Affi N’Guessan : “L’ouverture n’est ni un désaveu ni une sanction”
C’est avec une immense fierté doublée d’une grande émotion que je prends la parole pour souhaiter à tous et à toutes, la cordiale et chaleureuse bienvenue à cette 6ième convention extraordinaire de notre parti, le Front Populaire Ivoirien.
Aux Secrétaires Généraux de sections venus des contrées les plus reculées de notre pays, j’adresse toutes mes félicitations et mes encouragements pour le travail de fourmi qu’ils abattent chaque jour, afin que le FPI demeure présent en permanence dans le cœur des Ivoiriens.
Merci à toutes les structures fédérales, pour leur présence effective et massive à ce grand rendez-vous de notre parti et pour la délicate mission d’encadrement des structures de base qu’elles exercent, avec tant d’abnégation tant au niveau des hommes, des femmes que des jeunes.
Je salue et souhaite la bienvenue aux structures électorales (DDC et DLC) désormais placés sous l’autorité de la Direction Nationale de Campagne et dont la présence à cette convention se justifie par la nécessité de bénéficier de la bénédiction et des conseils d’usage du parti, au moment où dans le cadre de la majorité présidentielle, ils s’apprêtent à lancer la grande offensive pour la victoire au premier tour de notre candidat, le Président Laurent Gbagbo.
Je voudrais enfin remercier tous nos invités : les membres de la majorité présidentielle, les représentants des partis politiques et organisations membres du CNRD, les associations et mouvements de la galaxie patriotique et de soutien au candidat Laurent Gbagbo.
Quant à vous mesdames et messieurs les élus (députés, maires et Président de Conseil Généraux), distingués membres du gouvernement et du Conseil Economique et Social, membres des instances de notre parti (Comité central, Comité de Contrôle et Secrétariat Général), je voudrais saluer votre présence rassurante et emblématique de la force et de la place du FPI sur l’échiquier politique de notre pays.
Honorables invités
Mesdames et Messieurs,
Chers Camarades
Trois évènements majeurs ont marqué cette semaine l’évolution du processus de sortie de crise et ouvert des perspectives rassurantes pour la tenue de l’élection présidentielle. Il s’agit :
l De l’affichage de la liste électorale provisoire ;
l De la publication par le Conseil Constitutionnel de la liste des candidats retenus pour l’élection présidentielle prochaine ;
l De la signature par le Président de la République de sept (7) décrets touchant au règlement des questions militaires en vue de la sécurisation totale du territoire national.
L’heure de la mobilisation a sonné. Il nous faut nous mettre en ordre de combat car le moment de la bataille décisive n’est plus loin. D’où le thème de notre convention : “Le FPI en mouvement pour la victoire de la majorité présidentielle avec Laurent Gbagbo”
Se mettre en ordre de bataille, c’est expliciter les enjeux et défis de l’élection présidentielle prochaine et en conséquence, susciter le degré de mobilisation nécessaire à la victoire.
1- Enjeu et défi de l’élection présidentielle prochaine.
Depuis la chute du mur de Berlin en 1989/90 et la fin du conflit Est-Ouest (guerre froide) qui avait servi de bouclier trente ans durant à toutes les dictatures et les régimes liberticides dans le monde, l’Afrique de façon générale est entré dans les turbulences des transitions démocratiques.
En Côte d’Ivoire, notre combat commencé dans la clandestinité depuis 1982, s’est intensifié à partir de cette période avec Laurent Gbagbo rentré d’exile un an plus tôt (1988) et avec la naissance officielle du FPI en avril 1990.
Pourquoi combattions-nous ?!
Pour un monde meilleur. Pour une Côte d’Ivoire nouvelle, démocratique et souveraine. Un pays libéré et de liberté. Une terre de prospérité, de solidarité et de justice sociale. D’où le choix de la sociale démocratie comme notre doctrine politique.
Chers camarades.
De 1990 à 2009, nous avons affronté bien des épreuves, subis brimades et humiliations, mais, surmontés toutes les adversités et remportés des succès indéniables.
l Souvenez-vous des exactions contre nos militants qui ont accompagné notre irruption sur la scène politique en 1990 ;
l Souvenez-vous des évènements du 18 février 1992 ;
ß Rappelons-nous nos morts du boycott actif en 1995 ;
l N’oublions pas nos martyrs pour l’alternance politique d’octobre 2000 ;
l Qu’ils restent vivants dans nos cœurs, nos compatriotes victimes de la tragédie du 19 septembre 2002, certainement la réaction la plus aigüe, la plus violente et la plus douloureuse que les tenants de l’ordre ancien aient à ce jour opposé l’aspiration légitime des Ivoiriens au changement.
