite depuis le vendredi 20 novembre 2009 un atelier des femmes des 23 communautés résidant dans la région de la vallée du Bandama. Au centre des travaux, l’évaluation par les femmes des actions posées par le Premier ministre Guillaume Soro, depuis son avènement à la Primature.
Les reports récurrents de la date de l’élection présidentielle peuvent susciter une lassitude au sein de la population ivoirienne. Dissiper ce sentiment en vulgarisant les actions menées par le Premier inistre Guillaume Soro pour amener les populations au calme, à la sérénité et à la confiance dans le processus de sortie de crise, tel est l’objectif de l’atelier ouvert hier à Bouaké. Selon son initiateur, Mme Maïmouna Koné Faber, Conseiller Technique à la Primature, la mobilisation des femmes aux côtés du Premier ministre pour mener à bon port la sortie de crise ne peut être effective que si celles-ci sont imprégnées des efforts menés pour aboutir à des élections inclusives, apaisées et transparentes. « Lutter pour la paix, soutenir les faiseurs de paix n’est pas une sinécure. A travers cet atelier, les femmes de Bouaké et partant des zones CNO, veulent accompagner le Premier ministre Soro de leur soutien dans son dur labeur qui est semé d’embûches. Mais cela ne l’empêche pas pour autant d’accomplir sa mission avec courage, dextérité sans tambours ni trompettes. Nous attachons un prix à cet atelier pour que la communauté nationale et internationale puisse appréhender dans sa globalité, le travail titanesque mené par le Premier ministre », a-t-elle précisé. Avant de relever comme un des points majeurs du respect des engagements pris par l’actuel locataire de la maison blanche du Plateau pour une sortie de crise durable « sans heurts et sans frustrations », le non dépôt de sa candidature à l’élection présidentielle. « Le Premier ministre Soro a respecté sa parole ne se portant pas candidat. C’est un fait majeur qui illustre son esprit de neutralité qui ne saurait passer sous silence. Il a montré ainsi sa volonté d’oeuvrer au retour de la paix sans chercher à en tirer un avantage personnel contrairement à ce qui se dit», a-t-elle déclaré. Pour sa part, le maire de Bouaké Fanny Ibrahim a dit souscrire à cette démarche citoyenne de vulgariser les actions du Premier ministre Soro en vue de dissiper « les incompréhensions et interprétations tendancieuses ». A la suite des allocutions, deux communications ont été animées par Me Affoussy Bamba et M. Louis Nandoh. L’atelier prend fin aujourd’hui par l’adoption du communiqué final et un meeting de soutien au Premier ministre Soro.
Les précisions de Shérif Ousmane sur la formation de 3060 éléments FN
Après l’ouverture des travaux, le Commandant de la zone 3, parrain de l’atelier, a accordé un bref entretien à la presse. Il en a profité pour faire des précisions sur la formation des unités spéciales de combattants des Forces Nouvelles qui a été diversement appréciée. A en croire le Com zone de Bouaké, cette formation vise à rendre opérationnels les éléments FN qui vont intégrer le Centre de Commandement Intégré (CCI) pour mener à bien la mission qui leur sera assignée. A savoir la sécurisation des élections. « Nous voulons rendre nos hommes opérationnels pour réussir la mission qui leur sera confiée dans le cadre de la sécurisation des élections par le CCI », a-t-il affirmé. Avant d’exhorter tous ses frères d’armes et les populations ivoiriennes à s’imprégner « des avancées colossales réalisées » et suivre les femmes de Bouaké en accompagnant les efforts du Premier ministre Soro Guillaume pour sortir le pays « de manière irréversible et irrémédiable » de la crise. « Si les populations n’ont pas l’information des actions posées, elles vont s’offusquer des retards du processus. Or, il y a des avancées réelles et notables. A preuve, les listes électorales provisoires sont disponibles et j’invite nos mères et nos sœurs à consulter leurs noms. Si quelqu’un n’est pas sur la liste, il ne faut pas s’affoler, il ne faut pas déchirer les listings pour saboter le processus. D’ailleurs, nous allons déployer des éléments pour sécuriser les centres d’affichage car l’affichage est un pas important de la sortie de crise. Il y a des retards certes, mais cela n’est pas lié à une absence de volonté politique du Premier ministre. Il travaille pour ressouder le pays et il faut le soutenir et l’appuyer. Nous, les militaires, suivons les femmes sur cette voie », a-t-il conclu.
