Pendant deux semaines, Nord-Sud Quotidien a gratuitement ouvert ses colonnes aux principaux partis politiques ivoiriens dans le cadre d’un débat relatif au financement des soins de santé. Certains ont brillé par leur absence.
Après deux semaines de débat sur les frais de consultation dans les hôpitaux publics, nous sommes en mesure d’instruire les Ivoiriens sur les grandes lignes des programmes de santé des principaux partis politiques en lice pour la prochaine élection présidentielle. Du moins ceux d’entre eux qui n’ont pas voulu manquer l’occasion de témoigner leur intérêt pour un sujet aussi important. Si l’Union pour la démocratie et pour la paix (Udpci), le Mouvement des forces d’avenir (Mfa), le Parti ivoirien des travailleurs (Pit) ou même le parti au pouvoir, le Front Populaire Ivoirien (FPI) n’ont pas hésité à diagnostiquer avec nous le difficile accès aux soins médicaux dans le pays, pour faire des propositions de solutions, d’autres continuent de se faire prier. C’est le cas du Rassemblement des républicains (Rdr), dont nous avons joint le service de communication dans l’après-midi du lundi 16 novembre.
Les bons communicateurs
Notre interlocuteur, Issa Bamba, nous rappellera quelques heures plus tard, comme promis, pour nous communiquer, avec une courtoisie notable, le numéro de téléphone et le nom de la personne habilitée à répondre à nos préoccupations. Il s’agit de M. Touré Gaoussou, responsable du programme de gouvernement du parti. Lorsque nous le joignons, en début de soirée, il confirme être l’interlocuteur indiqué et promet de nous rappeler en vue d’une rencontre. Il ne le fera pas jusqu’au lendemain, où nous décidons de le rappeler nous-mêmes. N’ayant pas de réponse, nous lui envoyons un sms à toutes fins utiles. Toujours aucune réponse. Et cela, jusqu’à ce jour. Au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), l’accueil a été aussi cordial qu’au Rdr. Mais, ce sera tout. Joint dans l’après-midi du même lundi, le porte-parole, Niamkey Koffi, promet de nous rappeler parce qu’il était au volant de son véhicule. Plus rien. Nous avons tenté à plusieurs reprises de le rappeler, mais à chaque fois, nous sommes tombés sur sa boîte vocale. Lorsque l’on tente, en vain, de permettre à des partis politiques de communiquer, gratuitement, sur leur programme de gouvernement, surtout en cette période de précampagne électorale, il n’est plus exagéré de féliciter ceux qui l’ont fait, avec même parfois la diligence et l’amabilité des moins attendues.
Toujours le même lundi après-midi, nous joignons le secrétaire général de l’Udpci. Malgré ses hautes responsabilités, le Pr Alhassane Salif N’Diaye est plus accessible en la matière que certains chargés de communication. Séance tenante, il nous met en contact avec le Dr Diomandé Manga, membre du bureau politique du parti. Le cardiologue, maître assistant à l’université de Bouaké, sera le premier à nous appeler le lendemain matin pour l’entretien qu’il nous accorde, le même jour, à son bureau. Au Mfa, c’est encore un haut responsable qui se mettra à notre disposition. Après avoir essayé, sans succès, de joindre certains de ses collaborateurs, nous composons, sans grand espoir, le numéro du président Innocent Anaky Kobéna. Malgré l’heure avancée, (il était 21h) il répond sans le moindre protocole, et nous confie au secrétaire général, Ouattara Oumar. Celui-ci nous conduira le 19 novembre auprès du directeur national de campagne, Anzoua Atta Félix. Au Fpi, le secrétaire à la communication, Guéhoun Augustin, a estimé que nous aurions dû joindre directement la personne ressource, en nous référant à l’agenda de son parti (qui comporte les noms et contacts de tous les secrétaires nationaux du Fpi), dont il nous avait initialement donné un exemplaire afin que nous nous en servions en pareille situation. Cette fois-ci, nous avions besoin de Mme Ohouochi Clotilde Yapi, secrétaire nationale à la politique de la solidarité nationale et de la protection sociale. Le garde du corps de l’ex-ministre des Affaires sociales et de la Solidarité répond à la place de sa patronne, empêchée. Nous résumons nos préoccupations au milliaire qui nous propose de rappeler au même numéro le lendemain autour de midi. Surprise ! C’est la ministre qui nous appelle en personne la première pour nous donner son accord. Ce n’est pas tout. Elle nous fait la promesse de se rendre au siège du journal pour l’entretien. Le jeudi 19 novembre, sa délégation est arrivée dans nos locaux à l’heure prévue, pour plus d’une heure d’échanges enrichissantes sur le projet d’Assurance maladie universelle (Amu) proposé par le Fpi. Entre temps, M. Bolati, responsable à la communication du Parti ivoirien des travailleurs (Pit), a répondu à notre appel du 16 novembre pour fixer un rendez-vous avec le Pr Brouh Yapo, membre du bureau central. Lorsque nous allons à sa rencontre le samedi au QG du parti à Adjamé, c’est avec des propositions savamment préparées que le praticien nous accueille. (Lire tableau récapitulatif des interventions). Il faut également féliciter le Pr Djessou S. Prosper, directeur central de la coordination des établissements publics nationaux (ministère de la Santé et de l’Hygiène publique) qui a été parmi les premiers spécialistes à répondre à notre sollicitation.