Malgré tout, nous avons triomphé :
- En réussissant l’alternance politique en octobre 2000 de façon démocratique ;
- En faisant échec à toutes les tentatives de renversement depuis notre accession au pouvoir d’Etat, en particulier au coup d’Etat de septembre 2002, mué en rébellion et en crise militaro-politique.
Grâce au génie politique de notre camarade président, le Président Laurent Gbagbo, grâce au brillant résultats politiques, économiques et sociaux réalisés par le gouvernement de la Refondation de 2000 à 2002, nous avons réussi comme en 1990, comme en 1992, comme en 1995, comme en 2000 à transformer une attaque adverse en un véritable boomerang contre l’ordre ancien en une opportunité pour réveiller chez nos compatriotes les sentiments d’amour pour la patrie, faire progresser les valeurs de liberté, de dignité, de démocratie, et de souveraineté, et pour gagner à la cause que nous défendons depuis de nombreuses années et qu’incarne Laurent Gbagbo, des couches de plus en plus nombreuses de nos compatriotes qui partagent avec nous la même analyse de la situation nationale et la même ambition pour le pays, quand bien même ils appartiennent à d’autres formations politiques ou à la société civile.
Notre pays est en piteux état. La pauvreté est grandissante : classé 163ième sur 182 pays selon l’indice de développement humain (IDH), 49,5% de la population (presque la moitié) vit en dessous du seuil de pauvreté (moins de 500 FCFA par jour), 51,3% de la population (plus de la moitié) soit plus de dix millions de personnes sont analphabètes, l’espérance de vie à la naissance ne dépasse guère 48 ans.
Des millions de jeunes sont au chômage ou n’ont qu’un emploi précaire.
A l’origine de ce désastre, la capitulation à partir de 1951, face à la répression de l’administration coloniale, de la force politique qui incarnait alors la libération nationale, le PDCI-RDA, l’asservissement total du pays pendant près d’un demi-siècle (1951 à 2000) et la transformation du pays en terrain d’expérimentation des schémas de développement de type néocolonial et comme tête de pont de l’impérialisme français en afrique.
Le bilan est lourd, aggravé à la mort de Félix Houphouët Boigny en 1993 par les turpitudes d’héritiers incompétents, irresponsables et pyromanes, et par la violence armée opposée à la politique de Refondation mise en œuvre à la suite de l’alternance de 2000. Il faut en sortir ; gagner le pari de la refondation de notre pays. Tel est l’enjeu des élections prochaines.
Avec les élections générales prochaines, c’est à une époque, l’époque de l’asservissement politique, de l’économie néocoloniale (économie de plantation) et de la déchéance sociale qu’il s’agit de mettre fin définitivement.
Avec l’élection présidentielle prochaine, c’est une ère nouvelle qui s’ouvre pour notre lutte et pour notre pays. Combler rapidement le fossé qui nous sépare des pays avancés, bâtir un Etat moderne, stable et démocratique, fonder dans la paix, une Nation prospère et solidaire, une terre d’abondance et d’espérance pour tous, les jeunes et vieux, hommes et femmes.
Avec la fin de la guerre froide, avec la fin de l’unilatéralisme américain matérialisé par l’élection du Président Obama, avec le départ de Jacques Chirac, symbole du néocolonialisme français (la Francafrique) un vent de renouveau souffle sur le monde et des perspectives de progrès dans la liberté, l’égalité, la dignité, le respect mutuel et dans la solidarité internationale, s’ouvre à tous les peuples de la terre.
Tout est désormais possible aux peuples qui osent faire preuve d’ambition et d’audace pour rompre avec un passé de soumission, d’échec et de souffrance.
Pour nous ne pas capituler comme le PDCI-RDA en 1951, faire preuve d’ambition et d’audace pour rompre avec un passé de soumission, d’échec et de souffrance pour notre peuple, c’est tout mettre en œuvre pour assurer la victoire éclatante de Laurent Gbagbo dès le premier tour à l’élection présidentielle prochaine ; c’est se mettre en ordre de bataille dans la discipline et dans la cohésion pour confirmer dans les urnes la majorité affective mobilisée autour de notre candidat.
