Trois motions de soutien et une recommandation ont sanctionné la 6ème convention extraordinaire du Front populaire ivoirien (Fpi), samedi à Yamoussoukro. Une motion de remerciement, de félicitation et d'encouragement au président Laurent Gbagbo. « Pour les sacrifices qu'il consent pour le peuple ivoirien… et sa grande capacité de résistance ». Soutien également au Dr. Malick Issa Coulibaly, Directeur national de campagne (Dnc), avec lequel le Fpi « prend l'engagement d'œuvrer à la victoire au premier tour du candidat Laurent Gbagbo… » Motion de soutien enfin pour des élections transparentes et crédibles. Et la recommandation sur le désarmement. Sur ce dernier point, « la convention s'inquiète que le processus de désarmement ait pris du retard et pose un réel problème de sécurisation de tout le processus électoral (…) recommande au Premier Ministre et aux Forces armées de tout mettre en œuvre pour obtenir le désarmement avant la tenue des élections présidentielles. » « Nous allons très bientôt à une échéance capitale qui est le fondement de notre lutte : l'élection présidentielle, la raison d'être de notre parti», a constaté le président du Fpi. Pascal Affi N’Guessan a aussi expliqué l'avantage qu'a le parti d'aller à ces élections avec d'autres formations politiques et des leaders d'opinion acquis à la cause du candidat Laurent Gbagbo. Cette alliance « impose, selon lui, des contraintes, (…) de nous mettre au service des autres, de penser et d'agir en concertation avec les autres… ». Pour ce faire, il a invité les « frontistes» «à travailler dans la franchise, la solidarité et dans la fraternité militante, avec ceux qui viennent ». Pour le n°1 des bleus, avoir gouverné signifie avoir un bilan à présenter. Or, s'est-il réservé, «nous avons été attaqués, cela signifie que nous avons le bilan de l'agression à établir et à exposer à la face de la communauté nationale ». Cette dernière, pourra « voir ce que ceux qui nous ont attaqués ont commis comme préjudice à notre pays». Vu l'enjeu électoral, Affi N'Guessan a exhorté ses militants à redoubler d'effort. « Nous devons avoir toujours présent à l'esprit que c'est nous qui sommes en campagne, que c'est nous qui avons un projet, que c'est nous qui avons un candidat et que c'est nous qui constituons la colonne vertébrale de la campagne », a-t-il prôné à cet effet. Avant lui, Sokouri Bohui, secrétaire national chargé des questions électorales et Kadet Bertin, chargé des questions de sécurité ont respectivement entretenu leurs « camarades » sur leurs spécialités. Etaient présents, outre le Fpi, les membres du Congrès national pour la résistance et la démocratie (Cnrd).
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
