Cela fait quelques jours que les enseignants de l'enseignement primaire public sont en grève. Pour revendiquer le paiement des bonifications sur salaires pour certains et des nouveaux salaires pour d'autres. Le Secrétaire général du Sneppci, l'un des syndicats ayant appelé à la grève, Gnélou Paul a dénoncé le mutisme des ministères en charge du dossier. " Il y a un dialogue de sourds entre nous et le ministre de la Fonction publique d'une part et celui de l'Education nationale d'autre part ", a-t-il dit. Il s'est aussi indigné du fait qu'on attende qu'ils soient en grève " pour venir produire des déclarations sur l'état d'avancement des dossiers. Chose que les responsables de la fonction publique auraient dû faire bien avant la grève ", constate-t-il. Selon lui, chaque enseignant a déboursé la somme de 5000 Fcfa pour le traitement des dossiers au niveau du ministère. "C'est 150 millions de Fcfa que les enseignants ont payés pour le traitement des fichiers. Et le ministère de l'Economie et des finances ne réclame que le fichier électronique des enseignants pour nous payer. C'est ce fichier que la fonction publique n'a pas encore transmis et c'est ce qui bloque tout", a-t-il révélé. Le communiqué du ministère de la fonction publique, dira-t-il, parle de 13041 dossiers déjà traités. " Et pour le reste puisqu'il s'agissait de 25.000 dossiers. Les instituteurs de l'intérieur du pays font comment", s'est-il interrogé. Au dire de Gnélou Paul, si rien n'est fait à l'issue de la semaine de grève décrétée, ils vont aboutir à une grève illimitée. Toutefois, il a souhaité voir la résolution de cette crise. C'est pourquoi, a-t-il lancé un appel au chef de l'Etat, afin qu'il intervienne personnellement. Pour que définitivement, une solution soit trouvée aux problèmes des enseignants de l'enseignement primaire public. Selon une source proche du ministère de la fonction publique, tous les dossiers seront traités avant, le 30 novembre 2009. Pour cela, des dispositions particulières ont été prises pour accélérer le rythme de traitement desdits dossiers. De 200 dossiers traités par jour, l'on est passé depuis quelques jours à 500 dossiers traités par jour. Les dossiers traités, précisent la source, concernent tout le monde enseignant de l'intérieur comme celui d'Abidjan, pourvu qu'il ait déposé son dossier.
F. T.
F. T.