Dans cette bataille, nous ne sommes pas seules, nous ne sommes plus seules. Parce qu’ils ont vu en notre candidat l’homme de la situation, parce qu’ils ont vécu son amour infini pour son pays, parce qu’ils ont été séduits par son projet de société et par son programme de gouvernement, parce qu’ils ont découvert un professionnel de la politique et parce qu’ils ont épousé sa lutte héroïque pour la patrie, une trentaine de partis politiques, d’organisations et de mouvements de la société civile ont décidés d’apporter leur caution et leur soutien à notre candidat. Avec le FPI, ils constituent la majorité présidentielle.
Camarades militantes, camarades militants, nous ne sommes plus seuls.
Autour de Laurent Gbagbo, nous voila aujourd’hui rassemblé avec des personnalités politiques de tous bords, adversaires politiques d’hier, venus individuellement ou regroupés au sein de nouvelles formations politiques sorties des entrailles des partis satellites du néocolonialisme, pour mener ensemble le combat pour la renaissance de notre pays. C’est un moment historique que nous sommes en train de vivre chers camarades, mesdames, messieurs. C’est une grande victoire sur la voie de l’édification d’une Côte d’Ivoire nouvelle ; notre voie. C’est la victoire du génie politique de Laurent Gbagbo, figure emblématique de la Côte d’Ivoire nouvelle, qui capte, qui attire, qui rassemble et qui fédère. C’est la victoire de la sagacité, de l’humilité et de l’ouverture qui ont toujours caractérisé notre parti et de la discipline qu’observent en toute circonstance nos militants. C’est parce que nous avons su faire preuve de sagacité, d’humilité et d’ouverture à notre accession au pouvoir en octobre 2000, en refusant d’engager la chasse aux sorcières, en décidant d’ouvrir le gouvernement à toutes les formations politiques significatives, de partager les responsabilités administratives avec toutes les compétences nationales, d’organiser la réconciliation nationale que le peuple de Côte d’Ivoire s’est mobilisé tout entier pour voler au secours du régime et de la République en danger en septembre 2002, là où en d’autres temps et avec d’autres dirigeants politiques, le même peuple descendait dans les rues pour acclamer, soutenir, accompagner les putschistes et vivre le putsch comme une délivrance.
L’ouverture et la collaboration ne nous ont jamais fait régresser. Bien au contraire, avec la majorité présidentielle incarnée par la direction nationale de campagne que conduit Coulibaly Issa Malick, c’est un autre défi de l’ouverture qui nous ait lancé. Nous devons le relever, nous pouvons le relever pour gagner dès le premier tour, l’élection présidentielle prochaine. Les circonstances l’exigent, la raison le commande.
L’ouverture n’est ni un désaveu, ni une sanction ; c’est un acte d’enrichissement et de consolidation. C’est pourquoi je vous invite tous, chers camarades Secrétaires généraux de sections, Directeurs Locaux de campagne, Secrétaire Généraux de Fédération FPI, OFFPI et JFPI, élus et membres du Comité Central de notre grand parti, le Front Populaire Ivoirien, à vous approprier tous les instruments de l’ouverture, à collaborer dans la franchise dans l’amitié et dans la fraternité militante avec tous les camarades de la majorité présidentielle pour offrir à notre peuple, la victoire qu’il souhaite et qu’il espère.
Merci à vous, Directeurs Départementaux de campagne qui depuis 2005 (…) portés le message du rassemblement autour de Laurent Gbagbo pour la renaissance de la Côte d’Ivoire.
Félicitation à tous ceux qui rejoignent cette grande famille de Directeurs Départementaux de campagne.
Tous mes respects et mon infinie reconnaissance à tous ces DDC qui, après avoir porté à bout de bras la campagne électorale de Laurent Gbagbo de 2005 à 2009 ont accepté dans la dignité et l’engagement militant de faire la place au nom de l’ouverture et de la victoire.
Camarades militants, camarades militantes, tel est le message qu’a l’ouverture de cette convention j’ai tenu à vous adresser, pour situer l’enjeu de cette rencontre et nous inviter à la mobilisation, au dépassement pour faire triompher le candidat Laurent Gbagbo, pour faire triompher la refondation, car tel est l’aspiration légitime du peuple de Côte d’Ivoire.
Merci d’être venus massivement à ce rendez-vous. Et c’est sur cette note d’espoir et de dépassement que je voudrais déclarer ouverte la 6ième convention extraordinaire du Front Populaire Ivoirien.
