A la fin de la visite d’Etat du président de la République, Laurent Gbagbo, dans le Worodougou, nous avons recueilli les impressions du ministre des Affaires étrangères, Youssouf Bakayoko, fils de la région. Notre Voie : Monsieur le ministre, quelles sont vos impressions au terme de la visite d’Etat du président de la République dans votre région ? Youssouf Bakayoko : Dans le cadre de cette visite d’Etat, le Président de la République, son excellence Monsieur Laurent Gbagbo, a rencontré toutes les couches sociales du Worodougou dans les trois départements : Mankono, Kani et Séguéla. Partout, il a été accueilli avec ferveur, joie et enthousiasme. Partout les populations sont sorties massivement. C’est une grande satisfaction pour nous, voire une grande fierté. Avec cette mobilisation exceptionnelle, les populations ont montré qu’elles ont parfaitement compris le sens et l’importance de la visite du chef de l’Etat. C’est une visite d’espoir pour nos parents en ce sens qu’elle ouvre des perspectives nouvelles, des horizons meilleurs. En effet, avec tout ce que le président a décidé de faire pour la région, à savoir l’amélioration du cadre de santé des populations, la réhabilitation des écoles, des routes, le bitumage des artères des villes visitées, etc., avec ces réalisations, désormais nos parents vont mieux se soigner sans discrimination aucune. Nos enfants vont aller à l’école également sans discrimination aucune. Au total, le président de la République a semé l’espoir dans le cœur des populations dans le Worodougou. Mais je voudrais faire remarquer que tout ceci n’aurait pas été possible sans l’accord politique de Ouagadougou. Je veux dire que nos parents récoltent aujourd’hui les fruits de l’accord politique de Ouagadougou initié par le président de la République et accepté par le Premier ministre. C’est cet accord-là qui nous apporte la paix. Le Président l’a dit partout où il est passé, le but de sa visite d’Etat c’est d’annoncer la fin de la guerre et le retour de la paix. C’est donc une visite qui annonce une Côte d’Ivoire nouvelle. Or nos parents avaient véritablement besoin de cette paix-là. C’est cela qui explique aussi leur très forte mobilisation à l’occasion de cette visite d’Etat. N.V. : Monsieur le ministre, le président de la République est venu vous saluer à votre domicile. Comment avez-vous perçu cette visite de courtoisie ? Y.B. : D’abord c’est la manifestation de l’humilité du Président de la République. Il n’était pas tenu de nous rendre visite à domicile. Il est dans notre région et c’est donc nous qui devons aller vers lui. Mais si, malgré cela, il a tenu à venir nous saluer, c’est que le Président de la République fait preuve d’une grande humilité. C’est la première chose. La deuxième chose, c’est que c’est un honneur qui nous est fait que de venir nous saluer en présence de nos parents. Par cet acte, nos parents ont réalisé ce que leurs enfants représentent autour du chef de l’Etat. Ces familles-là ont donc salué le Président de la République avec ferveur et reconnaissance. Enfin, et c’est la troisième chose, je pense aussi que c’est la preuve d’une bonne collaboration entre le Président de la République, le Premier ministre et les membres du gouvernement. C’est la reconnaissance de notre participation à l’action gouvernementale dont le patron est le Président de la République. Je voudrais profiter de cette occasion que vous m’offrez pour remercier sincèrement le président de la République pour cet honneur qu’il nous a fait en nous rendant visite à notre domicile et lui réaffirmer ma disponibilité à œuvrer à ses côtés à l’avènement d’une Côte d’Ivoire paisible, prospère et démocratique. Propos recueillis par Boga Sivori à Séguéla bogasivo@yahoo.fr
Politique Publié le mercredi 25 novembre 2009 | Notre Voie