La Société des Transports Abidjanais (Sotra) paie un lourd tribut chaque année lors de manifestations de protestation de groupements sociaux pour diverses revendications. La Sotra qui n’a rien à voir avec les diverses actions sociales ou politiques voit à chaque manifestation d’envergure son patrimoine pris à parti. Occasionnant des casses, des incendies et même souvent des bastonnades des machinistes ainsi qu’un arrêt des activités de desserte des usagers sur son réseau. Le bilan des pertes se chiffre à au moins une dizaine de milliards de francs Cfa. Ce qui incontestablement affecte la rentabilité et la compétitivité de cette entreprise citoyenne. Pour amener les groupements sociaux, tous les usagers et partant les populations ivoiriennes dans toute leur diversité sociologique à s’approprier la Sotra, la direction pilotée par M. Philippe Attey a sollicité la réalisation de deux films institutionnels. Et ce, à l’effet de mieux « vendre » l’entreprise. Ces deux films ont été projetés récemment à la direction de la Formation sise à Yopougon-Andokoi. Saisissant cette occasion, le directeur général Philippe Attey s’est réjoui de la qualité des deux œuvres de communication et a souhaité que le contenu puisse toucher les cibles et amener à un changement de comportement. « Les agents se sont approprié la Sotra. Il appartient maintenant aux usagers, aux Ivoiriens et non Ivoiriens résidant à Abidjan de s’approprier l’outil de développement qu’est la Sotra qui est à leur service », a-t-il plaidé. La caravane de sensibilisation auprès des groupements sociaux par la diffusion du téléfilm « Mon bus », l’un des deux films institutionnels réalisés qui met l’accent sur le civisme, le pacifisme et le respect d’autrui, s’exécute sur le terrain concomitamment avec la vaste campagne de sensibilisation contre les accidents de la circulation impliquant les bus de la Sotra.
M.T.T
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