Je vous remercie.
C’est avec une immense fierté doublée d’une grande émotion que je prends la parole pour souhaiter à tous et à toutes, la cordiale et chaleureuse bienvenue à cette 6ième convention extraordinaire de notre parti, le Front Populaire Ivoirien.
Aux Secrétaires Généraux de sections venus des contrées les plus reculées de notre pays, j’adresse toutes mes félicitations et mes encouragements pour le travail de fourmi qu’ils abattent chaque jour, afin que le FPI demeure présent en permanence dans le cœur des Ivoiriens.
Merci à toutes les structures fédérales, pour leur présence effective et massive à ce grand rendez-vous de notre parti et pour la délicate mission d’encadrement des structures de base qu’elles exercent, avec tant d’abnégation tant au niveau des hommes, des femmes que des jeunes.
Je salue et souhaite la bienvenue aux structures électorales (DDC et DLC) désormais placés sous l’autorité de la Direction Nationale de Campagne et dont la présence à cette convention se justifie par la nécessité de bénéficier de la bénédiction et des conseils d’usage du parti, au moment où dans le cadre de la majorité présidentielle, ils s’apprêtent à lancer la grande offensive pour la victoire au premier tour de notre candidat, le Président Laurent Gbagbo.
Je voudrais enfin remercier tous nos invités : les membres de la majorité présidentielle, les représentants des partis politiques et organisations membres du CNRD, les associations et mouvements de la galaxie patriotique et de soutien au candidat Laurent Gbagbo.
Quant à vous mesdames et messieurs les élus (députés, maires et Président de Conseil Généraux), distingués membres du gouvernement et du Conseil Economique et Social, membres des instances de notre parti (Comité central, Comité de Contrôle et Secrétariat Général), je voudrais saluer votre présence rassurante et emblématique de la force et de la place du FPI sur l’échiquier politique de notre pays.
Honorables invités
Mesdames et Messieurs,
Chers Camarades
Trois évènements majeurs ont marqué cette semaine l’évolution du processus de sortie de crise et ouvert des perspectives rassurantes pour la tenue de l’élection présidentielle. Il s’agit :
l De l’affichage de la liste électorale provisoire ;
l De la publication par le Conseil Constitutionnel de la liste des candidats retenus pour l’élection présidentielle prochaine ;
l De la signature par le Président de la République de sept (7) décrets touchant au règlement des questions militaires en vue de la sécurisation totale du territoire national.
L’heure de la mobilisation a sonné. Il nous faut nous mettre en ordre de combat car le moment de la bataille décisive n’est plus loin. D’où le thème de notre convention : “Le FPI en mouvement pour la victoire de la majorité présidentielle avec Laurent Gbagbo”
Se mettre en ordre de bataille, c’est expliciter les enjeux et défis de l’élection présidentielle prochaine et en conséquence, susciter le degré de mobilisation nécessaire à la victoire.
1- Enjeu et défi de l’élection présidentielle prochaine.
Depuis la chute du mur de Berlin en 1989/90 et la fin du conflit Est-Ouest (guerre froide) qui avait servi de bouclier trente ans durant à toutes les dictatures et les régimes liberticides dans le monde, l’Afrique de façon générale est entré dans les turbulences des transitions démocratiques.
En Côte d’Ivoire, notre combat commencé dans la clandestinité depuis 1982, s’est intensifié à partir de cette période avec Laurent Gbagbo rentré d’exile un an plus tôt (1988) et avec la naissance officielle du FPI en avril 1990.
Pourquoi combattions-nous ?!
Pour un monde meilleur. Pour une Côte d’Ivoire nouvelle, démocratique et souveraine. Un pays libéré et de liberté. Une terre de prospérité, de solidarité et de justice sociale. D’où le choix de la sociale démocratie comme notre doctrine politique.
Chers camarades.
De 1990 à 2009, nous avons affronté bien des épreuves, subis brimades et humiliations, mais, surmontés toutes les adversités et remportés des succès indéniables.
l Souvenez-vous des exactions contre nos militants qui ont accompagné notre irruption sur la scène politique en 1990 ;
l Souvenez-vous des évènements du 18 février 1992 ;
ß Rappelons-nous nos morts du boycott actif en 1995 ;
l N’oublions pas nos martyrs pour l’alternance politique d’octobre 2000 ;
l Qu’ils restent vivants dans nos cœurs, nos compatriotes victimes de la tragédie du 19 septembre 2002, certainement la réaction la plus aigüe, la plus violente et la plus douloureuse que les tenants de l’ordre ancien aient à ce jour opposé l’aspiration légitime des Ivoiriens au changement.