M Tié Traoré, Envoyé spécial
Les reports récurrents de la date de l’élection présidentielle peuvent susciter une lassitude au sein de la population ivoirienne. Dissiper ce sentiment en vulgarisant les actions menées par le Premier inistre Guillaume Soro pour amener les populations au calme, à la sérénité et à la confiance dans le processus de sortie de crise, tel est l’objectif de l’atelier ouvert hier à Bouaké. Selon son initiateur, Mme Maïmouna Koné Faber, Conseiller Technique à la Primature, la mobilisation des femmes aux côtés du Premier ministre pour mener à bon port la sortie de crise ne peut être effective que si celles-ci sont imprégnées des efforts menés pour aboutir à des élections inclusives, apaisées et transparentes. « Lutter pour la paix, soutenir les faiseurs de paix n’est pas une sinécure. A travers cet atelier, les femmes de Bouaké et partant des zones CNO, veulent accompagner le Premier ministre Soro de leur soutien dans son dur labeur qui est semé d’embûches. Mais cela ne l’empêche pas pour autant d’accomplir sa mission avec courage, dextérité sans tambours ni trompettes. Nous attachons un prix à cet atelier pour que la communauté nationale et internationale puisse appréhender dans sa globalité, le travail titanesque mené par le Premier ministre », a-t-elle précisé. Avant de relever comme un des points majeurs du respect des engagements pris par l’actuel locataire de la maison blanche du Plateau pour une sortie de crise durable « sans heurts et sans frustrations », le non dépôt de sa candidature à l’élection présidentielle. « Le Premier ministre Soro a respecté sa parole ne se portant pas candidat. C’est un fait majeur qui illustre son esprit de neutralité qui ne saurait passer sous silence. Il a montré ainsi sa volonté d’oeuvrer au retour de la paix sans chercher à en tirer un avantage personnel contrairement à ce qui se dit», a-t-elle déclaré. Pour sa part, le maire de Bouaké Fanny Ibrahim a dit souscrire à cette démarche citoyenne de vulgariser les actions du Premier ministre Soro en vue de dissiper « les incompréhensions et interprétations tendancieuses ». A la suite des allocutions, deux communications ont été animées par Me Affoussy Bamba et M. Louis Nandoh. L’atelier prend fin aujourd’hui par l’adoption du communiqué final et un meeting de soutien au Premier ministre Soro.
Les précisions de Shérif Ousmane sur la formation de 3060 éléments FN
Après l’ouverture des travaux, le Commandant de la zone 3, parrain de l’atelier, a accordé un bref entretien à la presse. Il en a profité pour faire des précisions sur la formation des unités spéciales de combattants des Forces Nouvelles qui a été diversement appréciée. A en croire le Com zone de Bouaké, cette formation vise à rendre opérationnels les éléments FN qui vont intégrer le Centre de Commandement Intégré (CCI) pour mener à bien la mission qui leur sera assignée. A savoir la sécurisation des élections. « Nous voulons rendre nos hommes opérationnels pour réussir la mission qui leur sera confiée dans le cadre de la sécurisation des élections par le CCI », a-t-il affirmé. Avant d’exhorter tous ses frères d’armes et les populations ivoiriennes à s’imprégner « des avancées colossales réalisées » et suivre les femmes de Bouaké en accompagnant les efforts du Premier ministre Soro Guillaume pour sortir le pays « de manière irréversible et irrémédiable » de la crise. « Si les populations n’ont pas l’information des actions posées, elles vont s’offusquer des retards du processus. Or, il y a des avancées réelles et notables. A preuve, les listes électorales provisoires sont disponibles et j’invite nos mères et nos sœurs à consulter leurs noms. Si quelqu’un n’est pas sur la liste, il ne faut pas s’affoler, il ne faut pas déchirer les listings pour saboter le processus. D’ailleurs, nous allons déployer des éléments pour sécuriser les centres d’affichage car l’affichage est un pas important de la sortie de crise. Il y a des retards certes, mais cela n’est pas lié à une absence de volonté politique du Premier ministre. Il travaille pour ressouder le pays et il faut le soutenir et l’appuyer. Nous, les militaires, suivons les femmes sur cette voie », a-t-il conclu.
M Tié Traoré, Envoyé spécial
