La déculottée du Rdr à la mairie de Daloa est un signal au mentor. C'est la fin d'une époque.
“Dans le souci de préserver les intérêts de notre parti, la direction du Rdr avait pourtant donné des consignes strictes pour que tous les conseillers municipaux du Rdr se rangent derrière Monsieur Diabaté Karamoko (…) La direction du Rdr note avec surprise et amertume, que ces consignes n'ont pas été suivies par certains conseillers municipaux, membres du Rdr qui ont préféré avoir un comportement égoïste et indécent, en portant leurs suffrages sur un autre candidat, allant ainsi à l'encontre des décisions arrêtées d'un commun accord". Se lamente dans un communiqué plein d'émotion, le Rdr. Pris dans les douleurs de la défaite, ce parti n'arrive pas à aller au-delà de ses émotions pour apprécier sainement la déculottée de Daloa. Parce que Daloa est un signe aux républicains. Mais plus à Ouattara. Comme le Bravetchè n'aura pas le courage de faire une autocritique, ce parti restera toujours dans la logique du suicide collectif. Ouattara était un problème pour la Côte d'Ivoire. Mais il ne l'est plus depuis que les Ivoiriens se sont rendu compte qu'il n'était qu'un tigre en papier. Très bientôt, il sera étalé lors de ces prochaines élections. N'est-il pas bon dernier dans les différents sondages, loin derrière Gbagbo et Bédié. Finalement, il est devenu un problème pour son parti qu'il a pris en otage avec bien entendu, la complicité malveillante de quelques valets qu'il aime bien appeler conseillers. Et comme un seul individu ne peut pas continuellement faire la pluie et le beau temps dans un groupe, la base a commencé à grogner. En fait, le mythe Ouattara s'effrite dangereusement. Il n'est plus le messie d'une région. Ses paroles aussi n'ont plus l'onction divine comme ses serveurs de thé ont tenté de le faire croire aux militants dans les mosquées. Ceux qui ne juraient que par lui ne le font plus. On se rappelle qu'à Odiénné pendant les élections municipales, des candidats ont fait campagne avec de faux billets de banque imprimés à l'effigie de Ouattara. "S'il devient président, c'est l'argent qu'il va vous envoyer qui est là. " Ainsi, a-t-on abusé de la population en majorité analphabète. Evidemment, un tel abus ne passera plus en 2009. C'est pourquoi, à Daloa, ce qui paraissait inimaginable, il y a quelques années, s'est produit.
Et si Samba et Inza étaient passés par là !
Dans ce parti politique qui ne sait souvent pas garder le profil bas, tous ceux qui partent sont des feuilles mortes. Zémogo qu'ils continuent de draguer n'a pas manqué de prendre cette insulte. Aujourd'hui, ce sont les Dossongui, Samba Coulibaly, Zanga Inza et autres cadres du Nord qui rejoignent la majorité présidentielle qui subissent l'arrogance du Rdr. "Samba n'a jamais été Rdr ", s'est empressé de dire le porte-voix de Ouattara. Soit. Mais il a été un soutien important pour le mentor. La débâcle Rdr à Daloa porte en partie leur marque. Car Inza et Samba ont de l'influence dans cette région. Le premier, riche homme d'affaires est presqu'un nom vénéré dans la région de l'Ouest. Samba Coulibaly a été pour sa part, un adjoint à la mairie de Daloa au temps de feu Bra Kanon. Forcément, ils ont donc des sympathisants parmi ces conseillers qui ont décidé de voter utile, pendant le renouvellement du conseil après la mort de Guédé Guinan. On ne peut pas être lâché par des cadres d'une telle dimension sans subir de revers. Et dans le marigot politique ivoirien, d'aucuns parlent de cataclysme à venir au Rdr. " Pour Daloa est petit. " Rit-on devant la déconfiture qui gagne de plus en plus l'entourage de "Bravetchè" qui, lorsqu'il s'est découvert une âme de politicien, s'est rendu compte qu'il y avait quelque chose à faire pour le Nord. Et ça, Semba Coulibaly le résume bien dans le confrère Nord-Sud. "Je sais pourquoi j'ai pris cette décision. Personne, je dis bien personne, ne porte autant que moi la cause du Nord en lui. La " cause ", je l'ai profondément encrée en moi.
Et cela ne date pas d'aujourd'hui". Bien clair. Pour dire qu'on n'a pas besoin d'être auprès de Ouattara pour défendre la cause du Nord. Ça paraîtrait même pour une absurdité. En fait, au Rdr, tout " est comme ça " là-bas. Depuis la débâcle de Daloa, la direction est emportée par une violente colère. Et qui montre même l'état d'esprit des membres du Rhdp. Au-delà des condamnations de principes, le parti se propose de prendre des sanctions contre les judas à la cause de la tribut. " …la nette impression est que le Rdr a sous estimé son adversaire, un allié du Rhdp qui avait commencé à démarcher ses militants depuis des mois, enjambant le corps encore chaud du défunt maire, proposant million ici et postes là. " Ecrit hier, le confrère Le Patriote, le haut parleur de Ouattara. Voilà qui est bien clair. L'allié, le Pdci ne l'est que de nom. Chacun cherchant par tous les moyens, à poignarder l'autre. Hier, c'est le Rdr qui riait. Aujourd'hui, c'est au tour du Pdci. On dit souvent que la vengeance est un plat qui se mange froid. Le Pdci a donc vengé la déconvenue de Djédjé Mady organisé par l'entourage de Ouattara à Kong.
