Ceux qui ont le plus besoin d’exemple, ce sont les jeunes mariés. Ils sont souvent désillusionnés à peine unis. Le couple Yao dont les vingt ans de mariage coïncident avec le 20e anniversaire de la communauté, est conscient du phénomène. Il a livré un message de persévérance à l’endroit des jeunes époux. « Dans un mariage, il y a toujours des hauts et des bas. 20 ans, c’est peu. Mais, dans la vie d’un homme, c’est beaucoup. Les nouveaux mariés doivent être patients et confier leur union à Christ. C’est lui qui fait le foyer», indique Mme Yao Cécile, une avertie. Invités à Cana pour la première fois, Hélène Guiro et René Agoussi, deux concubins, se disent séduits. Ils comptent rester dans le groupe et entendent même accélérer le mariage légal et religieux. Le père Henri Catorseau, également prêtre de la communauté, est l’initiateur de la session Cana en Côte d’Ivoire. Nous l’avons rencontré à la cérémonie du vingtième anniversaire. Pour lui, ces couples sont des ambassadeurs. « Le Seigneur les envoie pour être des ambassadeurs de l’amour et de la fidélité auprès d’autres couples. Aujourd’hui, les foyers sont en danger. Ils ont donc besoin des témoignages de ce que Dieu fait dans d’autres couples pour s’en sortir », a-t-il recommandé. L’initiateur de Cana donne le profil du bon mari en ces termes : « Jésus Christ s’est présenté comme le modèle du bon mari. Il a fait alliance avec l’Eglise en donnant sa vie pour elle. C’est ainsi qu’il demande aux maris de donner leur vie pour leurs femmes. Ceci est valable pour la femme. Les célibataires doivent savoir que le mariage est un don. Souvent, on veut prendre une femme ou un homme en mariage. Mais, le mariage est quelque chose qu’on reçoit. Tout le monde n’est pas appelé à se marier. Dieu a donné Eve à Adam. C’est pourquoi il l’a prise comme femme ». Pendant que des couples se forment et se déforment dans « le monde des ténèbres », le club Cana poursuit son chemin.
N.D
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