Cissé Sindou
Après deux semaines de débat sur les frais de consultation dans les hôpitaux publics, nous sommes en mesure d’instruire les Ivoiriens sur les grandes lignes des programmes de santé des principaux partis politiques en lice pour la prochaine élection présidentielle. Du moins ceux d’entre eux qui n’ont pas voulu manquer l’occasion de témoigner leur intérêt pour un sujet aussi important. Si l’Union pour la démocratie et pour la paix (Udpci), le Mouvement des forces d’avenir (Mfa), le Parti ivoirien des travailleurs (Pit) ou même le parti au pouvoir, le Front Populaire Ivoirien (FPI) n’ont pas hésité à diagnostiquer avec nous le difficile accès aux soins médicaux dans le pays, pour faire des propositions de solutions, d’autres continuent de se faire prier. C’est le cas du Rassemblement des républicains (Rdr), dont nous avons joint le service de communication dans l’après-midi du lundi 16 novembre.
Les bons communicateurs
Notre interlocuteur, Issa Bamba, nous rappellera quelques heures plus tard, comme promis, pour nous communiquer, avec une courtoisie notable, le numéro de téléphone et le nom de la personne habilitée à répondre à nos préoccupations. Il s’agit de M. Touré Gaoussou, responsable du programme de gouvernement du parti. Lorsque nous le joignons, en début de soirée, il confirme être l’interlocuteur indiqué et promet de nous rappeler en vue d’une rencontre. Il ne le fera pas jusqu’au lendemain, où nous décidons de le rappeler nous-mêmes. N’ayant pas de réponse, nous lui envoyons un sms à toutes fins utiles. Toujours aucune réponse. Et cela, jusqu’à ce jour. Au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), l’accueil a été aussi cordial qu’au Rdr. Mais, ce sera tout. Joint dans l’après-midi du même lundi, le porte-parole, Niamkey Koffi, promet de nous rappeler parce qu’il était au volant de son véhicule. Plus rien. Nous avons tenté à plusieurs reprises de le rappeler, mais à chaque fois, nous sommes tombés sur sa boîte vocale. Lorsque l’on tente, en vain, de permettre à des partis politiques de communiquer, gratuitement, sur leur programme de gouvernement, surtout en cette période de précampagne électorale, il n’est plus exagéré de féliciter ceux qui l’ont fait, avec même parfois la diligence et l’amabilité des moins attendues.
Toujours le même lundi après-midi, nous joignons le secrétaire général de l’Udpci. Malgré ses hautes responsabilités, le Pr Alhassane Salif N’Diaye est plus accessible en la matière que certains chargés de communication. Séance tenante, il nous met en contact avec le Dr Diomandé Manga, membre du bureau politique du parti. Le cardiologue, maître assistant à l’université de Bouaké, sera le premier à nous appeler le lendemain matin pour l’entretien qu’il nous accorde, le même jour, à son bureau. Au Mfa, c’est encore un haut responsable qui se mettra à notre disposition. Après avoir essayé, sans succès, de joindre certains de ses collaborateurs, nous composons, sans grand espoir, le numéro du président Innocent Anaky Kobéna. Malgré l’heure avancée, (il était 21h) il répond sans le moindre protocole, et nous confie au secrétaire général, Ouattara Oumar. Celui-ci nous conduira le 19 novembre auprès du directeur national de campagne, Anzoua Atta Félix. Au Fpi, le secrétaire à la communication, Guéhoun Augustin, a estimé que nous aurions dû joindre directement la personne ressource, en nous référant à l’agenda de son parti (qui comporte les noms et contacts de tous les secrétaires nationaux du Fpi), dont il nous avait initialement donné un exemplaire afin que nous nous en servions en pareille situation. Cette fois-ci, nous avions besoin de Mme Ohouochi Clotilde Yapi, secrétaire nationale à la politique de la solidarité nationale et de la protection sociale. Le garde du corps de l’ex-ministre des Affaires sociales et de la Solidarité répond à la place de sa patronne, empêchée. Nous résumons nos préoccupations au milliaire qui nous propose de rappeler au même numéro le lendemain autour de midi. Surprise ! C’est la ministre qui nous appelle en personne la première pour nous donner son accord. Ce n’est pas tout. Elle nous fait la promesse de se rendre au siège du journal pour l’entretien. Le jeudi 19 novembre, sa délégation est arrivée dans nos locaux à l’heure prévue, pour plus d’une heure d’échanges enrichissantes sur le projet d’Assurance maladie universelle (Amu) proposé par le Fpi. Entre temps, M. Bolati, responsable à la communication du Parti ivoirien des travailleurs (Pit), a répondu à notre appel du 16 novembre pour fixer un rendez-vous avec le Pr Brouh Yapo, membre du bureau central. Lorsque nous allons à sa rencontre le samedi au QG du parti à Adjamé, c’est avec des propositions savamment préparées que le praticien nous accueille. (Lire tableau récapitulatif des interventions). Il faut également féliciter le Pr Djessou S. Prosper, directeur central de la coordination des établissements publics nationaux (ministère de la Santé et de l’Hygiène publique) qui a été parmi les premiers spécialistes à répondre à notre sollicitation.
Cissé Sindou