Malgré tout, nous avons triomphé :
- En réussissant l’alternance politique en octobre 2000 de façon démocratique ;
- En faisant échec à toutes les tentatives de renversement depuis notre accession au pouvoir d’Etat, en particulier au coup d’Etat de septembre 2002, mué en rébellion et en crise militaro-politique.
Grâce au génie politique de notre camarade président, le Président Laurent Gbagbo, grâce au brillant résultats politiques, économiques et sociaux réalisés par le gouvernement de la Refondation de 2000 à 2002, nous avons réussi comme en 1990, comme en 1992, comme en 1995, comme en 2000 à transformer une attaque adverse en un véritable boomerang contre l’ordre ancien en une opportunité pour réveiller chez nos compatriotes les sentiments d’amour pour la patrie, faire progresser les valeurs de liberté, de dignité, de démocratie, et de souveraineté, et pour gagner à la cause que nous défendons depuis de nombreuses années et qu’incarne Laurent Gbagbo, des couches de plus en plus nombreuses de nos compatriotes qui partagent avec nous la même analyse de la situation nationale et la même ambition pour le pays, quand bien même ils appartiennent à d’autres formations politiques ou à la société civile.
Notre pays est en piteux état. La pauvreté est grandissante : classé 163ième sur 182 pays selon l’indice de développement humain (IDH), 49,5% de la population (presque la moitié) vit en dessous du seuil de pauvreté (moins de 500 FCFA par jour), 51,3% de la population (plus de la moitié) soit plus de dix millions de personnes sont analphabètes, l’espérance de vie à la naissance ne dépasse guère 48 ans.
Des millions de jeunes sont au chômage ou n’ont qu’un emploi précaire.
A l’origine de ce désastre, la capitulation à partir de 1951, face à la répression de l’administration coloniale, de la force politique qui incarnait alors la libération nationale, le PDCI-RDA, l’asservissement total du pays pendant près d’un demi-siècle (1951 à 2000) et la transformation du pays en terrain d’expérimentation des schémas de développement de type néocolonial et comme tête de pont de l’impérialisme français en afrique.
Le bilan est lourd, aggravé à la mort de Félix Houphouët Boigny en 1993 par les turpitudes d’héritiers incompétents, irresponsables et pyromanes, et par la violence armée opposée à la politique de Refondation mise en œuvre à la suite de l’alternance de 2000. Il faut en sortir ; gagner le pari de la refondation de notre pays. Tel est l’enjeu des élections prochaines.
Avec les élections générales prochaines, c’est à une époque, l’époque de l’asservissement politique, de l’économie néocoloniale (économie de plantation) et de la déchéance sociale qu’il s’agit de mettre fin définitivement.
Avec l’élection présidentielle prochaine, c’est une ère nouvelle qui s’ouvre pour notre lutte et pour notre pays. Combler rapidement le fossé qui nous sépare des pays avancés, bâtir un Etat moderne, stable et démocratique, fonder dans la paix, une Nation prospère et solidaire, une terre d’abondance et d’espérance pour tous, les jeunes et vieux, hommes et femmes.
Avec la fin de la guerre froide, avec la fin de l’unilatéralisme américain matérialisé par l’élection du Président Obama, avec le départ de Jacques Chirac, symbole du néocolonialisme français (la Francafrique) un vent de renouveau souffle sur le monde et des perspectives de progrès dans la liberté, l’égalité, la dignité, le respect mutuel et dans la solidarité internationale, s’ouvre à tous les peuples de la terre.
Tout est désormais possible aux peuples qui osent faire preuve d’ambition et d’audace pour rompre avec un passé de soumission, d’échec et de souffrance.
Pour nous ne pas capituler comme le PDCI-RDA en 1951, faire preuve d’ambition et d’audace pour rompre avec un passé de soumission, d’échec et de souffrance pour notre peuple, c’est tout mettre en œuvre pour assurer la victoire éclatante de Laurent Gbagbo dès le premier tour à l’élection présidentielle prochaine ; c’est se mettre en ordre de bataille dans la discipline et dans la cohésion pour confirmer dans les urnes la majorité affective mobilisée autour de notre candidat.