Guéhi Brence
gb08301660@yahoo.fr
“Dans le souci de préserver les intérêts de notre parti, la direction du Rdr avait pourtant donné des consignes strictes pour que tous les conseillers municipaux du Rdr se rangent derrière Monsieur Diabaté Karamoko (…) La direction du Rdr note avec surprise et amertume, que ces consignes n'ont pas été suivies par certains conseillers municipaux, membres du Rdr qui ont préféré avoir un comportement égoïste et indécent, en portant leurs suffrages sur un autre candidat, allant ainsi à l'encontre des décisions arrêtées d'un commun accord". Se lamente dans un communiqué plein d'émotion, le Rdr. Pris dans les douleurs de la défaite, ce parti n'arrive pas à aller au-delà de ses émotions pour apprécier sainement la déculottée de Daloa. Parce que Daloa est un signe aux républicains. Mais plus à Ouattara. Comme le Bravetchè n'aura pas le courage de faire une autocritique, ce parti restera toujours dans la logique du suicide collectif. Ouattara était un problème pour la Côte d'Ivoire. Mais il ne l'est plus depuis que les Ivoiriens se sont rendu compte qu'il n'était qu'un tigre en papier. Très bientôt, il sera étalé lors de ces prochaines élections. N'est-il pas bon dernier dans les différents sondages, loin derrière Gbagbo et Bédié. Finalement, il est devenu un problème pour son parti qu'il a pris en otage avec bien entendu, la complicité malveillante de quelques valets qu'il aime bien appeler conseillers. Et comme un seul individu ne peut pas continuellement faire la pluie et le beau temps dans un groupe, la base a commencé à grogner. En fait, le mythe Ouattara s'effrite dangereusement. Il n'est plus le messie d'une région. Ses paroles aussi n'ont plus l'onction divine comme ses serveurs de thé ont tenté de le faire croire aux militants dans les mosquées. Ceux qui ne juraient que par lui ne le font plus. On se rappelle qu'à Odiénné pendant les élections municipales, des candidats ont fait campagne avec de faux billets de banque imprimés à l'effigie de Ouattara. "S'il devient président, c'est l'argent qu'il va vous envoyer qui est là. " Ainsi, a-t-on abusé de la population en majorité analphabète. Evidemment, un tel abus ne passera plus en 2009. C'est pourquoi, à Daloa, ce qui paraissait inimaginable, il y a quelques années, s'est produit.
Et si Samba et Inza étaient passés par là !
Dans ce parti politique qui ne sait souvent pas garder le profil bas, tous ceux qui partent sont des feuilles mortes. Zémogo qu'ils continuent de draguer n'a pas manqué de prendre cette insulte. Aujourd'hui, ce sont les Dossongui, Samba Coulibaly, Zanga Inza et autres cadres du Nord qui rejoignent la majorité présidentielle qui subissent l'arrogance du Rdr. "Samba n'a jamais été Rdr ", s'est empressé de dire le porte-voix de Ouattara. Soit. Mais il a été un soutien important pour le mentor. La débâcle Rdr à Daloa porte en partie leur marque. Car Inza et Samba ont de l'influence dans cette région. Le premier, riche homme d'affaires est presqu'un nom vénéré dans la région de l'Ouest. Samba Coulibaly a été pour sa part, un adjoint à la mairie de Daloa au temps de feu Bra Kanon. Forcément, ils ont donc des sympathisants parmi ces conseillers qui ont décidé de voter utile, pendant le renouvellement du conseil après la mort de Guédé Guinan. On ne peut pas être lâché par des cadres d'une telle dimension sans subir de revers. Et dans le marigot politique ivoirien, d'aucuns parlent de cataclysme à venir au Rdr. " Pour Daloa est petit. " Rit-on devant la déconfiture qui gagne de plus en plus l'entourage de "Bravetchè" qui, lorsqu'il s'est découvert une âme de politicien, s'est rendu compte qu'il y avait quelque chose à faire pour le Nord. Et ça, Semba Coulibaly le résume bien dans le confrère Nord-Sud. "Je sais pourquoi j'ai pris cette décision. Personne, je dis bien personne, ne porte autant que moi la cause du Nord en lui. La " cause ", je l'ai profondément encrée en moi.
Et cela ne date pas d'aujourd'hui". Bien clair. Pour dire qu'on n'a pas besoin d'être auprès de Ouattara pour défendre la cause du Nord. Ça paraîtrait même pour une absurdité. En fait, au Rdr, tout " est comme ça " là-bas. Depuis la débâcle de Daloa, la direction est emportée par une violente colère. Et qui montre même l'état d'esprit des membres du Rhdp. Au-delà des condamnations de principes, le parti se propose de prendre des sanctions contre les judas à la cause de la tribut. " …la nette impression est que le Rdr a sous estimé son adversaire, un allié du Rhdp qui avait commencé à démarcher ses militants depuis des mois, enjambant le corps encore chaud du défunt maire, proposant million ici et postes là. " Ecrit hier, le confrère Le Patriote, le haut parleur de Ouattara. Voilà qui est bien clair. L'allié, le Pdci ne l'est que de nom. Chacun cherchant par tous les moyens, à poignarder l'autre. Hier, c'est le Rdr qui riait. Aujourd'hui, c'est au tour du Pdci. On dit souvent que la vengeance est un plat qui se mange froid. Le Pdci a donc vengé la déconvenue de Djédjé Mady organisé par l'entourage de Ouattara à Kong.
Guéhi Brence
gb08301660@yahoo.fr