L`incident de Yamoussoukro qui a vu le ministre Kadet hué par ses camarades du Fpi. C`est le menu d`une conférence de presse que ce dernier a animée, hier.
Le Conseiller du Président de la République, chargé de la sécurité et des questions militaires s`est prononcé hier, sur l`actualité, notamment sur l`incident qui s`est produit lors de la convention du Front populaire ivoirien à Yamoussoukro, le samedi 21 novembre dernier. " En principe, je n`ai pas à répondre à tout ce qui s`est passé. Si tant est que c`est le Fpi, mon parti qui m`a humilié, c`est à lui de répondre si oui ou non, il m`a humilié et pourquoi il l`a fait. Je crois que tout ça n`a pas de sens. Je n`ai pas été humilié. " A d`emblée précisé Kadet Bertin, Secrétaire national chargé de la sécurité et de la défense au Fpi, qui indique, par ailleurs, le contexte dans lequel les échanges ont eu lieu au sein du parti lors de ladite convention. "J`étais appelé à faire une communication sur l`évolution du processus de paix en Côte d`Ivoire. Et c`est lorsque j`ai fini d`aborder le volet militaire, donc la question relative au désarmement que des échanges ont eu lieu. Ce qui est normal puisque nous étions dans un cadre familial et nous pouvions tout nous dire. Ce n`est pas cela l`humiliation. " A dit le Conseiller militaire non sans revenir sur ce qu`il a qualifié de question cruciale dans le processus de paix. Pour lui, le Président de la République a, dans la continuité des efforts en faveur de la paix, signé plusieurs décrets d`intégration des combattants des Forces nouvelles. Ce sont notamment les décrets nommant les deux Généraux Soumaila Bakayoko et Gueu Michel, le décret portant statut des 300 gendarmes formés en Afrique du Sud, les décrets portant avancement des Officiers des Fafn, des sous-officiers et des militaires de rang et du décret portant statut des 3400 éléments des Fafn commis à la sécurisation du processus électoral. Et Kadet Bertin de s`inquiéter relativement à la question du désarmement. " Le désarmement des ex-combattants est problématique ", a-t-il dit non sans évoquer les rumeurs de coup d`Etat qui fusent de partout et qui ne manquent pas de troubler la sérénité des Ivoiriens. " Kadet Bertin s`est ainsi interrogé sur les conditions de traitement de ces soldats à intégrer l`Armée régulière. " A la vérité, la question est de savoir comment pouvoir gérer près de 9000 ex-combattants monocolores sans contribuer à déstabiliser durablement l`Armée nationale ". A encore dit le ministre avant de jeter un regard accusateur sur les différents textes et accords signés dans le cadre de la sortie de crise. " Les différents textes de résolutions et accords font rentrer des hommes dans l`armée sans prévoir des schémas de sortie à la fin de leur carrière. Et de conclure pour dire qu`en définitive, la sortie de crise soulève de nombreux autres problèmes.
Simplice Zahui
Le Conseiller du Président de la République, chargé de la sécurité et des questions militaires s`est prononcé hier, sur l`actualité, notamment sur l`incident qui s`est produit lors de la convention du Front populaire ivoirien à Yamoussoukro, le samedi 21 novembre dernier. " En principe, je n`ai pas à répondre à tout ce qui s`est passé. Si tant est que c`est le Fpi, mon parti qui m`a humilié, c`est à lui de répondre si oui ou non, il m`a humilié et pourquoi il l`a fait. Je crois que tout ça n`a pas de sens. Je n`ai pas été humilié. " A d`emblée précisé Kadet Bertin, Secrétaire national chargé de la sécurité et de la défense au Fpi, qui indique, par ailleurs, le contexte dans lequel les échanges ont eu lieu au sein du parti lors de ladite convention. "J`étais appelé à faire une communication sur l`évolution du processus de paix en Côte d`Ivoire. Et c`est lorsque j`ai fini d`aborder le volet militaire, donc la question relative au désarmement que des échanges ont eu lieu. Ce qui est normal puisque nous étions dans un cadre familial et nous pouvions tout nous dire. Ce n`est pas cela l`humiliation. " A dit le Conseiller militaire non sans revenir sur ce qu`il a qualifié de question cruciale dans le processus de paix. Pour lui, le Président de la République a, dans la continuité des efforts en faveur de la paix, signé plusieurs décrets d`intégration des combattants des Forces nouvelles. Ce sont notamment les décrets nommant les deux Généraux Soumaila Bakayoko et Gueu Michel, le décret portant statut des 300 gendarmes formés en Afrique du Sud, les décrets portant avancement des Officiers des Fafn, des sous-officiers et des militaires de rang et du décret portant statut des 3400 éléments des Fafn commis à la sécurisation du processus électoral. Et Kadet Bertin de s`inquiéter relativement à la question du désarmement. " Le désarmement des ex-combattants est problématique ", a-t-il dit non sans évoquer les rumeurs de coup d`Etat qui fusent de partout et qui ne manquent pas de troubler la sérénité des Ivoiriens. " Kadet Bertin s`est ainsi interrogé sur les conditions de traitement de ces soldats à intégrer l`Armée régulière. " A la vérité, la question est de savoir comment pouvoir gérer près de 9000 ex-combattants monocolores sans contribuer à déstabiliser durablement l`Armée nationale ". A encore dit le ministre avant de jeter un regard accusateur sur les différents textes et accords signés dans le cadre de la sortie de crise. " Les différents textes de résolutions et accords font rentrer des hommes dans l`armée sans prévoir des schémas de sortie à la fin de leur carrière. Et de conclure pour dire qu`en définitive, la sortie de crise soulève de nombreux autres problèmes.
Simplice Zahui