Le Patriote lui réservait des “dossiers époustouflants sur son financement de la rébellion”, Koné Dossongui procède par anticipation. Le richissime homme d`affaires lance un signal fort au président Ouattara qui pourrait se résumer en ces termes : “Attention, ne me provoque pas, j`en sais effectivement beaucoup sur toi”.
C’est un homme très discret et peu enclin à se répandre dans la presse. Mais quand il se voit, malgré lui, projeté au-devant de l`actualité politique nationale, mieux vaut garder ferme les manettes du jeu. L`homme d`affaires, Koné Dossongui, ami de tout le monde et partisan acharné du politiquement correct est un sachant au sens profond du terme qu`il faut se garder de provoquer. Il a beau cultiver un sens élevé de la courtoisie, les dernières sorties véhémentes à son encontre de la presse qui hier, lui était proche, ont amené le gentil loup Dossongui à sortir du bois.
Son approche est diamétralement opposée à celle de ces pourfendeurs d`aujourd`hui. Rehausser le débat politique - même s`il n`en est pas foncièrement un produit-, et sortir ses détracteurs de la poubelle, telle est sa démarche. D`un " Dossongui n`est rien d`autre qu`un ingrat qui doit toute sa fortune à Alassane Ouattara ", le nouveau venu du sérail de Lmp (La majorité présidentielle) répond avec tact, même s`il convient de préciser " qu`il ne s`agira nullement de répondre à un article de presse qui l`a abondamment invectivé ". Il est tranchant. Son analyse de la situation sociopolitique va jusqu`à sonder la profondeur de la rébellion. Pour en ressortir l`immense pauvreté dans laquelle baignent les Ivoiriens du nord, ses parents ; une pauvreté qui les a facilement jetés dans les bras des enchanteurs de tout acabit, jusqu`à ce que Laurent Gbagbo en vienne à les désillusionner.
Pour lui c`est donc " clair " pour Koné Dossongui qui ne néglige pas sa place et son rôle dans la cohorte des " intoxicateurs ", qu`il y a eu changement au nord. "Avant, on disait dans nos villages : Gbagbo tue les nordistes et boit leur sang. On disait aussi qu`il n`aime pas les musulmans. Mais on a vu qu`il a une femme musulmane, que c`est lui qui réconcilie les musulmans y compris les grands imams. Tous ces préjugés sont donc tombés. Avant, on ne le voyait pas et on le jugeait de loin. Maintenant, les gens le voient puisqu`il va dans les villages. Il descend dans les cases, mange avec les gens, discute avec eux… " A-t-il confié au confrère Nord-Sud dans son édition d`hier. Dans celle d`avant-hier, Le Temps n°1976 pour sa part, titrait sa une sur les "Enjeux électoraux/ Le nord se révolte contre Ouattara ". La réponse de Koné Dossongui à cette désaffectation vient confirmer ce que nous écrivions et qui est que, Laurent Gbagbo " est en passe de triompher au 1er tour " de l`élection présidentielle. Cette analyse explique et met en exergue la chute de la popularité du président du Rdr et la nette progression du Président Laurent Gbagbo dans cette partie nord du pays. L`effet Gbagbo dans le cœur des nordistes n`est donc rien d`autre, selon Dossongui, que le résultat d`une mauvaise appréciation des choses ; bien plus, c`est le reflet d`une vieille méthode utilisée contre les communistes, dépassée et qui consistait à dire aux populations : "si ces gens-là viennent chez vous ils vont vous arracher vos terres et surtout vos femmes… ". On le sait, l`avènement de Laurent Gbagbo au pinacle ivoire n`a pas rimé avec la dépossession des terres et des femmes comme il n`en a pas été de l`époque des communistes. Bien plus, la rébellion fomentée par le Rdr n`a été que l`expression d`une vaine lutte - avec à la solde, l`appauvrissement des populations-, où ses véritables commanditaires étaient absents des lignes de front. Dégonflés, dérobés, masqués, ils ont laissé Guillaume