Le point clé du pèlerinage à La Mecque est le jour d’Arafat. Avant ce grand jour, le vice-président de la commission encadrement religieuse, nous livre la date d’Arafat qui déterminera la Tabaski.
Quels sont les rites que les pèlerins ont déjà effectués ?
Nous sommes à la deuxième étape du pèlerinage. La première étape s’étant déroulée à d’Abidjan. C’est-à-dire l’ensemble des procédures administratives. La seconde étape est celle du pèlerinage en Terre Sainte de Médine. Dans cette deuxième partie, nous avons les étapes de Médine et de la Mecque. A Médine, nous avons passé les huit jours de prières surérogatoires. Après Médine, les pèlerins ont convergé vers la Mecque. Arrivés dans cette ville Sainte, ils ont fait le tawaf (les sept tours de la circonvolution autour de la Kaaba) de la Oumra (petit pèlerinage). Puis le « Safa-Maroua» (Les 7 allers et retours qui commémorent le geste de la mère d’Ismaël). Avant cette sacralisation, ils ont formulé l’intention à Médine. Ensuite, nous avons sensibilisé les pèlerins sur les six jours qu’ils passent à la Mecque. Nous leur avons indiqué ce qu’il faut faire, comme prière surérogatoire tout en tenant compte de leur état de santé, les attitudes à avoir, ce qu’il faudrait éviter….Le troisième programme est celui des visites sur les lieux saints. Il y a aussi les préparatifs de la lapidation. Tous ceux qui sont aujourd’hui à la Mecque, ont fait tous la oumra. Sauf quelques femmes en période de menstrues, des personnes malades et des pèlerins retardataires que nous allons aider à effectuer leurs rites.
Quand aura lieu la station d’Arafat ?
La date qui a été donnée ce mercredi 18 novembre par les autorités saoudiennes, c’est le jeudi 26 novembre.
Certains pèlerins affirment que les encadreurs religieux leur ont dit que cette étape est très difficile. Ne risquez-vous pas de les effrayer ?
Non ! Cela répond à un souci. Vous savez que les années précédentes, nous avons été beaucoup critiqué. Les pèlerins nous reprochaient de ne pas leur dire tout depuis Abidjan. Mais, nous exagérons un peu, pour ne pas qu’ils soient surpris des difficultés à Mina. Mina, Arafat, Mouzdalifah sont très difficiles pour tout le monde, même les encadreurs. Il y a trop de poussière, d’embouteillage. On marche trop. Cela peut démoraliser certaines personnes. Mais, nous leur disons de faire beaucoup attention. En effet, ils vont cohabiter par groupes. Dans ces groupes, il y aura des maladies contagieuses. Donc, nous avons demandé aux pèlerins de faire attention et de prendre leurs dispositions.
Les dispositions nécessaires ont-elles été prises pour permettre aux pèlerins d’être à Mina très tôt ?
Nous avons tenu une réunion de travail avec la commission saoudienne de transport en Arabie Saoudite. Ils nous ont demandé de faire en sorte que les pèlerins soient prêts la veille du séjour de Mina, au plus tard à 22 heures. Car ils doivent entrer à Mina avant l’aube. C’est pareil pour Arafat. Si nous arrivons là-bas tôt, ce serait mieux que d’aller en retard. Des dispositions sont prises. La commission ivoirienne de transport sera en contact avec les Saoudiens afin que la nôtre puisse sensibiliser les pèlerins pour qu’ils soient prêts tôt. Le huitième jour, nous quittons La Mecque pour Mina. Il s’agit de la nuit du mardi au mercredi. Mercredi matin, tôt, nous serons avec les pèlerins. Nous ferons toute la journée du mercredi à Mina pour partir à 22 heures en direction d’Arafat où nous passons la journée du jeudi. Ce programme, nous met à l’abri des retards et des égarements.
Interview réalisée par le Service Communication de la direction des Cultes
Quels sont les rites que les pèlerins ont déjà effectués ?
Nous sommes à la deuxième étape du pèlerinage. La première étape s’étant déroulée à d’Abidjan. C’est-à-dire l’ensemble des procédures administratives. La seconde étape est celle du pèlerinage en Terre Sainte de Médine. Dans cette deuxième partie, nous avons les étapes de Médine et de la Mecque. A Médine, nous avons passé les huit jours de prières surérogatoires. Après Médine, les pèlerins ont convergé vers la Mecque. Arrivés dans cette ville Sainte, ils ont fait le tawaf (les sept tours de la circonvolution autour de la Kaaba) de la Oumra (petit pèlerinage). Puis le « Safa-Maroua» (Les 7 allers et retours qui commémorent le geste de la mère d’Ismaël). Avant cette sacralisation, ils ont formulé l’intention à Médine. Ensuite, nous avons sensibilisé les pèlerins sur les six jours qu’ils passent à la Mecque. Nous leur avons indiqué ce qu’il faut faire, comme prière surérogatoire tout en tenant compte de leur état de santé, les attitudes à avoir, ce qu’il faudrait éviter….Le troisième programme est celui des visites sur les lieux saints. Il y a aussi les préparatifs de la lapidation. Tous ceux qui sont aujourd’hui à la Mecque, ont fait tous la oumra. Sauf quelques femmes en période de menstrues, des personnes malades et des pèlerins retardataires que nous allons aider à effectuer leurs rites.
Quand aura lieu la station d’Arafat ?
La date qui a été donnée ce mercredi 18 novembre par les autorités saoudiennes, c’est le jeudi 26 novembre.
Certains pèlerins affirment que les encadreurs religieux leur ont dit que cette étape est très difficile. Ne risquez-vous pas de les effrayer ?
Non ! Cela répond à un souci. Vous savez que les années précédentes, nous avons été beaucoup critiqué. Les pèlerins nous reprochaient de ne pas leur dire tout depuis Abidjan. Mais, nous exagérons un peu, pour ne pas qu’ils soient surpris des difficultés à Mina. Mina, Arafat, Mouzdalifah sont très difficiles pour tout le monde, même les encadreurs. Il y a trop de poussière, d’embouteillage. On marche trop. Cela peut démoraliser certaines personnes. Mais, nous leur disons de faire beaucoup attention. En effet, ils vont cohabiter par groupes. Dans ces groupes, il y aura des maladies contagieuses. Donc, nous avons demandé aux pèlerins de faire attention et de prendre leurs dispositions.
Les dispositions nécessaires ont-elles été prises pour permettre aux pèlerins d’être à Mina très tôt ?
Nous avons tenu une réunion de travail avec la commission saoudienne de transport en Arabie Saoudite. Ils nous ont demandé de faire en sorte que les pèlerins soient prêts la veille du séjour de Mina, au plus tard à 22 heures. Car ils doivent entrer à Mina avant l’aube. C’est pareil pour Arafat. Si nous arrivons là-bas tôt, ce serait mieux que d’aller en retard. Des dispositions sont prises. La commission ivoirienne de transport sera en contact avec les Saoudiens afin que la nôtre puisse sensibiliser les pèlerins pour qu’ils soient prêts tôt. Le huitième jour, nous quittons La Mecque pour Mina. Il s’agit de la nuit du mardi au mercredi. Mercredi matin, tôt, nous serons avec les pèlerins. Nous ferons toute la journée du mercredi à Mina pour partir à 22 heures en direction d’Arafat où nous passons la journée du jeudi. Ce programme, nous met à l’abri des retards et des égarements.
Interview réalisée par le Service Communication de la direction des Cultes