Le Groupe de travail sur la restructuration et la refondation de l’armée (Gtrra) organise depuis hier et ce jusqu’à aujourd’hui, un séminaire sur la «Réforme du secteur de la sécurité (Rss) en Côte d’Ivoire». Des experts venus du Burundi et de la Centrafrique, deux pays qui ont également connu – ou connaissent encore – des conflits armés internes, ont été invités pour faire partager leurs expériences aux Ivoiriens. A la cérémonie d’ouverture, hier, au Golf Hôtel d’Abidjan, Alain Richard Donwahi, président du Gtrra, a indiqué que «ce séminaire vise à s’inspirer d’expériences communes régionales et sous-régionales de règlement de crises sur le continent, avec la contribution de pays africains». Il a ajouté que ces réflexions permettront de «poser les jalons d’une armée ivoirienne restructurée et républicaine». Quant à Koffi Koffi Paul, directeur de cabinet adjoint du Premier ministre chargé des programmes de sortie de crise, représentant Soro Guillaume, il a souhaité que ces travaux aident à «aboutir à des forces armées réunifiées et des services de sécurité opérationnels».
Plusieurs exposés ont meublé la journée d’hier, dont deux cas pratiques traitant des expériences du Burundi et de la République Centrafricaine. Ce séminaire est placé sous l’égide de la Primature, et bénéficie de l’appui financier du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). Les résolutions et recommandations qui en sortiront permettront de définir le projet de plan national de restructuration et de refondation des forces de défense et de sécurité. Les résultats de ces réflexions seront également pris en compte dans l’élaboration du projet de loi sur la programmation militaire et sécuritaire.
Anassé Anassé
Plusieurs exposés ont meublé la journée d’hier, dont deux cas pratiques traitant des expériences du Burundi et de la République Centrafricaine. Ce séminaire est placé sous l’égide de la Primature, et bénéficie de l’appui financier du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). Les résolutions et recommandations qui en sortiront permettront de définir le projet de plan national de restructuration et de refondation des forces de défense et de sécurité. Les résultats de ces réflexions seront également pris en compte dans l’élaboration du projet de loi sur la programmation militaire et sécuritaire.
Anassé Anassé