Soro assumer la rébellion avec l`aide de quelques menus fretins. Un manque de courage qui aura jeté au-devant de l`histoire et de l`actualité, une cohorte de quelques bidasses qui n`avaient que pour seules armes la chance et leur témérité. Parce que, "ceux qui ont bénéficié de la rébellion ce sont ceux-là qui me vilipendent, aujourd`hui". Et pourtant : "Au début de la rébellion, s`il y avait quelqu`un comme Alassane devant, les choses auraient été autrement. Au moment où on arbitrait pour avoir un Président et un Premier ministre, peut-être qu`il y aurait eu un Président et un Vice-président. Personne n`a osé prendre la responsabilité de la rébellion, à part Soro. Il a mis sa tête à prix. C`est par chance qu`il s`en est sorti vivant jusque-là (…) Cela veut dire que ce n`est pas de la plaisanterie. Il ne faut pas plaisanter avec ça. Tous les autres les ont lâchés. Le jour où Tuo Fozié parlait, si c`était un Colonel ou un Général, peut-être que le cours de la guerre aurait été différent … Si c`était le Général Palenfo ou le Général Coulibaly, ça allait être autre chose. Ils ont tous laissé le jeune homme faire ce qu`il pouvait, tout seul … C`est un jeune homme qui est chanceux (…)"
On reviendra certainement un jour sur ces gros regrets. Mais en attendant, force est de reconnaître l`implication jusqu`au cou des Généraux Coulibaly et Lassana Palenfo dans la tentative de subversion des institutions de la République, la forte propension du Rdr à tribaliser le débat politique et à prendre les armes, bien que ce parti ait du mal à assumer ses actions et se rebiffe après les dégâts. Koné Dossongui enseigne qu`Alassane Ouattara a perdu le nord qu`il avait réussi à emballer par un langage particulièrement ethnotribal, d`un extrémisme islamique nouveau dans le paysage politique ivoirien, acte pour lequel le président Bédié lui avait collé un mandat d`arrêt international. Il enseigne aussi que le Président Laurent Gbagbo y réussit une percée formidable grâce à son humanisme. Mais Koné Dossongui n`apprécie pas pour autant le manque légendaire de courage, la couardise des dirigeants du Rdr leur président en tête qui, après avoir "mélangé et rendu le pays ingouvernable" refusent d`assumer leurs actes et les rejettent sur les frêles épaules de Guillaume Soro.
Simplice Allard al08062317@yahoo.fr
C’est un homme très discret et peu enclin à se répandre dans la presse. Mais quand il se voit, malgré lui, projeté au-devant de l`actualité politique nationale, mieux vaut garder ferme les manettes du jeu. L`homme d`affaires, Koné Dossongui, ami de tout le monde et partisan acharné du politiquement correct est un sachant au sens profond du terme qu`il faut se garder de provoquer. Il a beau cultiver un sens élevé de la courtoisie, les dernières sorties véhémentes à son encontre de la presse qui hier, lui était proche, ont amené le gentil loup Dossongui à sortir du bois.
Son approche est diamétralement opposée à celle de ces pourfendeurs d`aujourd`hui. Rehausser le débat politique - même s`il n`en est pas foncièrement un produit-, et sortir ses détracteurs de la poubelle, telle est sa démarche. D`un " Dossongui n`est rien d`autre qu`un ingrat qui doit toute sa fortune à Alassane Ouattara ", le nouveau venu du sérail de Lmp (La majorité présidentielle) répond avec tact, même s`il convient de préciser " qu`il ne s`agira nullement de répondre à un article de presse qui l`a abondamment invectivé ". Il est tranchant. Son analyse de la situation sociopolitique va jusqu`à sonder la profondeur de la rébellion. Pour en ressortir l`immense pauvreté dans laquelle baignent les Ivoiriens du nord, ses parents ; une pauvreté qui les a facilement jetés dans les bras des enchanteurs de tout acabit, jusqu`à ce que Laurent Gbagbo en vienne à les désillusionner.