Dans cette bataille, nous ne sommes pas seules, nous ne sommes plus seules. Parce qu’ils ont vu en notre candidat l’homme de la situation, parce qu’ils ont vécu son amour infini pour son pays, parce qu’ils ont été séduits par son projet de société et par son programme de gouvernement, parce qu’ils ont découvert un professionnel de la politique et parce qu’ils ont épousé sa lutte héroïque pour la patrie, une trentaine de partis politiques, d’organisations et de mouvements de la société civile ont décidés d’apporter leur caution et leur soutien à notre candidat. Avec le FPI, ils constituent la majorité présidentielle.
Camarades militantes, camarades militants, nous ne sommes plus seuls.
Autour de Laurent Gbagbo, nous voila aujourd’hui rassemblé avec des personnalités politiques de tous bords, adversaires politiques d’hier, venus individuellement ou regroupés au sein de nouvelles formations politiques sorties des entrailles des partis satellites du néocolonialisme, pour mener ensemble le combat pour la renaissance de notre pays. C’est un moment historique que nous sommes en train de vivre chers camarades, mesdames, messieurs. C’est une grande victoire sur la voie de l’édification d’une Côte d’Ivoire nouvelle ; notre voie. C’est la victoire du génie politique de Laurent Gbagbo, figure emblématique de la Côte d’Ivoire nouvelle, qui capte, qui attire, qui rassemble et qui fédère. C’est la victoire de la sagacité, de l’humilité et de l’ouverture qui ont toujours caractérisé notre parti et de la discipline qu’observent en toute circonstance nos militants. C’est parce que nous avons su faire preuve de sagacité, d’humilité et d’ouverture à notre accession au pouvoir en octobre 2000, en refusant d’engager la chasse aux sorcières, en décidant d’ouvrir le gouvernement à toutes les formations politiques significatives, de partager les responsabilités administratives avec toutes les compétences nationales, d’organiser la réconciliation nationale que le peuple de Côte d’Ivoire s’est mobilisé tout entier pour voler au secours du régime et de la République en danger en septembre 2002, là où en d’autres temps et avec d’autres dirigeants politiques, le même peuple descendait dans les rues pour acclamer, soutenir, accompagner les putschistes et vivre le putsch comme une délivrance.
L’ouverture et la collaboration ne nous ont jamais fait régresser. Bien au contraire, avec la majorité présidentielle incarnée par la direction nationale de campagne que conduit Coulibaly Issa Malick, c’est un autre défi de l’ouverture qui nous ait lancé. Nous devons le relever, nous pouvons le relever pour gagner dès le premier tour, l’élection présidentielle prochaine. Les circonstances l’exigent, la raison le commande.
L’ouverture n’est ni un désaveu, ni une sanction ; c’est un acte d’enrichissement et de consolidation. C’est pourquoi je vous invite tous, chers camarades Secrétaires généraux de sections, Directeurs Locaux de campagne, Secrétaire Généraux de Fédération FPI, OFFPI et JFPI, élus et membres du Comité Central de notre grand parti, le Front Populaire Ivoirien, à vous approprier tous les instruments de l’ouverture, à collaborer dans la franchise dans l’amitié et dans la fraternité militante avec tous les camarades de la majorité présidentielle pour offrir à notre peuple, la victoire qu’il souhaite et qu’il espère.
Merci à vous, Directeurs Départementaux de campagne qui depuis 2005 (…) portés le message du rassemblement autour de Laurent Gbagbo pour la renaissance de la Côte d’Ivoire.
Félicitation à tous ceux qui rejoignent cette grande famille de Directeurs Départementaux de campagne.
Tous mes respects et mon infinie reconnaissance à tous ces DDC qui, après avoir porté à bout de bras la campagne électorale de Laurent Gbagbo de 2005 à 2009 ont accepté dans la dignité et l’engagement militant de faire la place au nom de l’ouverture et de la victoire.
Camarades militants, camarades militantes, tel est le message qu’a l’ouverture de cette convention j’ai tenu à vous adresser, pour situer l’enjeu de cette rencontre et nous inviter à la mobilisation, au dépassement pour faire triompher le candidat Laurent Gbagbo, pour faire triompher la refondation, car tel est l’aspiration légitime du peuple de Côte d’Ivoire.
Merci d’être venus massivement à ce rendez-vous. Et c’est sur cette note d’espoir et de dépassement que je voudrais déclarer ouverte la 6ième convention extraordinaire du Front Populaire Ivoirien.
Je vous remercie.