Le ministre de la Ville et de la Salubrité urbaine, Mel Eg Théodore, a ouvert hier mercredi 25 novembre 2009, à Yamoussoukro, les travaux des états généraux de la salubrité. Le ministre a saisi l'occasion à lui offerte par ces travaux pour tracer quelques pistes de réflexions. Pour le ministre Mel, l'Etat joue un rôle de régulateur en donnant autant que possible, les moyens de réaliser les infrastructures ainsi que les équipements de base qui permettent de mettre le service public à la portée des citoyens. Le ministre a soutenu qu'il en était ainsi de l'eau, des transports, de l'électricité, du téléphone, des routes et de bien d'autres services. Il a attiré l'attention des citoyens sur le fait que les services offerts par l'Etat ne sont pas tous gratuits comme certaines personnes le croient. Ainsi, les services que sont l'eau, l'électricité, les soins dans des hôpitaux, le téléphone, etc. l'accès à toutes ces infrastructures impose à chacun de nous un prix, voire une participation. Le ministre de la Ville et de la Salubrité urbaine a souhaité que cela soit de même pour la salubrité et le service d'enlèvement des ordures ménagères, dans les villes les plus importantes telles qu'Abidjan et Yamoussoukro. " Parce que les besoins sont immenses ", a-t-il précisé. Avant d'ajouter que, plus de 40 milliards par an sont engloutis rien que pour l'enlèvement des ordures ménagères et le volet de la salubrité. Mais Mel a tenu à préciser que, pour parvenir à satisfaire ce volet très crucial, il faut des moyens financiers. Et c'est justement ces moyens qui font cruellement défaut à son ministère. Il a aussi fait savoir que l'essoufflement de l'Etat est visible par la précarité des prestations offertes. Pour mettre un terme aux maladies que l'insalubrité peut causer à la population, le ministre Mel suggère de faire payer plus cher les pollueurs. Les états généraux se poursuivent jusqu'au samedi 28 novembre 2009, où les conclusions des travaux permettront, sans doute, au ministère et surtout à l'Etat de mieux planifier la lutte contre l'insalubrité.
Jean-Baptiste Essis
Jebessis8@gmail.com
Jean-Baptiste Essis
Jebessis8@gmail.com