Pour lui c`est donc " clair " pour Koné Dossongui qui ne néglige pas sa place et son rôle dans la cohorte des " intoxicateurs ", qu`il y a eu changement au nord. "Avant, on disait dans nos villages : Gbagbo tue les nordistes et boit leur sang. On disait aussi qu`il n`aime pas les musulmans. Mais on a vu qu`il a une femme musulmane, que c`est lui qui réconcilie les musulmans y compris les grands imams. Tous ces préjugés sont donc tombés. Avant, on ne le voyait pas et on le jugeait de loin. Maintenant, les gens le voient puisqu`il va dans les villages. Il descend dans les cases, mange avec les gens, discute avec eux… " A-t-il confié au confrère Nord-Sud dans son édition d`hier. Dans celle d`avant-hier, Le Temps n°1976 pour sa part, titrait sa une sur les "Enjeux électoraux/ Le nord se révolte contre Ouattara ". La réponse de Koné Dossongui à cette désaffectation vient confirmer ce que nous écrivions et qui est que, Laurent Gbagbo " est en passe de triompher au 1er tour " de l`élection présidentielle. Cette analyse explique et met en exergue la chute de la popularité du président du Rdr et la nette progression du Président Laurent Gbagbo dans cette partie nord du pays. L`effet Gbagbo dans le cœur des nordistes n`est donc rien d`autre, selon Dossongui, que le résultat d`une mauvaise appréciation des choses ; bien plus, c`est le reflet d`une vieille méthode utilisée contre les communistes, dépassée et qui consistait à dire aux populations : "si ces gens-là viennent chez vous ils vont vous arracher vos terres et surtout vos femmes… ". On le sait, l`avènement de Laurent Gbagbo au pinacle ivoire n`a pas rimé avec la dépossession des terres et des femmes comme il n`en a pas été de l`époque des communistes. Bien plus, la rébellion fomentée par le Rdr n`a été que l`expression d`une vaine lutte - avec à la solde, l`appauvrissement des populations-, où ses véritables commanditaires étaient absents des lignes de front. Dégonflés, dérobés, masqués, ils ont laissé Guillaume Soro assumer la rébellion avec l`aide de quelques menus fretins. Un manque de courage qui aura jeté au-devant de l`histoire et de l`actualité, une cohorte de quelques bidasses qui n`avaient que pour seules armes la chance et leur témérité. Parce que, "ceux qui ont bénéficié de la rébellion ce sont ceux-là qui me vilipendent, aujourd`hui". Et pourtant : "Au début de la rébellion, s`il y avait quelqu`un comme Alassane devant, les choses auraient été autrement. Au moment où on arbitrait pour avoir un Président et un Premier ministre, peut-être qu`il y aurait eu un Président et un Vice-président. Personne n`a osé prendre la responsabilité de la rébellion, à part Soro. Il a mis sa tête à prix. C`est par chance qu`il s`en est sorti vivant jusque-là (…) Cela veut dire que ce n`est pas de la plaisanterie. Il ne faut pas plaisanter avec ça. Tous les autres les ont lâchés. Le jour où Tuo Fozié parlait, si c`était un Colonel ou un Général, peut-être que le cours de la guerre aurait été différent … Si c`était le Général Palenfo ou le Général Coulibaly, ça allait être autre chose. Ils ont tous laissé le jeune homme faire ce qu`il pouvait, tout seul … C`est un jeune homme qui est chanceux (…)"
On reviendra certainement un jour sur ces gros regrets. Mais en attendant, force est de reconnaître l`implication jusqu`au cou des Généraux Coulibaly et Lassana Palenfo dans la tentative de subversion des institutions de la République, la forte propension du Rdr à tribaliser le débat politique et à prendre les armes, bien que ce parti ait du mal à assumer ses actions et se rebiffe après les dégâts. Koné Dossongui enseigne qu`Alassane Ouattara a perdu le nord qu`il avait réussi à emballer par un langage particulièrement ethnotribal, d`un extrémisme islamique nouveau dans le paysage politique ivoirien, acte pour lequel le président Bédié lui avait collé un mandat d`arrêt international. Il enseigne aussi que le Président Laurent Gbagbo y réussit une percée formidable grâce à son humanisme. Mais Koné Dossongui n`apprécie pas pour autant le manque légendaire de courage, la couardise des dirigeants du Rdr leur président en tête qui, après avoir "mélangé et rendu le pays ingouvernable" refusent d`assumer leurs actes et les rejettent sur les frêles épaules de Guillaume Soro.
Simplice Allard al08062317@yahoo.fr