Le président de la chambre nationale des agents d’affaires judiciaires (CNAAJCI), Bamba Mamadou, attend impatiemment la signature du décret présidentiel qui confirmera le reclassement de ces membres. En effet, les agents de recouvrement nommés par le garde des sceaux dans le cadre de la gestion immobilière, de courtage et toutes les transactions de réclamation de dû d’un tiers, vivent une situation statique concernant leur traitement salarial. Ces ambassadeurs de la justice usent depuis belle lurette de leur diplomatie pour éviter les complications et autres tiraillements des citoyens devant les tribunaux. Selon l’affaire, le client de l’agent d’affaire judiciaire paie un dû à l’issu duquel un contrat est signé entre les deux partis pour que l’agent fasse le recouvrement. En cas de résistance, l’agent d’affaires fait recours au droit et intervient par les soins d’un avocat. Loin d’être des agents de déguerpissement, les membres de la CNAAJCI travaillent pour l’amélioration des rapports entre les opérateurs économiques et leurs clients. Vu le travail abattu sur le territoire national, le président Bamba Mamadou et ses collaborateurs réclament justice par rapport à un meilleur traitement de leur corporation. Au-delà de cette injustice qu’ils vivent depuis des années, les agents d’affaires judiciaires de Côte d’Ivoire, n’entendent pas baisser les bras et demandent que les autorités ivoiriennes, surtout le président Laurent Gbagbo ait une oreille attentive et signe le décret qui sera synonyme de délivrance. La CNAAJC revendique 500 membres.
François NGORAN
François NGORAN
