De la position des entreprises ivoiriennes dans l'après crise économique mondiale, à leur présence sur le marché boursier, M. Samuel Maréchal, expert financier et membre du Cabinet Maréchal et Associés financiers, parle.
Depuis quand soutenez-vous les entreprises ivoiriennes ?
Je suis particulièrement en Côte d'Ivoire depuis plusieurs années. Je soutiens les entrepreneurs ivoiriens depuis 2007. Notamment l'entreprise Simat de M. Stéphane Eholié que j'ai eu à accompagner en bourse à Paris. Puis récemment, dans le secteur de l'énergie solaire. Car ce sont des secteurs qui créent de la valeur au niveau mondial. En ce qui concerne particulièrement le développement, l'énergie solaire va permettre d'offrir de l'électricité à un plus grand nombre, afin de lutter contre la pauvreté. Ce secteur fait partie de ceux qui sont les plus demandés par les investisseurs occidentaux. Vous ne pouvez pas soutenir une entreprise sans avoir d'investisseurs en face qui veulent mettre de l'argent. Il faut le dire, les investisseurs occidentaux mettent plus d'argent dans le secteur énergétique, le développement durable, l'agroalimentaire et le transport. En un mot, les enjeux sont là. On a vu avec la crise économique qu'on a connue que le Président Obama et tous les Présidents, ont parlé de l'Economie verte. Les obligations que donnent l'accroissement de la population au plan mondial et la faiblesse de nos structures, que la seule source d'énergie qui vaille, c'est le soleil qui permet d'apporter un plus à toutes nos populations
Pouvez-vous nous faire un point d'accompagnement des entreprises ivoiriennes en bourse ?
Pour la Simat, il y a eu un accroissement de la valeur de la société en bourse à Paris. C'est un concept que je propose aux chefs d'entreprises, à savoir qu'ils doivent toujours communiquer. Aussi cette entreprise qui est une bonne société et très conquérante, va-t-il encore bondir, car les bases sont là et les équipes sont très bien formées. Ça lui a permis d'être plus visible et de conquérir le marché international. Lorsqu'une société est cotée en Afrique, en bourse en Europe, cela montre qu'elle est bien gérée et rassure à la fois les clients et les fournisseurs. S'agissant de Stelci, nous avons levé 150 millions de Fcfa, pour asseoir son développement. Bientôt, nous allons entrer dans la phase la plus concrète et plus dynamique, pour accélérer la possibilité de répondre à des attentes précises des populations et des industriels
Vous venez d'ouvrir une représentation à Abidjan. Pourquoi donc en Côte d'Ivoire, un pays qui sort de guerre ?
La Côte d'Ivoire est un pays qui a beaucoup de richesses et qui a rayonné sur toute l'Afrique de l'Ouest. Quelles que soient les crises qu'a traversé ce pays, il est resté solide. Il y a non seulement un vivier de cadres bien formés mais aussi les bases et les fondamentaux sont là. C'est à partir de la Côte d'Ivoire que va tout le rebond économique de l'Afrique de l'Ouest dans une Afrique qui représente aujourd'hui, le poumon de l'Economie mondiale.
Vous suivez la Bourse et le marché financier international. La crise économique mondiale est-elle passée ?
Le plus dur est passé. Car nous avons fini de manger le pain noir. Ce sont les Etats qui ont sauvé l'économie mondiale. Toutefois, il aura des soubresauts et les choses vont repartir. Les entreprises ivoiriennes devront s'apprêter à accueillir une bonne partie qui va arriver par l'intermédiaire des investisseurs internationaux.
Par Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr
Depuis quand soutenez-vous les entreprises ivoiriennes ?
Je suis particulièrement en Côte d'Ivoire depuis plusieurs années. Je soutiens les entrepreneurs ivoiriens depuis 2007. Notamment l'entreprise Simat de M. Stéphane Eholié que j'ai eu à accompagner en bourse à Paris. Puis récemment, dans le secteur de l'énergie solaire. Car ce sont des secteurs qui créent de la valeur au niveau mondial. En ce qui concerne particulièrement le développement, l'énergie solaire va permettre d'offrir de l'électricité à un plus grand nombre, afin de lutter contre la pauvreté. Ce secteur fait partie de ceux qui sont les plus demandés par les investisseurs occidentaux. Vous ne pouvez pas soutenir une entreprise sans avoir d'investisseurs en face qui veulent mettre de l'argent. Il faut le dire, les investisseurs occidentaux mettent plus d'argent dans le secteur énergétique, le développement durable, l'agroalimentaire et le transport. En un mot, les enjeux sont là. On a vu avec la crise économique qu'on a connue que le Président Obama et tous les Présidents, ont parlé de l'Economie verte. Les obligations que donnent l'accroissement de la population au plan mondial et la faiblesse de nos structures, que la seule source d'énergie qui vaille, c'est le soleil qui permet d'apporter un plus à toutes nos populations
Pouvez-vous nous faire un point d'accompagnement des entreprises ivoiriennes en bourse ?
Pour la Simat, il y a eu un accroissement de la valeur de la société en bourse à Paris. C'est un concept que je propose aux chefs d'entreprises, à savoir qu'ils doivent toujours communiquer. Aussi cette entreprise qui est une bonne société et très conquérante, va-t-il encore bondir, car les bases sont là et les équipes sont très bien formées. Ça lui a permis d'être plus visible et de conquérir le marché international. Lorsqu'une société est cotée en Afrique, en bourse en Europe, cela montre qu'elle est bien gérée et rassure à la fois les clients et les fournisseurs. S'agissant de Stelci, nous avons levé 150 millions de Fcfa, pour asseoir son développement. Bientôt, nous allons entrer dans la phase la plus concrète et plus dynamique, pour accélérer la possibilité de répondre à des attentes précises des populations et des industriels
Vous venez d'ouvrir une représentation à Abidjan. Pourquoi donc en Côte d'Ivoire, un pays qui sort de guerre ?
La Côte d'Ivoire est un pays qui a beaucoup de richesses et qui a rayonné sur toute l'Afrique de l'Ouest. Quelles que soient les crises qu'a traversé ce pays, il est resté solide. Il y a non seulement un vivier de cadres bien formés mais aussi les bases et les fondamentaux sont là. C'est à partir de la Côte d'Ivoire que va tout le rebond économique de l'Afrique de l'Ouest dans une Afrique qui représente aujourd'hui, le poumon de l'Economie mondiale.
Vous suivez la Bourse et le marché financier international. La crise économique mondiale est-elle passée ?
Le plus dur est passé. Car nous avons fini de manger le pain noir. Ce sont les Etats qui ont sauvé l'économie mondiale. Toutefois, il aura des soubresauts et les choses vont repartir. Les entreprises ivoiriennes devront s'apprêter à accueillir une bonne partie qui va arriver par l'intermédiaire des investisseurs internationaux.
Par Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr
